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En 1959, British Motors Corporation (BMC) lançait sous les marques Morris et Austin la fameuse Mini, devenue avec le temps un best-seller mais aussi une icône des sixties, une madeleine de Proust. Qui n’a pas de souvenirs en Mini, familiaux ou sentimentaux ? Petite citadine pour les uns, petite sportive pour les autres, avec ses roues jetées aux quatre coins, son agilité et son côté “tape cul”, la Mini a marqué les esprits au point de donner naissance, en 2000, à une marque à part entière aujourd’hui propriété de BMW.

Chacun connaît la Seat Toledo, à tel point qu’on finissait par penser qu’elle était la seule à porter le nom de cette célèbre ville espagnole. Pourtant, dans les années 70, une autre voiture porta ce patronyme. Il ne s’agissait pas d’une espagnole, mais d’une anglaise. La Triumph Toledo, née en 1970, n’aura pas marqué les esprits malgré plus de 100 000 exemplaires produits, et l’on se souvient mieux aujourd’hui de sa grande sœur Dolomite (lire aussi : Triumph Dolomite). Si la Toledo n’était pas techniquement révolutionnaire (loin s’en faut), elle inaugurait pourtant une formule qui fera fureur au 21ème siècle : le low cost.

Parfois, on se lève du bon pieds, on boit son café, guilleret, on accompagne les enfants à l’école et, profitant de ce jour de vacances, on commence à lire la presse. Et là, une nouvelle vient assombrir la belle journée qui commençait pourtant bien : Hindustan, le célèbre constructeur indien, stoppe la production de la mythique Ambassador.

Il est amusant de voir comme un modèle peut traverser le temps, comme imperméable à tout changement. C’est le cas de l’Hindustan Ambassador, dont la production commença en Inde en 1958, et continue, contre toute attente, encore aujourd’hui, malgré la concurrence de véhicules plus modernes. Son dernier avatar s’appelle d’ailleurs « Encore », comme quoi les indiens en redemandent.