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« Super » Panhard 24 CT : la sportive abordable refusée par Citroën

C’est en juillet 1967 que les dernières Panhard 24 tombèrent des chaînes (lire aussi : Panhard 24), signant la fin de la marque doyenne passée totalement dans le giron de Citroën deux ans plus tôt, en 1965 (Citroën était déjà actionnaire minoritaire de Panhard depuis la fin des années 50. La firme du Quai d’Ivry, trop petite et sans moyens financiers, n’avait d’autre choix que de se laisser croquer par les chevrons. Pourtant, son dernier modèle, la 24, semblait posséder un potentiel intéressant et aurait pu survivre aux côté des ID, DS, Ami6 et 2CV de Citroën.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 23/08/2022
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Citroën : Peugeot n’a pas tué les Chevrons, au contraire !

Le “c’était mieux avant” est assez fréquent chez les citroënistes purs et durs, ceux qui ne jurent que par la 2CV ou par la DS, par la suspension oléopneumatique et par le style décalé. Pour beaucoup, Peugeot a tué Citroën pour en faire une marque sans âme et sans histoire. Pourtant, ces zélés défenseurs des Chevrons ont la mémoire courte : sans Peugeot, Citroën aurait sombré corps et âme, à moins d’être absorbée par un constructeur étranger qui aurait, sans nul doute, réellement tué la marque. L’analyse du rachat durant les années 1974-1976 et de l’histoire de Citroën depuis lors démontre d’ailleurs tout le contraire de ce que disent les “puristes”. Il était temps de rétablir quelques vérités sur cette fusion controversée mais finalement bénéfique.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 23/08/2022
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Peugeot 306 cabriolet : belle du Seigneur

Pour les amateurs de Peugeot, la seconde moitié des années 1990 aura indéniablement été une séquence heureuse. À ce moment-là, au cœur d’une gamme bien plus étendue qu’aujourd’hui, la firme sochalienne proposait un coupé (vous avez reconnu la 406) et un cabriolet parmi les plus gracieux des constructeurs généralistes. C’est à ce dernier que nous nous intéressons aujourd’hui ; une fois privée de son toit, l’honnête berline compacte qu’était la 306 s’était muée en une authentique créature de rêve dont même les défauts participaient au charme. « Quand on la voit on la veut », tel était, en 1994, le slogan de la campagne publicitaire de lancement du modèle — et, pour une fois, l’argumentaire n’était pas excessif dans sa formulation. Difficile, en effet, de résister à ce vocabulaire esthétique empreint tout à la fois de classicisme et de modernité, et qui, de surcroît, ne s’exprimait pas au détriment d’une réelle polyvalence d’usage, laquelle, aujourd’hui encore, fait de cette auto un daily driver plus que recommandable…
Nicolas Fourny - 19/08/2022
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Facel Vega FV / FV1 : le prestige à la française

Après avoir produit une petite série de Bentley Mark IV recarrossée et nommée Cresta à la fin des années 40, Jean Daninos, patron des Forges et Ateliers de Construction de l’Eure-et-Loir (FACEL), décide de prolonger l’expérience avec la Cresta II en 1951 (elle aussi sur base Bentley). Petit à petit, il se forge une conviction : il y a de la place pour un nouveau constructeur de voitures de prestige, puissantes et statutaires, alors que Delahaye ou Bugatti se meurent à petit feu. C’est décidé, Jean Daninos produira sa voiture sous le nom de Vega, trouvé par son écrivain de frère, Pierre. C’est ainsi que naîtra la Vega construite par Facel, plus connue sous le nom de FV puis FV1.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Renault (RTD) Sherpa Light : le gros contrat « français » dont personne ne parle !

Après le scandale du Ford Ranger, commandé en 2015 à 1000 exemplaires par l’armée française (lire aussi : Ford Ranger, le faux scandale !), j’attendais depuis janvier qu’un média non-spécialisé reprenne « l’autre information », celle qui prouve que, s’il le faut, on sait et peut acheter français. Mais comme rien n’est venu, et que j’avais envie depuis longtemps de parler du Renault Sherpa, il serait temps de vous le dire : l’armée française a passé commande à Renault Truck Defense (ex RVI, mais regroupant aussi Panhard General Defense et Acmat, le tout filiale de Volvo Trucks, donc sans lien avec Volvo Automobile qui appartient, de son côté, au chinois Geely) de 443 véhicules à destination des Forces Spéciales.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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FASA-Renault 8 TS : La Gordini à l’aspartame.

Au milieu des années 1960, le marché espagnol n’était pas encore prêt à accueillir une auto populaire sur-vitaminée. La Fasa-Renault lança toutefois la Renault 8 TS, aux performances timidement dopées mais suffisantes pour se faire de belles frayeurs sur le réseau routier vétuste de l’époque et donner accès au sport auto à peu de frais. Elle connut un succès comparable à la mythique Gordini et eut même le toupet de lui survivre jusqu’en 1976 !
Aurélien Charle - 16/08/2022
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Renault 15 et 17 : coupés décalés

Il fut un temps où lancer un coupé 4 places populaire ne relevait pas du rêve, mais bien de la réalité, un temps où les SUV n’existaient pas, pas plus que les monospaces. A cette époque, une ligne légèrement sportive trouvait sa place et sa clientèle, même avec de petits moteurs. Dans ces années 70 encore autophiles, malgré deux crises pétrolières en début et fin de décade, Renault n’hésitait pas à dériver pas moins de deux coupés de sa berline moyenne 12 sous les noms de 15 et 17 : deux voitures qui, mine de rien, trouvèrent près de 300 000 clients.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Renault 11 : la boule à neige

On aurait pu titrer « Quand Renault paraphrasait Citroën ». Il fallait oser utiliser le chiffre « 11 » pour désigner une auto. « T’as quoi comme auto toi ? — Ben une 11 — La légère ? L’AL ou la BL ? — Mais non nigaud, la dernière de chez Renault, avec une bulle, j’te dis que ça ! » Et pour leur succéder, Renault n’y était pas allé de main morte non plus. Comme chez Citroën, plus de 30 ans auparavant, la 19 avait remplacé la 11. Mais, 11, quel chiffre ingrat, à peine au-dessus de la moyenne. Cela n’a pas empêché cette jumelle compacte de la 9 de traverser les années 80, celles des montres à cristaux bleus, des baladeurs Sony, du Minitel et des TGV orange. Tiens, l’annuaire sur le Minitel, c’était 3611, comme la Renault. Fuego, 11, 25, la singularité de ces autos reste leur bulle coiffant la malle comme un couvercle de châsse. On aurait aimé avoir la taille d’un Gargantua des autos pour les remuer et voir la neige retomber à l’intérieur.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Renault 16 : pas monacale pour autant

Ses phares de format presque rectangulaire contribuent à la dater : des phares comme ceux des Ford Taunus (15M P6), comme ceux des Renault 10 modèle 68, puis des Renault 12 de 1969. La Renault 16 fut une auto de rupture dans l’offre automobile française des années 60, puisqu’elle bouleversait les conventions. Il fallait que l’automobile serve autant par ses fonctions explicites qu’implicites, en avoir pour son argent et son usage, gagner en autonomie. Le leitmotiv Renault des années 80 (« une voiture à vivre ») doit très largement à cette auto. La R16 est une jolie voiture, pimpante et lumineuse, multimodale par l’articulation et le chargement par l’arrière de l’habitacle. Renault entretiendra dès lors deux voies parallèles entre la berline bicorps (la R16, duo de R20 et R30, R25 et Safrane par la suite) et les berlines tricorps à moteur à l’avant (R12 à partir de 1969, continuée par la R18 voire la la R21). Entre les deux s’ouvraient des gammes médianes puisant aux deux familles avec la R14 (1976) puis les R11 et R9. 1 850 000 R16 produites entre 1965 et fin 1979, en presque 20 années, ne disqualifient d’ailleurs pas le quasi million de R14 produites en moins de huit années (1976-1983). Les compactes comme la R14 sont issues de cette pensée de la mobilité traduite par la R16 et sa contemporaine Simca 1100 dans un autre segment.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Citroën CX Reflex et Athéna : un mariage de raison

Il fut une époque où l’on choisissait une Citroën comme on entrait en religion et ç’a singulièrement été le cas de la CX, grande routière résolument atypique et qui imposait à sa clientèle — pardon, à ses disciples — des sensations de conduite, des précautions d’usage et des coutumes fonctionnelles invariablement déroutantes pour qui venait de chez Volvo, Ford ou Peugeot. La direction, la suspension, les freins et l’ergonomie générale imposaient ainsi une acclimatation qui n’était pas forcément évidente pour tous, tandis que, dans le même esprit, le vocabulaire esthétique retenu par les concepteurs de l’auto tournait délibérément le dos au classicisme. Il en résultait un engin dont les qualités routières et le confort dominaient tant la concurrence qu’ils permettaient, jusqu’à un certain point, de passer sous silence les archaïsmes d’un moteur sénescent avant même la naissance du modèle. Jusqu’à ce que, bénéficiant des synergies industrielles mises en place entre PSA et Renault, le Quai de Javel se décide enfin à moderniser une entrée de gamme dont la désuétude mécanique devenait chaque jour moins acceptable. C’est ainsi que, dès l’année-modèle 1980, l’œuvre du motoriste Jean-Jacques His se retrouva sous le capot des CX Reflex et Athéna !
Nicolas Fourny - 15/08/2022
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Renault Vel Satis : un problème de look, Coco

Depuis quelques mois, je n’arrête pas de croiser des heureux possesseurs de Renault Vel Satis. Bien sûr ils ne font pas partis des précurseurs qui l’ont acheté neuve, entre 2002 et 2009, mais des nouveaux propriétaires d’une Vel Satis de seconde main, acheteur en toute conscience d’une berline qui aura pourtant été un vrai bide pour Renault. La Vel Satis va-t-elle connaître une seconde vie plus glorieuse, en occasion puis future youngtimer, comme sa sœur coupéspace Renault Avantime ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Peugeot 306 S16 : le lion ressort ses griffes

A quoi reconnaît-on une voiture à succès ? Tout simplement au fait que, 15 ans après la fin de sa fabrication, et 24 ans après son lancement, elle fasse toujours partie du paysage automobile sans que personne n’y voit une vieille guimbarde. Qu’elle s’échange toujours en occasion et qu’il ne soit pas rare d’en croiser plus d’une dizaine en une journée, quel que soit l’endroit ! La Peugeot 306, lancée en 1993 et qui tira sa révérence 9 ans plus tard (pour ses versions break et cabriolet, les berlines 3, 4 et 5 portes ayant été retirées l’année précédente), fait partie de cette catégorie de voitures encore dans le coups bien des années après.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault Clio Sunshine Elia : une rareté abordable !

J’ai une tendresse particulière pour l’officine allemande de préparation automobile (du tuning, soyons clair!) Elia. Car si l’essentiel de ses activités ne me concerne pas (je ne suis pas un grand amateur du genre, même si je me souviens avec émotion d’Option Auto au début des années 90), Elia fut entre 1996 et 1999 l’importateur de la marque française Venturi en Allemagne après avoir présenté en 1994 une Venturi 400 GT revue à sa sauce (lire aussi : Venturi 400 GT). Rien que cela me fait croire que Hans-Jorg Köninger, le fondateur d’Elia, était un homme de goût. Enfin, il présenta en 1993 un modèle que je trouve aujourd’hui particulièrement intéressant, la Renault Clio Sunshine, dont je vais vous parler aujourd’hui.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault 21 Turbo 4×4 Superproduction : du sport, rien que du sport

Il fut un temps où l’automobile n’était pas diabolisée et où les compétitions “mineures” rencontraient autant de succès que la Formule 1. À partir de la fin des années 70, un drôle de championnat se déroulant sur une dizaine de circuits français se mit en place, permettant à des voitures proches de la série (et le plus souvent des berlines) de s’affronter, réunissant quelques pointures ou des pilotes en devenir et offrant un spectacle de premier plan. Appelé Production puis Superproduction avant de devenir Supertourisme, ce championnat permit l’apparition d’un monstre qui rafla tout sur son passage : la Renault 21 Turbo 4×4 Superproduction.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Renault 20 : le cul entre deux chaises

Au début des années 70, il faut bien l’admettre : si Renault cartonne avec ses petites populaires 4 et 5, c’est un peu la Bérézina en haut de la gamme. La Rambler a été enterrée rapidement, en 1967, après seulement 4000 exemplaires produits (lire aussi : Renault Rambler), tandis que la Renault 16, lancée en 1965, tente de maintenir un semblant de présence sur le créneau (lire aussi : R16 TX). Pendant ce temps-là, Citroën trustait les charts avec sa DS depuis 1955, et lançait la CX en 1974, Peugeot rattrapait son retard avec une intéressante 504 dévoilée en 1968 (lire aussi: Peugeot 504) avant de lancer sa 604 en 1975 (lire aussi : Peugeot 604). Pour Renault, il est temps de rattraper son retard.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Citroën Visa : vieillir comme le bon vin

Il est de bon ton aujourd’hui de se moquer de la Citroën Visa. Première Citroën de l’ère Peugeot — la LN n’étant qu’un produit opportuniste —, elle va pourtant tenir son rang durant les dix années de sa carrière en complétant habilement la gamme qui, grâce à elle, ne fait plus le grand écart. Certes, son style est particulier, au point d’être habilement restylée deux ans et demi après son lancement, mais la Visa, bien que profitant d’une plate-forme Peugeot et complétant son offre bicylindre par un moteur X, s’avère une vraie Citroën, innovante, déroutante et finalement envoûtante tant elle est décalée.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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Citroën C15 : Le visionnaire à contre-courant !

Découvrez l’histoire intrigante de la Citroën C15, une véritable icône automobile méconnue. Lancé en 1984 pour succéder à l’Acadiane, le C15 défiait les attentes avec son look distinctif et son patchwork technique. Malgré les débuts incertains, il s’est imposé brillamment jusqu’en 2006 pour devenir une véritable icône, évoluant de la moquerie d’il y a 20 ans à la bienveillance et à la nostalgie d’aujourd’hui. Plongez dans l’univers discret mais captivant du C15, peut-être sur le point de devenir un véritable collector.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Citroën Méhari 4×4 : la fausse bonne idée

Ah la Méhari, devenue l’idole des stations balnéaires après avoir été la bonne à tout faire d’ostréiculteurs, d’agriculteurs ou de commerçants. La nostalgie l’a placée sur un pied d’estale alors qu’en 30 années de fabrication (1968-1987), seuls 144 953 exemplaires tomberont des chaînes (soit une moyenne annuelle de moins de 5 000 véhicules). Certes, le petit véhicule étrange élaboré sur une base de 2CV par le comte Roland de la Poype avec sa carrosserie en polychlorure de vinyle (PCV) a une bouille craquante aujourd’hui, mais elle n’a jamais approché de près les scores de vente de sa soeur carrossée. Alors que dire de l’éphémère version 4×4, qui s’arrache aujourd’hui à prix d’or alors qu’à l’époque, elle fut un flop retentissant ?
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Peugeot 504 : le si discret best-seller du Lion

Les automobiles des années 60 et 70 ont souvent marqué l’imaginaire des gamins de l’époque (des quadra/quinqua d’aujourd’hui quoi). Cette période marque le réveil de l’industrie automobile française qui devient enfin conquérante et élargit ses gammes après avoir passé les années 50 à reconstruire et à reprendre pieds. A cette époque, le marché était moins « marketé » qu’aujourd’hui, moins segmenté, et les marques nationales se payaient la part du Lion dans leurs pays respectifs. En France, après la disparition de Panhard en 1965, il reste 4 marques généralistes : Renault, Peugeot, Citroën et Simca qui se tirent la bourre à coup de lancements plus ou moins spectaculaires.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/08/2022
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Citroën BX 4TC : la voiture que Citroën préfère oublier

La Citroën BX 4TC a une histoire particulière que la marque aux chevrons préfère oublier. Pourtant elle est désormais très recherchée, avec une côte relativement haute, et c’est sûrement l’une des plus rares des Citroën.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 11/08/2022
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Renault Dauphine 1093: 140 km/h sur le Banking !

Il y a des événements comme ça qui tombent pile poil dans la ligne éditoriale de Boîtier Rouge, et dans ces cas là, je saute sur l’occasion pour vous pondre ensuite une série d’articles aux petits oignons (du moins je l’espère). C’était le cas la semaine dernière grâce à Renault qui organisait le Renault Day suivi ensuite de démonstrations réservées aux journalistes sur le mythique anneau de Montlhéry pour fêter ses 115 ans de passion sportive. Au menu, Jean Ragnotti pour faire le show en Renault 5 Turbo Maxi, les Nervasport, Etoile Filante et 40 CV Sport comme à la parade, et tout une ribambelle de modèles sportifs du losange depuis l’après-guerre jusqu’à la fin des années 70 à piloter sur le célèbre circuit. Autant de modèles que je vous présenterai en détail. Pour inaugurer cette série, place à une voiture rare et mythique que j’ai donc pu conduire, la Dauphine 1093 !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 10/08/2022
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Matra Bagheera U8 M560 : il en faut peu pour être heureux

C’est le leitmotiv universel de Baloo. Il l’entonne pour Mowgli à la fin du film Le Livre de la jungle avec Bagheera en veilleuse attentionnée. En France, la panthère noire docte a été métamorphosée en auto colorée. Matra avait imaginé un modèle voulu plus félin encore que sa panthère, avec un gros moteur français, ce qui n’existait plus depuis au moins vingt ans, avec beaucoup de cylindres, deux fois plus que l’auto nationale courante. Il s’en est fallu de peu pour être heureux comme un amateur d’automobile devant un moteur original, fonctionnel et puissant selon les canons de son époque. La Matra Simca Bagheera U8 n’a jamais rejoint la jungle automobile des Mangusta (espèce féliforme) et Pantera de chez De Tomaso, des Jaguar (évidemment) ou les taureaux furieux de Modène, comme l’Urraco. Près de 50 ans plus tard, on rêve tout haut en se disant qu’il s’en est fallu de peu pour ce petit bonheur automobile.
Jean-Jacques Lucas - 10/08/2022
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La variété pimente la vie

La nouvelle Alpine A110 est vraiment une auto intéressante. Mais on peut dire la même chose au sujet d’une Porsche 911 Targa de 1971. Et puis aussi, une Ferrari Mondial cabriolet, c’est super sympa. Chez CarJager, nous sommes là pour vous aider à vendre ou à acheter ces autos, quoi qu’il arrive.
Daniel Brooks - 10/08/2022
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Citroën BX Sport : rare, efficace et pas chère (enfin, pour l’instant)

C’est en 1982 que Citroën présente la remplaçante de la GSA, la BX, dessinée par Bertone (lire aussi : La Citroën BX aurait du être une Volvo). Cette familiale, un cran en dessous de la CX dans la gamme, détonne par son style. Citroën, bien qu’intégrée au groupe PSA, semble conserver une certaine originalité, au moins dans le style. Car si son look déconcerte, pour le reste, il s’agit d’une voiture extrêmement sérieuse, et pour tout dire très réussie. Si pendant longtemps elle a traîné une image de voiture « pépère », elle se découvre aujourd’hui de nombreux amateurs, notamment dans ses versions sportives.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 10/08/2022
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309 GTI Turbo « 165 » : peut être la plus rare des Peugeot

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une vraie rareté, sur laquelle peu d’informations circulent, et dont peu d’entre vous avaient déjà entendu parler. Il s’agit de la Peugeot 309 GTI Turbo. Non, vous avez bien lu, la 309 GTI Turbo ! Et il ne s’agit pas d’une élucubration d’un préparateur plus ou moins farfelu, mais bien d’une Peugeot officielle et vendue à l’époque dans le réseau Peugeot !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 10/08/2022
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Peugeot 304 S : le bal d’une débutante

Chez Porsche, chez Ford, chez Peugeot et tant d’autres, la lettre « S » a longtemps correspondu à une série de promesses alléchantes : moteur plus ambitieux, performances accrues et, le plus souvent, châssis au typage plus sportif. A priori, on pourrait même croire que c’est justement ce que signifie ce fameux « S », comme une façon d’annoncer qu’il va y avoir du sport… Hélas, la réalité est souvent moins enthousiasmante et, en particulier chez les constructeurs généralistes, la lettre magique a couramment été utilisée afin de désigner des variantes qui survendaient quelque peu un niveau de performances plutôt quelconque. Tel n’était cependant pas le cas des 304 éponymes, qui s’inscrivirent gaiement dans le vaste interstice qui, au début des années 1970, séparait les sportives authentiques des déplaçoirs sous-motorisés. Près de cinquante ans après leur apparition, quel regard le collectionneur d’aujourd’hui doit-il porter sur ces autos aussi imparfaites qu’attachantes ?
Nicolas Fourny - 09/08/2022
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Citroën DS Cabriolet Chapron : lettres de noblesse

Devant un ralentissement de ses activités, Henri Chapron doit se réinventer. Il trouve en la Citroën DS sa plus belle muse et décide de lui offrir une version cabriolet. Citroën dit banco et se fait concevoir un modèle distribué dans son réseau. Figurant parmi les tous derniers carrossiers français de prestige en activité, Chapron continuera de créer indépendamment de somptueuses variantes, achevant de pourvoir la célèbre Citroën de ses lettres de noblesse.
Aurélien Charle - 05/08/2022
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4 voitures construites chez Facel qu’on ne soupçonnait pas

Le temps passant, on oublie l’accessoire pour ne retenir que l’essentiel. Ainsi dans l’imaginaire collectif, Facel Vega restera à jamais la dernière marque de prestige française, occultant l’intense activité de sous-traitant qui permit à l’entreprise de Dreux de développer sa propre gamme, avec les FV, HK500, Excellence, Facel II, Facelia, Facel III ou Facel 6. Voici donc quatre modèles produits par l’entreprise de Jean Daninos, et frère de l’écrivain Pierre Daninos.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/08/2022
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Alpine A610 “Le Mans” : baroud d’honneur aux 24 heures

Les 24 heures du Mans approchent. Comme depuis 2013, l’écurie Signatech-Alpine s’apprête à concourir dans la catégorie LMP2, tandis que la marque présente l’A110S à cette occasion. Contrairement aux idées reçues, la dernière participation d’Alpine au Mans avant son retour avec Signatech ne date pas de 1978 mais de 1994 avec l’Alpine A610 Biturbo préparée par le manceau Patrick Legeay. Retour sur cette histoire méconnue.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/08/2022
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Citroën DS/ID Cabriolet « Usine » : un rêve inaccessible

Je vais vous parler aujourd’hui d’une voiture française qui ne sera pas à la portée de toutes les bourses, mais qui en fera saliver plus d’un. Si la berline Citroën DS représenta à partir de 1955 le haut de gamme à la française dans l’esprit de tous, que dire alors de sa version cabriolet ? Enfin de ses versions !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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Peugeot 405 T16 "Pikes Peak" : quand Ari Vatanen grimpait à toute allure

Dans les années 80, sous la houlette d’un Jean Todt en parfait chef d’orchestre, Peugeot Talbot Sport (PTS) a la lourde tâche de soutenir la politique commerciale d’une marque en plein renouveau depuis le lancement de la 205. Plutôt que d’aller s’enfermer dans la coûteuse et aléatoire Formule 1, l’équipe PTS va habilement sélectionner ses épreuves pour maximiser ses chances de victoires et son exposition médiatique. Ce sera d’abord le rallye, puis le rallye-raid et enfin l’étonnante épreuve de Pikes Peak pour permettre à la 405 fraîchement débarquée sur le marché de briller rapidement et à moindre frais. Avec la 405 Turbo 16 et un Ari Vatanen survolté, Peugeot allait enfin détrôner Audi tout en marquant durablement le sport automobile grâce au film Climb Dance de Jean-Louis Mourey.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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Peugeot 205 Gutmann i16v : une perle dans le parc de presse de Peugeot Italie !

Même si je n’ai jamais vraiment été porté sur le tuning, j’avoue avoir longuement feuilleté Option Auto, adolescent, et admiré certaines réalisations sur base Peugeot venues d’outre Rhin ! Voir la Peugeot 205 GTI, déjà iconique pour ma génération, se transformer en monstre de puissance n’avait pour moi pas grand chose à voir avec du tuning. D’ailleurs, en Allemagne, les préparateurs étaient des officines reconnues, obtenant parfois, comme Alpina, le statut de constructeur à part entière. Hartge, Irmscher, Zender ou Gutmann, autant de nom restés mythiques pour de nombreux ados de l’époque.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/08/2022
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