TRIUMPH en vente

Fondée en 1897, Triumph a commencé par produire des bicyclettes, puis des motos, avant d’en venir à la production d’automobiles à partir de 1921. L’entreprise a fait faillite en 1939 avant de renaître après son rachat par Standard en 1944.

La société Triumph a commencé à produire des motos à partir de 1902. En 1936, l’activité de production de motos a été vendue pour constituer l’entité Triumph Engineering, devenue Triumph Motorcycles en 1983 et demeurée indépendante de la branche automobile depuis lors.

C’est en 1981 qu’est produit le dernier roadster Triumph, une TR7. La même année, le groupe British Leyland, propriétaire de la marque, en vertu d’un accord conclu avec Honda, commence à produire une version rebadgée de la Honda Ballade, baptisée Triumph Acclaim. La production de celle-ci s’arrête en 1984, marquant la fin définitive de la marque Triumph en tant que constructeur automobile.

Si Triumph a également produit des berlines et des breaks, ce sont bien sûr les roadsters et les cabriolets de la marque qui remportent le plus de suffrages, qu’il s’agisse de la série des TR ou des modèles moins coûteux (Spitfire ou Herald). N’oublions pas l’atypique Stag à moteur V8, produite de 1970 de 1977.

Les cotes des Triumph sont très variables selon les modèles. Si la rare TR5, associant le design originel de Michelotti au moteur six-cylindres, peut dépasser les 40 000 euros, les TR4 et TR6 peuvent s’échanger pour moins de 30 000 euros. Selon la cote LVA, comptez 24 000 euros pour un cabriolet Stag. Du côté des berlines, l’attachante Dolomite Sprint, dotée d’un moteur 16 soupapes, peut être à vous pour moins de 15 000 euros.

La philosophie générale des Triumph, à quelques exceptions près, a abouti à des voitures dépourvues de complexité mécanique particulière, ce qui en simplifie l'entretien. Il subsiste néanmoins des précautions à prendre à certains égards.

• Historique du véhicule : vérifiez que le carnet d’entretien a été dûment rempli et que toutes les interventions ont été réalisées par des ateliers compétents, spécialisés dans les automobiles anglaises. L'idéal est bien sûr de disposer d'un historique complet depuis la sortie d'usine de la voiture.
• État général et inspections spécifiques : une inspection approfondie par un spécialiste peut s'avérer nécessaire, en particulier pour les modèles les plus fragiles, tels que la Dolomite Sprint ou le cabriolet Stag. Toutefois, compte tenu de l'âge de ces autos, le premier point de préoccupation concerne la corrosion éventuelle de la carrosserie et de certains éléments structurels.
• Coûts d’entretien et de réparation : l'entretien courant n'est pas onéreux pour ces autos. Une réfection mécanique complète peut cependant s'avérer coûteuse, mais une telle éventualité est rare, compte tenu de la solidité mécanique de la plupart des modèles.
• Fiabilité et éléments à risque : si les moteurs sont généralement solides, tel n'est pas le cas du circuit électrique, souvent facétieux sur les Triumph anciennes. Veillez aussi au bon état du circuit de refroidissement et du système d'injection sur les TR5 et TR6.

En respectant toutes ces précautions, vous vous prémunissez contre les déconvenues éventuelles qui pourraient survenir à la suite d'une décision d'achat trop précipitée.

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