En 1999, l’entité Volvo Cars se sépare du reste de l’entreprise (construction de poids lourds, de moteurs marins et de matériaux de construction) pour passer sous le contrôle de Ford. Celui-ci revend Volvo au groupe chinois Geely en 2010.

Volvo, ce qui signifie « je roule » en latin, a été créée en 1927 par Assar Gabrielsson et Gustav Larson afin de produire des voitures particulières, des camions et des autobus. Lancée avec le soutien de la société de roulements SKF, Volvo a pris son indépendance en 1935.

Dès les débuts de l’entreprise, les fondateurs de Volvo fondent l’identité de la marque sur la sécurité. Celle-ci va de pair avec la robustesse des carrosseries ou l’aptitude à circuler sans risques dans les pires conditions climatiques. À cet égard, plusieurs innovations ont marqué l’histoire de Volvo, parmi lesquelles : • la ceinture de sécurité trois points en 1959, • le premier siège enfant disposé dos à la route en 1967, • le premier réhausseur intégré à la banquette arrière en 1990, • le système SIPS (Side Impact Protection System) de protection contre les chocs latéraux en 1991.

Les amateurs d’automobiles vintage plébiscitent l’Amazon, lancée dès 1956 et qui a significativement contribué à établir la réputation de la marque. Le break de chasse 1800 ES est également très recherché en raison de son élégance et de sa rareté. Plus près de nous, la légendaire série 240, en particulier dans sa version break, est sans doute l’incarnation la plus évidente de l’esprit Volvo. De leur côté, les collectionneurs de youngtimers sont nombreux à apprécier la 850, en particulier dans sa version R, très demandée en break.

La plupart des Volvo s’avèrent relativement abordables sur le marché de la collection. Selon la cote LVA, un break de chasse 1800 ES peut s’échanger pour environ 25 000 euros. Le baroque coupé 262 C ne dépasse pas les 9500 euros en excellent état, tandis que 10 000 euros suffiront pour l’acquisition d’un break 850 R.

D'une fiabilité proverbiale dans la très grande majorité des cas, les Volvo anciennes ont cependant deux ennemis : la corrosion et une maintenance de qualité insuffisante, comme il arrive souvent avec les marques réputées pour leur solidité. Il convient donc de vérifier certains points avant toute acquisition.

• Historique du véhicule : vérifiez que le carnet d’entretien a été dûment rempli et que toutes les interventions ont été réalisées par des ateliers compétents ou dans le réseau du constructeur. L'idéal est bien sûr de disposer d'un historique documenté depuis la sortie d'usine de la voiture.
• État général et inspections spécifiques : une inspection approfondie par un spécialiste peut s'avérer nécessaire. Pour les modèles antérieurs à 1980, le premier point de préoccupation concerne la corrosion éventuelle de la carrosserie et de certains éléments structurels.
• Coûts d’entretien et de réparation : dans la plupart des cas, l'entretien courant n'est pas onéreux pour ces autos. Une réfection mécanique complète peut cependant s'avérer coûteuse, mais une telle éventualité est rare, compte tenu de la solidité mécanique de la plupart des modèles. Attention cependant aux modèles plus récents, plus complexes techniquement (nous songeons par exemple aux 850 R) et qui risquent d'entraîner des frais de remise en état très élevés si leur entretien a été négligé par les propriétaires précédents.
• Fiabilité et éléments à risque : il n'existe pas de points d'alerte particuliers pour la plupart des Volvo anciennes, à l'exception des modèles à moteur Diesel d'origine Volkswagen, fragiles à certains égards, et qui demandent une attention particulière. Veillez aussi au bon état du circuit de refroidissement, en particulier sur les 260, 760 et 780 à moteur V6 PRV.

En respectant toutes ces précautions, vous vous prémunissez contre les déconvenues éventuelles qui pourraient survenir à la suite d'une décision d'achat trop précipitée.

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