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Renault 12 : “Une Renault douce que conduisait ma maman”

Quitte à paraphraser Henri Salvador, la paisible Renault 12 a dû souvent être l’auto venant quérir les enfants à la porte des écoles, l’auto des promenades, l’auto de la famille. Au cours des années 60, par étapes, Renault renouvelait son offre et ouvrait des voies divergentes et complémentaires. Le tout à l’arrière était consommé, la multimodalité des R4 (1961), R6 (1968) et R16 (1965), la plus innovante, dépourvue de la connotation utilitaire de ces deux-là, devenait la dominante chez Renault. Lorsque la R12 paraît, en 1969, la R5 est en gestation depuis au moins deux années et ouvrira un nouveau segment qui perdure un demi-siècle plus tard. La R12 a eu une vocation affichée dès l’ouverture du projet en 1963. Sa simplicité de conception et sa qualité de fabrication devaient la rendre, non pas directement exportable, mais « assemblable » sur des marchés que l’on qualifierait aujourd’hui d’émergents. Le procédé n’était certes pas nouveau, Ford ou Fiat l’avaient fait avant-guerre en France par exemple. Mais l’idée d’une production multipliée et délocalisée sur des marchés prometteurs parce qu’en développement fit le fond de l’affaire de la R12, vers ce que l’on appelle aujourd’hui les Suds, mais aussi les  PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) ou les MPMO (Maghreb, Proche et Moyen-Orient). La nature même du projet de la Renault 12 dit sa modernité plutôt que sa ligne très sage mais très étudiée, ou ses cocasseries, comme le moyeu du volant de la TL en accordéon.
Jean-Jacques Lucas - 08/12/2020
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Renault Clio I : le losange contre-attaque

En 1984, la Supercinq jouait sur l’héritage et l’image de la Renault 5 tout en s’offrant un nouveau châssis (celui des 9 et 11 raccourci). En 1990, ce fut l’inverse avec une Clio reprenant les dessous de sa devancière tout en changeant radicalement de style et en rompant avec la numérotation chère à Renault (déjà ébranlée par la Fuego, l’Espace ou l’Express mais à la gamme encore majoritairement chiffrée). Rapidement, la nouvelle petite citadine du Losange va s’imposer face à une 205 vieillissante, grâce à un look dans l’air du temps et à une gamme habilement taillée pour ratisser large. En presque dix ans, 4 millions d’exemplaires trouveront preneurs et imprimeront le réflexe Clio pour les vingt années suivantes à l’heure de l’achat d’une citadine.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 01/12/2020
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Renault 5 LS et TS : l’invention d’un style

Peut-on faire du tourisme et du sport en même temps ? Pour la Régie Renault, la réponse à cette question était manifestement positive et, après les 16, 12, 15 et 17, la petite 5 eut elle aussi droit à sa variante TS (née LS), lui conférant des performances sans rapport avec celles de ses sœurs de gamme. Haut de gamme fugitif et rapide, chaleureux et frêle, elle aura longuement écumé nos départementales dans le vrombissement familier d’un moteur dont la litanie a accompagné tant de nos anciens voyages. À présent, les survivantes sont tendrement choyées par les collectionneurs et évoluent avec la grâce précaire de spectres en sursis. Éclipsée par la gloire des Alpine, Turbo et Turbo 2, détruite sans vergogne des centaines de milliers de fois, c’est pourtant l’une des versions les plus intéressantes d’une gamme qui fut joyeusement foisonnante. En voici l’histoire…
Nicolas Fourny - 21/11/2020
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Renault Supercinq (Super 5) : quand Renault faisait du BMW

Comment ça, du BMW ? Oui Môssieur, et encore aurais-je pu dire de l’Audi puisque la Supercinq se la jouait finaude, améliorant le dessin presque parfait de la Renault 5 première du nom (qui restera son nom officiel, quelle que soit la génération). Supercinq, Super 5, R5 ? Renault n’a jamais été définitif sur l’appellation réelle de cette Renault 5 améliorée et subtilement redessinée par Gandini. Une chose est sûre : comme les marques allemandes un peu plus tard, il s’agissait de capitaliser sur le passé tout en entrant discrètement dans la modernité. Force est de constater que le travail feutré du carrossier/styliste italien s’avéra payant puisque l’identité de la R5 de 1972 resta bien présente sous une robe plus moderne : la Supercinq (ou Super 5, voire Renault 5 de deuxième génération).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 31/10/2020
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Renault : du logo interdit à la légende Vasarely

À l’orée des années 70, la Régie Renault est en pleine mutation. Tournant définitivement le dos à la propulsion pour se convertir au tout à l’avant, elle se lance dans une politique de nouveaux modèles dans l’air du temps. Utilisant le losange comme logo depuis 1925, celui-ci n’a connu que deux évolutions minimes, en 1946 et en 1959. Il est désormais temps de s’offrir une nouvelle image, plus en phase avec l’évolution de la société et de la gamme elle-même. C’est ainsi qu’un nouveau logo fait son apparition en 1971. Ce logo ne restera pas longtemps sur les capots de la marque : contesté par un sous-traitant, il disparaîtra l’année suivante pour laisser place en urgence à un logo de légende.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/09/2020
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Renault 4CV : une motte de beurre pour la Régie

S’il est une voiture symbolique du renouveau français de l’après-guerre, c’est bien la Renault 4CV. Développée pendant la guerre, c’est la première automobile “moderne” à sortir des usines hexagonales, dès 1947. Avec cette petite voiture parfaitement en phase avec son temps, Renault, fraîchement nationalisée, va prendre son envol sous la direction d’un patron visionnaire et charismatique, Pierre Lefaucheux, allant jusqu’à tenter de conquérir l’Amérique ou le Japon. Voici donc l’histoire de la première pierre de la Régie Nationale des Usines Renault (RNUR), la populaire Renault 4CV.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 26/09/2020
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Renault 4 F4 et F6 : la reine des fourgonnettes

Avec la Renault 4 lancée en 1961, Renault entrait dans le monde moderne avec une voiture pratique, économique, séduisante et apte à concurrencer la Citroën 2CV lancée 12 années plus tôt mais toujours en vogue en ville comme dans les campagnes. Et comme pour la 2CV, la Régie n’hésita pas à lancer, en même temps que sa berline, une version fourgonnette. Cette Renault 4 Fourgonnette, qui deviendra plus tard F4 et F6, allait connaître une carrière extraordinaire de longévité et devenir l’un des utilitaires préférés des Français.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/09/2020
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Renault Frégate : l’âge de Pierre

De nos jours, lorsqu’on leur demande d’énumérer les berlines haut de gamme développés par Renault depuis la Libération, la plupart des gens sont capables de mentionner la R 16 ou la R 25 — c’est-à-dire des modèles encore très présents dans la mémoire collective. En revanche, hormis une modeste fraction de passionnés du Losange ou, plus simplement, de fins connaisseurs de l’histoire automobile française, peu de monde s’intéresse au cas de la Frégate, aussi appréciée de ses laudateurs qu’elle est absolument ignorée par tous les autres. Son échec commercial, l’inconsistance de sa personnalité, ses flottements techniques et commerciaux ont été maintes fois relatés ; son héritage inexistant, tout comme son absence d’antériorité dans les annales de la Régie, ne permettent pas de la rattacher à un continuum historique clairement identifié. Pourtant, quand on prend le soin d’examiner son itinéraire et de saluer la mémoire de ceux qui l’ont conçue puis portée à bout de bras une bonne décennie durant, c’est un portrait inattendu qui apparaît ; celui d’une auto avant tout malchanceuse, certes inaboutie, mais non dépourvue de qualités. Il n’est pas inutile de s’interroger sur la place qu’il convient de lui réserver dans le cœur des collectionneurs d’aujourd’hui…
Nicolas Fourny - 24/08/2020
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Renault 12 Gordini : le poison de l’héritage

La Renault 12 fait partie de ces autos à l’histoire tentaculaire et au parcours mouvementé. Parfois inattendues, ses identités auront été multiples, de la familiale rustique au break 4×4 Sinpar, en passant par d’improbables spécialités roumaines concoctées par le Dacia de l’autre siècle — on a même vu quelques exemplaires d’un inénarrable coupé Sport arpenter les routes de Valachie ou des Carpathes ! Cependant, et de façon paradoxale, la 12 la plus mythique, la plus désirable, la plus recherchée par les collectionneurs d’aujourd’hui fut aussi, de son vivant, l’une des machines les plus dédaignées et les plus incomprises de son temps. Il s’agit bien sûr de la version Gordini, sur les mânes de laquelle bien des petrolheads du XXIème siècle s’attendrissent ; et il n’est pas inutile d’explorer le destin atrophié de cette étrange automobile, dont les caractéristiques ne connaissent pas d’équivalent dans la production de l’ex-Régie.
Nicolas Fourny - 29/06/2020
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Kit-cars : scandaleuses françaises !

Deux litres, deux roues motrices… Rien de très excitant ? Pourtant, les kits-cars restent dans les mémoires comme de formidables machines, aussi spectaculaires que sexy. Et pour ne rien gâcher à notre plaisir, les Français ont su profiter de cette sous-classe pour surclasser l’élite de la catégorie reine dans la deuxième moitié des années 1990. Scandale !
Julien Hergault - 22/06/2020
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Renault Dauphine : success story à la française

La Renault Dauphine, lancée en 1956, est une voiture charnière : à cheval entre les années 50 et 60, au style certes relativement moderne, mais encore empreint des rondeurs de l’époque précédente, elle semble le trait d’union entre l’après-guerre difficile et spartiate et les sixties un peu folles. Moins biscornue qu’une 4CV, et plus grande aussi, moins carrée qu’une Renault 8, elle a cependant marqué son époque comme le démontre, par exemple, la bande dessinée avec pour porte-étendard Gil Jourdan. Retour sur une petite gloire française qui ira jusqu’à tenter de conquérir l’Amérique.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 02/03/2020
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Renault 21 : back to the eighties !

Au milieu des années 80, il se passait de drôles de trucs en France : après Ghostbusters en 84, Retour vers le Futur en 1985, Renaud lançait Miss Maggy (quel déglingo) en 1985 et Renault la R21 l’année suivante. Voyage Voyage. Comme une boule de flipper, la régie se voyait déjà conquérir l’Amérique (et ses états d’âme) avant de se rendre compte qu’elle avait déjà tout fumé les Craven-A, tandis que le voisin sochalien lançait sur le marché sa 405, un sacré numéro elle aussi ! Clac fait le verre en tombant sur le lino ! La guerre était déclarée…
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 02/12/2019
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Renault Frégate : naufrage dans le haut de gamme

On ne peut pas réussir à tous les coups. Dans les années 50, Renault cartonne avec sa petite 4CV (qui sera même produite au Japon par Hino), mais son vaisseau amiral, la Frégate, galère dans le segment supérieur. Joliment dessinée et pétrie de qualité, la “grande” Renault n’aura jamais réussi à gommer ses erreurs de jeunesses ni à s’imposer face à une concurrence plus en phase avec la clientèle. Voici l’histoire de cette voiture un brin poissarde.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/10/2019
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Renault 19 16s : le plaisir bon marché

Avec la 19, Renault remplaçait son duo de 9 et 11 par une berline de gamme moyenne à hayon toujours discrète mais dont le saut qualitatif était flagrant. Dans le viseur de la Régie, l’Allemagne, son haut degré d’exigence mais aussi son marché, l’un des plus gros d’Europe. Mais contrairement à ses habitudes, Renault abandonnait le turbo pour sa version sportive afin de se ranger (comme Peugeot avec sa 309 GTI-16) du côté des 16 soupapes. Ainsi naquit la Renault 19 16s (ou 16v selon les marchés) en 1990.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/10/2019
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Renault Espace I : le coup de génie de Matra

On peut ne pas aimer les monospaces pour leur image de boîte à 4 roues pas sportive pour un sou, mais il faut bien reconnaître que, contrairement aux SUV, cette catégorie d’automobiles répondait à un besoin, au point d’envahir le marché après des débuts laborieux. Renault fut le pionnier du genre en lançant en 1984 l’Espace qui deviendra rapidement l’exemple à suivre en Europe. Petite histoire du “van” à la française.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/07/2019
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Alpine V6 Turbo “GTA” : pour corriger le tir

En 1985, Renault-Alpine stoppe la carrière de l’A310 après 15 ans de bons et loyaux services. La Régie n’oublie pas pour autant de lui donner une héritière, la V6 GT (parfois appelée officieusement GTA) joliment dessinée par Gérard Godfroy chez Heuliez, qui dans la foulée créera la Venturi. Un an plus tard, Renault présente enfin la version V6 Turbo forte de 40 chevaux supplémentaires et enfin prête à attaquer une concurrence féroce.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 24/04/2019
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Lotus Europe : coeur de Renault 16

Après avoir installé la marque Lotus avec la Mark VI puis la Seven et développé les ventes avec l’Elan, Colin Chapman se lance, au début des années 60, dans un nouveau projet : une sportive plus abordable que l’Elan, histoire d’élargir encore le potentiel de la petite marque anglaise. La Grande Bretagne connaissait Lotus, place désormais au continent, avec un modèle emblématique, l’Europe.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/01/2019
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Renault Alliance GTA : la sportive de la dernière chance

L’épopée américaine de Renault se terminait en eau de boudin en 1987 : après l’assassinat tragique de Georges Besse en 1986, dernier rempart de la stratégie de la régie aux USA, il fallait au plus vite remettre l’entreprise à flot. Cette mission revint à Raymond Lévy qui ne fit pas dans la dentelle. Pressé par les résultats, Lévy s’empressa de scier la branche américaine, sans attendre le fruit des investissements consentis pour AMC et Jeep. Pourtant, lors de cette dernière année sous la bannière française, l’usine de Kenosha allait sortir une dernière évolution de la Renault Alliance, une « petite sportive à l’européenne » dénommée Renault GTA !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 25/10/2018
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Le Berex : au coeur d'Alpine et des Renault sportives des années 80

Le nom de Berex est un mythe pour qui connaît bien l’automobile française des années 80, mais pour beaucoup, l’existence de ce bureau d’étude est un mystère. Jamais mis sous le feu des projecteurs, le Bureau d’Etude et de Recherches Exploratoires fut pourtant un maillon essentiel des Renault sportives et des Alpines entre 1979 et 1992. Entouré de mystère, le Berex fut non seulement de tous les projets sportifs destinés à la route, mais aussi l’initiateur de prototypes jamais validés. Voici un petit aperçu de son histoire, forcément remplie de trous et de vides que seuls les membres de cette équipe soudée pourraient combler.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/10/2018
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Bognor Diva : le Niva blindé sud-américain

Voilà quelques temps que je voulais vous parler du Bognor Diva, émanation uruguayenne et blindée du fameux Lada Niva (lire aussi : Lada Niva). Les informations parcellaires et le manque de photos me firent reculer jusqu’à ce que je remette enfin l’ouvrage sur le métier. Sans différence notable, le Diva ressemble à un Niva, sauf un petit logo Diva à l’arrière (cf. photo), ce qui explique qu’il soit difficile d’en trouver des photos « labellisées Bognor ». Pour le reste, voici l’histoire des Diva, et par ricochet de son fabricant, Oferol-Bognor.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/05/2018
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MG ZR Express Van : pour livraison rapide

Un utilitaire qui s’appelle Express, cela n’a rien d’original : les plus chauvins d’entre nous se rappelleront leurs souvenirs d’enfance ou de jeunes professionnels avec le Renault Express (lire aussi : Renault Express); d’autres, plus pointus ou plus fous, c’est selon, se souviendront que ce fut le nom du cousin des Peugeot J5, Fiat Ducato, Citroën C25 ou Alfa Romeo AR6, le dernier modèle à porter le nom de Talbot (lire aussi : Talbot Express). Ce qui est sûr en revanche, c’est que la MG ZR Express n’aura pas marqué les esprits alors qu’elle proposait pourtant d’allier sportivité, prestige du blason et praticité : un concept qui finalement n’entrera pas dans l’histoire.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 22/05/2018
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CAR Système JP4 : une Renault 4 tendance Buggy

Il est des voitures qui, malgré une diffusion confidentielle, réussissent le tour de force de marquer toute une génération de bambins (celle des années 80) et toute une région (le sud de la Bretagne). C’est le cas de la JP4 fabriquée par la société CAR Système, basée à Redon. Malgré 3 dépôts de bilan en 9 ans, et une reconnaissance tardive de Renault, la JP4 aura fait son petit effet une décennie durant, et encore aujourd’hui puisque son apparition sur les routes morbihannaises ou bauloises provoque encore l’étonnement des passants.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 11/05/2018
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Nissan Prairie (M10) : un temps d'avance

On peut toujours débattre sur l’idée du monospace, du Chrysler Voyager ou du Renault Espace (qui, tous les deux, sont liés, oui oui, lire aussi : les origines anglo-saxonnes du Renault Espace), de l’oeuf ou de la poule, mais je remarque une chose : parmi mes Majorettes de années 80 (lire aussi : Majorette), le seul « truc » du même genre vendu sur les étalages se paraissait d’un vert bouteille étonnant, et n’avait rien d’américain ou d’européen. Le Nissan Prairie n’était pas un monospace à proprement parlé, parce qu’il gardait un museau très conventionnel, mais son aménagement intérieur, sa « hauteur de plafond » et sa modularité le plaçait d’emblée dans la catégorie.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 29/04/2018
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Renault Juvaquatre Coupé : luxe, élégance et rareté

Il arrive parfois, dans ce drôle de métier de journaliste automobile, qu’on tombe sur des pépites à essayer, charmantes, amusantes à conduire et surtout très rares. La Renault Juvaquatre Coupé fait partie de ces pépites, une drôle de petite voiture que Renault Classic, à l’occasion des 120 ans de la marque, avait ressortie de ses réserves pour me permettre, ô joie, de la conduire aux alentours de Flins ! Cet adorable coupé, chacun aura pu le voir exposé au Salon Rétromobile, restauré à la perfection. Chacun aura pu aussi admirer sa ligne compacte et élégante en même temps. Mais il était temps d’en raconter l’histoire en détail.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 07/04/2018
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Romorantin : de la fabrique Normant à la Matra 530, histoire d'une usine solognote (1ère partie)

Pour le passionné, Romorantin-Lanthenay se mélange avec Matra, l’Espace et l’Avantime. Pour le solognot, on parle encore de la « fabrique Normant », réhabilitée l’année dernière sous ce patronyme plus que de « l’usine Matra », le poids de l’histoire sans doute, et pour effacer la douloureuse agonie de Matra Automobile « lâchée » par Renault en 2003. Pour le pointu, l’histoire est plus compliquée, mêlant aussi bien les filatures Normant, René Bonnet, Matra et ses missiles, Chassagny, Floirat et Lagardère, Europe 1, Simca, PSA, pour finir sur l’aventure de l’Espace avec Renault ! Une aventure industrielle riche en rebondissements que nous allons vous conter aujourd’hui au travers de la fameuse fabrique « Hennebique », comme on la surnomme affectueusement à « Romo » !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 06/04/2018
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Alpine A110 Pure et Légende : deux berlinettes, deux ambiances

Puisque, en ce moment, je fais le tour de tout ce que Genève compte de voitures très « BR », il était temps de parler des « nouveautés » du stand Alpine, avant de poursuivre notre visite virtuelle. Après avoir pesté souvent sur la marque pendant sa période de développement, j’avais été totalement séduit en conduisant la nouvelle A110 (lire aussi : l’essai de l’Alpine A110 ). Aujourd’hui, la marque révèle en terre helvétique la gamme qui succédera à la Première Edition dont les 1955 exemplaires sont en cours de production et dont le premier modèle vient d’être livré à Grenoble : l’A110 Pure en entrée de gamme, et l’A110 Légende pour plus de confort.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 07/03/2018
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Renault Clio 1 1.9D : la solution contre la sur-vitesse

Il faut parfois puiser dans son quotidien pour trouver la solution au problème de la vitesse au volant. C’est en constatant le problème d’embrayage de la Citroën C5 de ma mère (lire aussi : Citroën C5 1 phase 2) et en l’emmenant chez mon garagiste que j’ai eu la joie de rencontrer la Clio 1 1.9D en voiture de prêt. Une voiture « qu’elle est bien pour dépanner » mais aussi qui procure des sensations disparues aujourd’hui : la joie de rouler, tout simplement.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/12/2017
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Renault s'offre 40 % du magazine Challenges

Le 13 décembre 2017, Renault a annoncé une drôle de décision : la prise de participation à hauteur de 40 % des actions du magazine économique Challenge, et de ses « frères » Sciences et Avenir, La Recherche, L’Histoire et Historia (seul le Nouveau Magazine Littéraire n’est pas concerné par l’accord). Les Editions Croque Future et Sophia, tout en restant sous le contrôle de Claude Perdriel (60 %), accueillent donc un étonnant nouvel actionnaire.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/12/2017
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Renault Clio S : l’accès au sport

Regarder avec un œil attentif les déclinaisons d’un véhicule à un instant T donne une bonne indication du rapport de la société à l’automobile au même moment. Or, en 1993, la gamme Clio est proprement sidérante pour le conducteur d’aujourd’hui, avec pas moins de 4 modèles différents identifiés sportifs : le top du top, la Williams, à cette époque encore série limitée (lire aussi : Clio Williams), puis, un cran en dessous, la 16S (lire aussi : Clio 16S), puis, encore plus bas, la RSI, et enfin, celle qui nous intéresse aujourd’hui, la S.
05/12/2017
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Talbot Horizon Groupe B : fleur de Lotus

Ah le Groupe B… Cette catégorie qui a offert tant de voitures aux performances ahurissantes. Est-il encore besoin de revenir sur l’Audi Quattro Sport (lire aussi : Audi Quattro Sport) ou la 205 Turbo 16 (lire aussi : Peugeot 205 Turbo 16) ? Bien évidemment non, mais penchons-nous sur un développement avorté, non pas à cause de la fin prématurée de la catégorie, mais à cause la concurrence interne : la Talbot Horizon (lire aussi : Talbot Horizon).
03/11/2017
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Alpine A110 Cup : seulement 270 chevaux !

Pour une surprise, c’est une surprise : si l’Alpine A110 Cup a bel et bien été présentée aujourd’hui, c’est avec un moteur de « seulement » 270 chevaux.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 26/10/2017
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