Citroën Méhari 4×4 : la fausse bonne idée
Ah la Méhari, devenue l’idole des stations balnéaires après avoir été la bonne à tout faire d’ostréiculteurs, d’agriculteurs ou de commerçants. La nostalgie l’a placée sur un pied d’estale alors qu’en 30 années de fabrication (1968-1987), seuls 144 953 exemplaires tomberont des chaînes (soit une moyenne annuelle de moins de 5 000 véhicules). Certes, le petit véhicule étrange élaboré sur une base de 2CV par le comte Roland de la Poype avec sa carrosserie en polychlorure de vinyle (PCV) a une bouille craquante aujourd’hui, mais elle n’a jamais approché de près les scores de vente de sa soeur carrossée. Alors que dire de l’éphémère version 4×4, qui s’arrache aujourd’hui à prix d’or alors qu’à l’époque, elle fut un flop retentissant ?