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Senova D-Series : la Saab 9-5 revisitée
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16 mai 2014On en sait un peu plus désormais sur ce que deviennent les projets de BAIC concernant l’ex Saab 9-5. Le groupe chinois en avait racheté les droits et l’outillage à GM en 2009, et nous avait présenté le projet C71, encore très proche de la suédoise (lire aussi : Saab l’attaque des clones).
![Si cette Senova paraît totalement nouvelle, il s'agit pourtant d'une Saab 9-5 de première génération.](http://boitierrouge.files.wordpress.com/2014/05/senova-d-series-01.jpg?w=440)
En 2013 (soit 4 ans après le rachat des droits sur la 9-5 1ère génération, lire aussi: Saab 9-5), BAIC nous présente sa nouvelle marque issue directement de la suédoise : Senova. La C71 perd son nom pour devenir D-Séries, et prend ses distances avec l’originale dont on ne distingue plus du tout les lignes bien qu’elle en soit très proche techniquement.
![Difficile d'apercevoir la ligne de l'ancien vaisseau amiral Saab.](http://boitierrouge.files.wordpress.com/2014/05/senova-02.jpg?w=440)
En tout cas BAIC croit en sa nouvelle marque (qui développera aussi un modèle dérivé de la C60, donc issue de la Saab 9-3) au point de payer une vedette internationale pour en faire la promotion : Nicolas Cage.
![Nicolas Cage roule pour Senova](http://boitierrouge.files.wordpress.com/2014/05/baic-nicolas-senova.jpg?w=440)
Sous le capot des D-Séries, on trouve des moteurs Saab évidemment, un 1,8 litres, un 2 litres et un 2,3 litres, tous trois turbo-compressés (de 200 ch à 250 ch tout de même!). La cible désignées : les japonaises de milieu de gamme, telle la Mazda 6.
![J'ai beau chercher, rien ne me rappelle ma Saab 9-5](http://boitierrouge.files.wordpress.com/2014/05/senova-03.jpg?w=440)
Pour conduire une 9-5 tous les jours, elle reste techniquement au niveau, même si on fait désormais beaucoup plus moderne à défaut de faire plus efficace. La ligne en revanche a perdu de son originalité, singeant les japonaises. A l’intérieur, la spécificité Saab disparaît elle aussi pour laisser place à un intérieur plus au goût du jour mais aussi plus passe-partout. Enfin, malgré tout je suis content de voir que cette belle voiture vit une deuxième carrière, elle qui se vendit à 483 000 exemplaires tout de même (soit 2,5 fois plus que la Peugeot 607).