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Renault Floride et Caravelle : c'est encore loin, l'Amérique ?
« La Floride est une stricte automobile de plaisance, calibrée pour le cruising (en ligne droite de préférence) plus que pour l’arsouille »
Nicolas Fourny - 13/08/2023
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Renault 4 Parisienne : la citadine chic et féminine
Lancée en 1961, la Renault 4 a rapidement pris ses marques sur le marché français (au contraire de sa jumelle Renault 3) en passant en tête des ventes dès 1962 et s’y installant jusqu’en 1968 (excepté l’année 1965 où la Citroën Ami6 créera la surprise). Celle qu’on appelle désormais affectueusement “Quatrelle” fait le plein de clients tant à la campagne qu’à la ville. C’est d’ailleurs une nouveauté pour la Régie qui se doit, avec un même modèle, de toucher deux cibles différentes. En ville, la 4L est souvent la deuxième voiture, dévolue à la mère de famille, ce qui donnera des idées au service marketing naissant : créer de toutes pièces un modèle dédié à cette nouvelle clientèle, la Renault 4 Parisienne.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 13/09/2022
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Renault Estafette : le messager de la route
C’est en allant voir la dernière acquisition d’un ami que m’est venue l’idée de vous parler de l’Estafette. Je me rappelais alors de celle carrossée en marchand de glaces installé dans la zone commerciale de la route de la Charité à Saint Germain du Puy (près de Bourges). La dernière fois que je l’ai vu, c’était sur Leboncoin… J’avais quelque peu hésité à m’offrir cette madeleine de Proust mais mes moyens ne me le permettaient pas…
Quentin Roux - 13/09/2022
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Renault 4CV Jolly: voiture de plage à l’italienne
Quand l’été approche, l’envie de posséder une voiture dite « de plage » se fait plus présente, lancinante, malgré l’absence de beau temps en cette fin de mois de mai. Les moins originaux rêveront à une Citroën Méhari, dans sa version thermique évidemment (lire aussi : Citroën Mehari), d’autres se laisseront tenter par l’interprétation du genre réalisée par Renault et Teilhol avec la Rodéo (lire aussi : Renault Rodéo), quand les plus audacieux rechercheront une Mega Club ou Ranch (lire aussi : Mega Club et Ranch) ou une Teilhol Tangara (lire aussi : Teilhol Tangara). Avec les voitures de plage françaises, on est plutôt dans l’utilitaire dérivé de sa fonction première pour devenir à l’usage un véhicule de loisir.
13/09/2022
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Plan Pons : histoire d’une relance automobile française !
J’entends régulièrement les amateurs d’automobiles regretter amèrement l’absence de l’industrie française dans le haut de gamme, la disparition de nos prestigieuses marques automobiles (Voisin, Delahaye, Delage, Bugatti par exemple), la « spécialisation » de nos constructeurs dans les petites voitures, ou l’absence de gros moteurs ! Bien entendu, toutes leurs critiques vont vers nos 3 constructeurs nationaux, Peugeot, Citroën et Renault qui, à leurs yeux, auraient loupé bien des virages par des décisions stratégiques contestables.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 13/09/2022
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Renault 10 : quoi ma gueule ?
Puisqu’on parlait il y a peu de la Renault 8 (lire aussi : Renault 8), il serait idiot de ne pas parler de sa sœur la 10. Vous savez, cette sœur mal aimée et un peu laide qui a toujours eu du mal à exister à côté de la petite mignonne. Censée être plus grande, plus luxueuse, plus statutaire, plus puissante aussi, elle remplaça la R8 Major en 1965. Trois ans plus jeune que la 8, la 10 paraît pourtant plus vieille, déjà dépassée, tandis que la pimpante truste les charts et s’offre une désirable version sportive dénommée Gordini.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12/09/2022
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Renault 6 : La voiture de Giscard
« 77 PK 63 » (plaque jaune), était-elle vert anglais ou bleu marine ? La famille Giscard d’Estaing usait d’une Renault 6, en service dans sa demeure patricienne de Varvasse sur la commune de Chanonat (Puy-de-Dôme). Le cliché photographique de Gérard-Aimé pour l’agence Gamma-Rapho est bien connu, suivant la petite berline entre Chanonat et Chamalières, au matin du 8 avril 1974. Elle penche du côté droit et une silhouette de profil se détache dans l’habitacle. Olivier Todd, biographe critique en son temps du président Giscard d’Estaing, avait aussi évoqué cet humble équipage dans La Marelle de Giscard (éditions Robert Laffont, 1977). On était venu le quérir en R6, peut-être Edmond Giscard d’Estaing, mais ce n’est que de mémoire, dans une gare proche. Sujette à moquerie au temps de sa carrière, voiture de pépé à casquette et à la conduite somnolente, toujours vue comme coincée entre la Quatrelle et la R16, cette auto a tout de même trouvé sa clientèle entre 1968 et 1980 en France, prolongée jusqu’en 1986 en Espagne, avec une production dépassant 1,74 million d’exemplaires, proche du 1,85 million d’exemplaires de la R16 (1965-1980).
Jean-Jacques Lucas - 05/09/2022
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FASA-Renault 8 TS : La Gordini à l’aspartame.
Au milieu des années 1960, le marché espagnol n’était pas encore prêt à accueillir une auto populaire sur-vitaminée. La Fasa-Renault lança toutefois la Renault 8 TS, aux performances timidement dopées mais suffisantes pour se faire de belles frayeurs sur le réseau routier vétuste de l’époque et donner accès au sport auto à peu de frais. Elle connut un succès comparable à la mythique Gordini et eut même le toupet de lui survivre jusqu’en 1976 !
Aurélien Charle - 16/08/2022
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Renault 15 et 17 : coupés décalés
Il fut un temps où lancer un coupé 4 places populaire ne relevait pas du rêve, mais bien de la réalité, un temps où les SUV n’existaient pas, pas plus que les monospaces. A cette époque, une ligne légèrement sportive trouvait sa place et sa clientèle, même avec de petits moteurs. Dans ces années 70 encore autophiles, malgré deux crises pétrolières en début et fin de décade, Renault n’hésitait pas à dériver pas moins de deux coupés de sa berline moyenne 12 sous les noms de 15 et 17 : deux voitures qui, mine de rien, trouvèrent près de 300 000 clients.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Renault 16 : pas monacale pour autant
Ses phares de format presque rectangulaire contribuent à la dater : des phares comme ceux des Ford Taunus (15M P6), comme ceux des Renault 10 modèle 68, puis des Renault 12 de 1969. La Renault 16 fut une auto de rupture dans l’offre automobile française des années 60, puisqu’elle bouleversait les conventions. Il fallait que l’automobile serve autant par ses fonctions explicites qu’implicites, en avoir pour son argent et son usage, gagner en autonomie. Le leitmotiv Renault des années 80 (« une voiture à vivre ») doit très largement à cette auto. La R16 est une jolie voiture, pimpante et lumineuse, multimodale par l’articulation et le chargement par l’arrière de l’habitacle. Renault entretiendra dès lors deux voies parallèles entre la berline bicorps (la R16, duo de R20 et R30, R25 et Safrane par la suite) et les berlines tricorps à moteur à l’avant (R12 à partir de 1969, continuée par la R18 voire la la R21). Entre les deux s’ouvraient des gammes médianes puisant aux deux familles avec la R14 (1976) puis les R11 et R9. 1 850 000 R16 produites entre 1965 et fin 1979, en presque 20 années, ne disqualifient d’ailleurs pas le quasi million de R14 produites en moins de huit années (1976-1983). Les compactes comme la R14 sont issues de cette pensée de la mobilité traduite par la R16 et sa contemporaine Simca 1100 dans un autre segment.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Renault Dauphine 1093: 140 km/h sur le Banking !
Il y a des événements comme ça qui tombent pile poil dans la ligne éditoriale de Boîtier Rouge, et dans ces cas là, je saute sur l’occasion pour vous pondre ensuite une série d’articles aux petits oignons (du moins je l’espère). C’était le cas la semaine dernière grâce à Renault qui organisait le Renault Day suivi ensuite de démonstrations réservées aux journalistes sur le mythique anneau de Montlhéry pour fêter ses 115 ans de passion sportive. Au menu, Jean Ragnotti pour faire le show en Renault 5 Turbo Maxi, les Nervasport, Etoile Filante et 40 CV Sport comme à la parade, et tout une ribambelle de modèles sportifs du losange depuis l’après-guerre jusqu’à la fin des années 70 à piloter sur le célèbre circuit. Autant de modèles que je vous présenterai en détail. Pour inaugurer cette série, place à une voiture rare et mythique que j’ai donc pu conduire, la Dauphine 1093 !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 10/08/2022
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Renault Juvaquatre : la vieille dame qui ne voulait pas mourir
Installez-vous confortablement : nous allons vous conter l’épopée d’une survivante. Lancée peu d’années avant le second conflit mondial, la Juvaquatre a, contre toute attente, réussi à survivre bien au-delà de la plus tragique décennie du siècle, transportant jusqu’à l’orée des sixties la mémoire de l’avant-guerre, les remugles d’un pays disparu et le spectre de Louis Renault. Née sous la forme d’une petite voiture populaire et mal-aimée — mais adressant toutefois des clins d’œil appuyés à une certaine bourgeoisie —, l’auto s’est réincarnée dès la fin de la guerre en une humble servante, vétuste mais fidèle, corvéable à merci et qui a longtemps hanté les routes des campagnes françaises. Plus novatrice qu’on le croit, ayant longuement cherché son identité, la « Juva » aura connu plusieurs vies, au fil d’une destinée non écrite et donc forcément passionnante, ainsi qu’on va le voir…
02/08/2022
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Renault 25 : la puissance nostalgique des années 80 !
La Renault 25 est une voiture qui aura marqué les esprits dans les années 80. Après le duo de Renault 20 et 30, la 25 tranchait par sa modernité, que ce soit en matière de style ou d’équipements. Cx de haut niveau, ordinateur de bord, intérieur futuriste, la 25 semblait d’un autre monde, d’autant plus qu’elle pouvait parler, elle. À côté, la Peugeot 604 prenait un sacré coup de vieux, ne lui survivant que deux ans, laissant seule la 505 en haut de la gamme. Quand à la Citroën CX, elle ne devait qu’à son dessin futuriste et à sa suspension hydraulique de rester dans le coup ! Débarrassée d’une concurrence obsolète, la 25 put faire le plein de clients nationaux jusqu’à l’arrivée du duo 605 / XM malgré un démarrage calamiteux rendant la conquête internationale impensable.
28/07/2022
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Renault 12 : “Une Renault douce que conduisait ma maman”
Quitte à paraphraser Henri Salvador, la paisible Renault 12 a dû souvent être l’auto venant quérir les enfants à la porte des écoles, l’auto des promenades, l’auto de la famille. Au cours des années 60, par étapes, Renault renouvelait son offre et ouvrait des voies divergentes et complémentaires. Le tout à l’arrière était consommé, la multimodalité des R4 (1961), R6 (1968) et R16 (1965), la plus innovante, dépourvue de la connotation utilitaire de ces deux-là, devenait la dominante chez Renault. Lorsque la R12 paraît, en 1969, la R5 est en gestation depuis au moins deux années et ouvrira un nouveau segment qui perdure un demi-siècle plus tard. La R12 a eu une vocation affichée dès l’ouverture du projet en 1963. Sa simplicité de conception et sa qualité de fabrication devaient la rendre, non pas directement exportable, mais « assemblable » sur des marchés que l’on qualifierait aujourd’hui d’émergents. Le procédé n’était certes pas nouveau, Ford ou Fiat l’avaient fait avant-guerre en France par exemple. Mais l’idée d’une production multipliée et délocalisée sur des marchés prometteurs parce qu’en développement fit le fond de l’affaire de la R12, vers ce que l’on appelle aujourd’hui les Suds, mais aussi les  PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) ou les MPMO (Maghreb, Proche et Moyen-Orient). La nature même du projet de la Renault 12 dit sa modernité plutôt que sa ligne très sage mais très étudiée, ou ses cocasseries, comme le moyeu du volant de la TL en accordéon.
Jean-Jacques Lucas - 08/12/2020
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Renault 5 LS et TS : l’invention d’un style
Peut-on faire du tourisme et du sport en même temps ? Pour la Régie Renault, la réponse à cette question était manifestement positive et, après les 16, 12, 15 et 17, la petite 5 eut elle aussi droit à sa variante TS (née LS), lui conférant des performances sans rapport avec celles de ses sœurs de gamme. Haut de gamme fugitif et rapide, chaleureux et frêle, elle aura longuement écumé nos départementales dans le vrombissement familier d’un moteur dont la litanie a accompagné tant de nos anciens voyages. À présent, les survivantes sont tendrement choyées par les collectionneurs et évoluent avec la grâce précaire de spectres en sursis. Éclipsée par la gloire des Alpine, Turbo et Turbo 2, détruite sans vergogne des centaines de milliers de fois, c’est pourtant l’une des versions les plus intéressantes d’une gamme qui fut joyeusement foisonnante. En voici l’histoire…
Nicolas Fourny - 21/11/2020
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Renault : du logo interdit à la légende Vasarely
À l’orée des années 70, la Régie Renault est en pleine mutation. Tournant définitivement le dos à la propulsion pour se convertir au tout à l’avant, elle se lance dans une politique de nouveaux modèles dans l’air du temps. Utilisant le losange comme logo depuis 1925, celui-ci n’a connu que deux évolutions minimes, en 1946 et en 1959. Il est désormais temps de s’offrir une nouvelle image, plus en phase avec l’évolution de la société et de la gamme elle-même. C’est ainsi qu’un nouveau logo fait son apparition en 1971. Ce logo ne restera pas longtemps sur les capots de la marque : contesté par un sous-traitant, il disparaîtra l’année suivante pour laisser place en urgence à un logo de légende.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/09/2020
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Renault 4CV : une motte de beurre pour la Régie
S’il est une voiture symbolique du renouveau français de l’après-guerre, c’est bien la Renault 4CV. Développée pendant la guerre, c’est la première automobile “moderne” à sortir des usines hexagonales, dès 1947. Avec cette petite voiture parfaitement en phase avec son temps, Renault, fraîchement nationalisée, va prendre son envol sous la direction d’un patron visionnaire et charismatique, Pierre Lefaucheux, allant jusqu’à tenter de conquérir l’Amérique ou le Japon. Voici donc l’histoire de la première pierre de la Régie Nationale des Usines Renault (RNUR), la populaire Renault 4CV.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 26/09/2020
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Renault 4 F4 et F6 : la reine des fourgonnettes
Avec la Renault 4 lancée en 1961, Renault entrait dans le monde moderne avec une voiture pratique, économique, séduisante et apte à concurrencer la Citroën 2CV lancée 12 années plus tôt mais toujours en vogue en ville comme dans les campagnes. Et comme pour la 2CV, la Régie n’hésita pas à lancer, en même temps que sa berline, une version fourgonnette. Cette Renault 4 Fourgonnette, qui deviendra plus tard F4 et F6, allait connaître une carrière extraordinaire de longévité et devenir l’un des utilitaires préférés des Français.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/09/2020
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Renault Frégate : l’âge de Pierre
De nos jours, lorsqu’on leur demande d’énumérer les berlines haut de gamme développés par Renault depuis la Libération, la plupart des gens sont capables de mentionner la R 16 ou la R 25 — c’est-à-dire des modèles encore très présents dans la mémoire collective. En revanche, hormis une modeste fraction de passionnés du Losange ou, plus simplement, de fins connaisseurs de l’histoire automobile française, peu de monde s’intéresse au cas de la Frégate, aussi appréciée de ses laudateurs qu’elle est absolument ignorée par tous les autres. Son échec commercial, l’inconsistance de sa personnalité, ses flottements techniques et commerciaux ont été maintes fois relatés ; son héritage inexistant, tout comme son absence d’antériorité dans les annales de la Régie, ne permettent pas de la rattacher à un continuum historique clairement identifié. Pourtant, quand on prend le soin d’examiner son itinéraire et de saluer la mémoire de ceux qui l’ont conçue puis portée à bout de bras une bonne décennie durant, c’est un portrait inattendu qui apparaît ; celui d’une auto avant tout malchanceuse, certes inaboutie, mais non dépourvue de qualités. Il n’est pas inutile de s’interroger sur la place qu’il convient de lui réserver dans le cœur des collectionneurs d’aujourd’hui…
Nicolas Fourny - 24/08/2020
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Renault Dauphine : success story à la française
La Renault Dauphine, lancée en 1956, est une voiture charnière : à cheval entre les années 50 et 60, au style certes relativement moderne, mais encore empreint des rondeurs de l’époque précédente, elle semble le trait d’union entre l’après-guerre difficile et spartiate et les sixties un peu folles. Moins biscornue qu’une 4CV, et plus grande aussi, moins carrée qu’une Renault 8, elle a cependant marqué son époque comme le démontre, par exemple, la bande dessinée avec pour porte-étendard Gil Jourdan. Retour sur une petite gloire française qui ira jusqu’à tenter de conquérir l’Amérique.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 02/03/2020
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Renault Frégate : naufrage dans le haut de gamme
On ne peut pas réussir à tous les coups. Dans les années 50, Renault cartonne avec sa petite 4CV (qui sera même produite au Japon par Hino), mais son vaisseau amiral, la Frégate, galère dans le segment supérieur. Joliment dessinée et pétrie de qualité, la “grande” Renault n’aura jamais réussi à gommer ses erreurs de jeunesses ni à s’imposer face à une concurrence plus en phase avec la clientèle. Voici l’histoire de cette voiture un brin poissarde.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/10/2019
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Lotus Europe : coeur de Renault 16
Après avoir installé la marque Lotus avec la Mark VI puis la Seven et développé les ventes avec l’Elan, Colin Chapman se lance, au début des années 60, dans un nouveau projet : une sportive plus abordable que l’Elan, histoire d’élargir encore le potentiel de la petite marque anglaise. La Grande Bretagne connaissait Lotus, place désormais au continent, avec un modèle emblématique, l’Europe.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/01/2019
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Renault Juvaquatre Coupé : luxe, élégance et rareté
Il arrive parfois, dans ce drôle de métier de journaliste automobile, qu’on tombe sur des pépites à essayer, charmantes, amusantes à conduire et surtout très rares. La Renault Juvaquatre Coupé fait partie de ces pépites, une drôle de petite voiture que Renault Classic, à l’occasion des 120 ans de la marque, avait ressortie de ses réserves pour me permettre, ô joie, de la conduire aux alentours de Flins ! Cet adorable coupé, chacun aura pu le voir exposé au Salon Rétromobile, restauré à la perfection. Chacun aura pu aussi admirer sa ligne compacte et élégante en même temps. Mais il était temps d’en raconter l’histoire en détail.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 07/04/2018
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Renault 4 Bertin : une Smart avant l'heure
Ah Jean Bertin… un inventeur comme on en fait plus aujourd’hui, sorte de Géo Trouvetou français, la gueule de canard en moins ! Tout ce qui touchait à la mécanique et aux transports l’intéressait, sans exclusive. Et malgré son implication dans LA grande invention qui porte encore son nom, l’Aérotrain (lire aussi : Bertin Aérotrain), l’homme ne cessait de réfléchir à la mobilité, avec les moyens de son temps. Avec à la clé la Smart des sixties, la Renault 4 Bertin, qui ne verra jamais le jour autrement qu’en prototype unique, immatriculé s’il vous plaît.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 26/10/2017
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Peugeot 504 TN : le mythe argentin du Turismo Nacional
Depuis 1961, il existe en Argentine un championnat automobile particulier, qui passionne les foules, le Turismo Nacional ! Sa philosophie est assez étonnante, et pourtant tellement logique : « tu auto tambien corre » (ce qui, en français, se résume ainsi : ta voiture courre aussi). Et oui, il fallait y penser mais il s’agit là d’un championnat où l’argentin moyen peut s’identifier, ce qui explique sa grande popularité. En outre, les voitures participant à ce championnat doivent être relativement peu modifiée par rapport au véhicule de série permettant l’homologation, entraînant ainsi le lancement de versions sportives sur le marché. C’est ainsi qu’est née la Peugeot 504 TN (pour Turismo Nacional) en 1978.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 09/09/2017
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Renault 11 Electronic : la K2000 française
« Les exploits d’un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Le chevalier et sa monture ! Un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d’un monde cruel et impitoyable. »
Quentin Roux - 18/07/2017
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Volkswagen Typ 147 Kleinlieferwagen : le Fridolin de la Deutsche Post
T’es célibataire, t’es pas surfeur, et tu veux un van si possible siglé du V et du W, tout en étant un peu original ? Oublie le Combi si mainstream, et mets toi en chasse d’un truc plus BR encore. Un truc affectueusement surnommé Fridolin qui épatera tout le monde tout en montrant combien tu es cool : le Volkswagen Typ 147 Kleinlieferwagen.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/07/2017
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Willys Jeep Gala Surrey (DJ-3A) : la voiture de plage d'Elvis
La Jeep Willys sent d’habitude la sueur, la testostérone, ou l’huile. L’image d’Epinal la montre débarquant sur une plage en Normandie, bardée de GI’s prêts à en découdre avec une horde de nazis en Kubelwagen. Une Willys, ça doit être kaki, avec pour seule fantaisie une étoile blanche sur le capot. Pourtant, il existe une Willys qui pourrait bien casser le mythe : avec seulement deux roues motrices, peinte dans des couleurs acidulées, la Gala Surrey est l’anti-Jeep absolue.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 13/07/2017
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Peugeot 504 Loisirs : le "Rancho" d'Heuliez
A la fin des années 70, en France, on a pas de pétrole mais on a des idées. C’est ainsi que Matra, allié à Simca, avait flairé le bon filon : transformer un véhicule utilitaire en véhicule de loisir, sorte de SUV avec 20 ans d’avance, et donner naissance à une voiture iconique pour ceux de ma génération, la Rancho (lire aussi : Matra-Simca-Talbot Rancho). Du côté d’Heuliez, on commence sérieusement à proposer aux constructeurs de tout bord des prototypes pouvant déboucher sur une production en petite série. Le rachat de Chrysler-Europe par PSA en cours de finalisation va donner des idées au carrossier des Deux-Sèvres : offrir sur un plateau un équivalent au Rancho, soit pour le remplacer, soit pour le compléter chez Peugeot. En 1979, Heuliez dévoile donc la Peugeot 504 Loisirs.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/07/2017
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Authi Mini: des anglaises à Pampelune
Aujourd’hui nous sommes samedi, et j’avais envie de vous faire découvrir une petite marque espagnole, pour changer : Authi, pour Automoviles de Turismo Hispano Ingleses. Vous ne connaissiez pas ? Moi non plus, mais Authi (plus souvent nommée aussi Leyland-Authi) l’est pourtant des passionnés de la Mini puisque le constructeur espagnol la produira tout comme Innocenti en Italie.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/03/2017
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Hino Contessa : une japonaise aux origines françaises
Contrairement aux idées reçues, les voitures françaises ont connu leur petit succès au Japon. Enfin au moins l’une d’entre elle, la Renault 4CV. Elle sera en effet produite par le constructeur nippon Hino sous licence entre 1953 et 1961 (lire aussi: Hino-Renault 4CV). Hino devra beaucoup à Renault pour sa première incursion dans l’automobile, mais les relations entre les deux constructeurs tourneront court, la brouille entraînant même la fin de leur collaboration en 1957. Pourtant, Hino continuera tranquillement à produire sa 4CV sans plus jamais payer de royalties. Pire, cette première voiture donnera naissance à une seconde, la Contessa, dont les origines Renault sont évidentes, notamment sur la première génération dite « PC ».
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/03/2017
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Renault 18 : bienvenue dans les années 80
Malgré ma forte inclination pour les voitures de Sochaux, pour des raisons familiales (on était Peugeot ou Renault de père en fils), j’ai toujours regardé la Renault 18 avec une certaine envie. La faute sans doute à cette R18 dans laquelle je me rendais à Louveciennes pour un week-end chez mon ami Alexis, une TX avec l’option « cuir » qui me faisait vraiment de l’effet (la 305 de mon père, et son intérieur velours, me semblait tout à fait cheap, lire aussi : Peugeot 305). Et puis avouons-le, par rapport à la Peugeot, ou à la Renault 12 qu’elle remplaçait, elle paraissait vraiment moderne.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 02/03/2017
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