CITROËN de collection en vente

Après avoir racheté le constructeur Mors, André Citroën fonde sa marque en 1919 et la dirigera jusqu’en 1934.

Au cours d’un voyage en Pologne, André Citroën découvre le procédé des engrenages métalliques à chevrons et en achète la licence pour les intégrer dans son usine. Il en choisira le symbole comme logo pour sa marque quand il se lancera dans la production d’automobiles.

Racheté par Michelin en 1934, Citroën passe sous le contrôle de Peugeot en 1974 et intègre le groupe PSA. Aujourd’hui, la marque fait partie du groupe Stellantis, constitué en 2021 par la fusion entre PSA et Fiat Chrysler Automobiles.

Marque la plus collectionnée au monde, Citroën a bâti sa légende autour de quatre modèles emblématiques : la Traction, lancée en 1934, la 2 CV présentée en 1948, la DS de 1955 et la SM commercialisée de 1970 à 1975.

Parmi les Citroën contemporaines, les CX et GS ont leurs adeptes et sont de plus en plus recherchées. Les grandes berlines des années 1990 et 2000, XM et C6, commencent d’intéresser les collectionneurs, de même que certains modèles sportifs comme la Visa Mille Pistes ou la BX 4TC. Désormais âgée de plus de 30 ans, la Xantia Activa, avec son système d’anti-roulis actif, est de plus en plus demandée.

Ayant à la fois créé des modèles populaires, comme la 2 CV, de grandes routières comme la DS et même un coupé de grand tourisme, la SM, la cote des Citroën de collection s’inscrit dans un large éventail de prix. Selon la cote LVA, la famille des 2 CV varie de 6000 € pour une AZ-A de la fin des années 60 à 85 000 € pour la rarissime version Sahara à quatre roues motrices. Du côté des DS, si les berlines d’entrée de gamme de la version restylée dépassent à peine les 10 000 €, les plus beaux cabriolets peuvent tutoyer les 200 000 €. Enfin, une SM peut être à vous contre 40 000 €.

Très différentes les unes des autres, les Citroën anciennes doivent faire l'objet de vérifications spécifiques à chaque modèle. Ainsi, une 2 CV ou une Ami 8 n'exigeront pas la même attention qu'une SM, mais toutes doivent cependant être examinées avec soin avant de vous engager.

• Historique du véhicule : vérifiez que le carnet d’entretien est complet et que toutes les interventions ont été réalisées par des ateliers compétents, ou dans le réseau officiel du constructeur. L'idéal est bien sûr de disposer d'un historique documenté depuis la sortie d'usine de la voiture.
• État général et inspections spécifiques : une inspection approfondie par un spécialiste de la marque peut s'avérer nécessaire, en particulier pour les modèles à suspension hydropneumatique (DS, ID, GS, SM, CX), qui nécessitent des compétences spécifiques. C'est encore plus vrai dans le cas des modèles à moteur rotatif (M35 et GS Birotor). Compte tenu de l'âge de ces autos, le premier point de préoccupation concerne cependant la corrosion éventuelle de la carrosserie et de certains éléments structurels.
• Coûts d’entretien et de réparation : si les modèles à moteur bicylindre s'avèrent très simples et peu onéreux à entretenir, ce n'est pas le cas des DS, SM et CX, dont la complexité technique peut engendrer des coûts d'entretien ou de réparation plus élevés que la moyenne.
• Fiabilité et éléments à risque : d'une fiabilité appréciable dans l'ensemble, les Citroën peuvent cependant présenter des particularismes devant retenir votre attention. Ainsi, le V6 des SM nécessite un soin spécifique pour son entretien, voire sa fiabilisation, tandis que l'état du système hydraulique doit être un pré-requis impératif pour les modèles qui en sont équipés.

En respectant toutes ces précautions, vous vous prémunissez contre les déconvenues éventuelles qui pourraient survenir à la suite d'une décision d'achat trop précipitée.

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