Mercedes-Benz 280 SE 3.5 (W108) : les joies (anciennes) de l’upsizing
Deux cents chevaux ! De nos jours, il s’agit d’un niveau de puissance devenu banal, accessible à n’importe quelle GTi un peu ambitieuse. C’est aussi une valeur que l’on retrouve couramment dans les fiches techniques de familiales ou de routières de milieu de gamme. Néanmoins, ce n’était pas encore le cas en 1971 et c’est la raison pour laquelle l’apparition de la 280 SE 3.5 (W108) a contribué à installer la firme à l’étoile au pinacle de la construction automobile — du moins lorsqu’il s’agit de concevoir des voitures aussi puissantes que confortables, capables de traverser l’Europe dans des conditions optimales de vélocité et de sécurité. Évidemment coûteuse aujourd’hui comme hier, plus sophistiquée qu’elle en a l’air, construite durant peu de temps, elle incarne l’aboutissement d’un style tout en préparant l’avenir, son moteur lui ayant survécu jusqu’en 1991 ! Nous vous invitons à un émouvant voyage au volant de l’une des plus désirables Mercedes de l’après-guerre…