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Renault Twingo : la 4L des années 90 !
Au risque de déplaire aux puristes, la Twingo est pour moi la Renault 4 des années 90. Je suis persuadé que chacun d’entre nous à des souvenirs en Twingo. Je me rappelle d’ailleurs d’un voyage pour un mariage près d’Evian et du lac Léman à bord de cette petite Renault. Dans les montées de l’autoroute aux alentours de Nantua, je voyais le compteur digital perdre un à un ses km/h pour passer inéxorablement de 130 à un pénible 80 en haut de pente, alors que nous n’étions que deux dans la voiture. Difficile d’entendre Bowie chanter Space Oddity tant le Cléon fonte faisait du bruit.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/08/2022
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Opel Tigra : une occasion à saisir ?
Il existe des voitures dont on ne sait pas trop quoi penser. C’est le cas pour moi de l’Opel Tigra « 1ère génération » produite entre 1994 et 2000. Aujourd’hui, son style un peu mou me laisse dubitatif, alors qu’en 1994, j’avais été assez enthousiaste. Il faut dire que c’était assez culotté et novateur de la part du constructeur allemand de sortir un dérivé « coupé » de sa petite Corsa B apparue en 1993. Il semblerait qu’à cette époque, Opel voulait clairement redorer son blason, en proposant la Calibra dès 1990 ou l’Omega Lotus à la même époque.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/08/2022
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Oldsmobile Aurora : l’erreur fatale
Dans les années 90, GM, encore auréolée de son titre de 1er constructeur mondial, commençait à s’apercevoir qu’il s’agissait d’un trompe l’oeil, comme les chiffres de sa division Oldsmobile le montraient bien : en 1985, la marque doyenne dépassait le million d’exemplaires, alors qu’au début des années 90, elle vendait à peine 500 000 voitures. Autant dire que pour GM, il devennait urgent d’agir pour relancer Oldsmobile. Pour ce faire, elle lancera une étrange voiture, symptomatique de la gestion erratique de GM, l’Aurora.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 21/08/2022
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Peugeot 306 cabriolet : belle du Seigneur
Pour les amateurs de Peugeot, la seconde moitié des années 1990 aura indéniablement été une séquence heureuse. À ce moment-là, au cœur d’une gamme bien plus étendue qu’aujourd’hui, la firme sochalienne proposait un coupé (vous avez reconnu la 406) et un cabriolet parmi les plus gracieux des constructeurs généralistes. C’est à ce dernier que nous nous intéressons aujourd’hui ; une fois privée de son toit, l’honnête berline compacte qu’était la 306 s’était muée en une authentique créature de rêve dont même les défauts participaient au charme. « Quand on la voit on la veut », tel était, en 1994, le slogan de la campagne publicitaire de lancement du modèle — et, pour une fois, l’argumentaire n’était pas excessif dans sa formulation. Difficile, en effet, de résister à ce vocabulaire esthétique empreint tout à la fois de classicisme et de modernité, et qui, de surcroît, ne s’exprimait pas au détriment d’une réelle polyvalence d’usage, laquelle, aujourd’hui encore, fait de cette auto un daily driver plus que recommandable…
Nicolas Fourny - 19/08/2022
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Facel Vega FV / FV1 : le prestige à la française
Après avoir produit une petite série de Bentley Mark IV recarrossée et nommée Cresta à la fin des années 40, Jean Daninos, patron des Forges et Ateliers de Construction de l’Eure-et-Loir (FACEL), décide de prolonger l’expérience avec la Cresta II en 1951 (elle aussi sur base Bentley). Petit à petit, il se forge une conviction : il y a de la place pour un nouveau constructeur de voitures de prestige, puissantes et statutaires, alors que Delahaye ou Bugatti se meurent à petit feu. C’est décidé, Jean Daninos produira sa voiture sous le nom de Vega, trouvé par son écrivain de frère, Pierre. C’est ainsi que naîtra la Vega construite par Facel, plus connue sous le nom de FV puis FV1.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Volkswagen Golf IV R32 : le sport en série limitée
En général, je ne suis pas un fan des Volkswagen Golf modernes… Je me suis arrêté à la Série 3 VR6 (lire aussi : Volkswagen Golf III VR6), et j’ai cessé de regarder avec envie les compactes de Wolfsburg. Trop embourgeoisées, trop lisses, trop fades, elles ne me font vraiment pas envie (mais ce n’est que mon ressenti, n’y voyez pas une attaque en règle contre VW).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Jaguar XJC : l’étoile filante de la gamme XJ
Depuis la disparition de la XJC fin 1977 (année modèle 1978), Jaguar n’a plus jamais lancé de dérivé coupé de sa berline XJ, et c’est bien dommage. En effet, l’idée d’un grand coupé bourgeois mais sportif, dérivé d’une berline de luxe, collait tout à fait avec l’image de Jaguar. Sans doute l’échec de ce premier modèle a-t-il rendu prudente la marque anglaise, qui depuis préfère proposer des coupés différents (l’XJS, lire aussi : Jaguar XJ-S), la XK ou aujourd’hui la F-Type (lire aussi: Jaguar F-Type).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Nissan GT-R (R35) : supercar déguisée en muscle car
Faire une supercar qui n’en a pas l’air ? C’est le pari fou de Nissan avec son étonnante GT-R, sortie fin 2007, et qui a révolutionné le petit monde de la voiture sportive extrême. Certes, son look de gros coupé body buildé et un poil tuné en aura décontenancé plus d’un (notamment ceux n’ayant pas vraiment d’affinités avec la culture automobile japonaise) mais force est de constater que la Nissan GT-R, c’est de la dynamite pour un tarif quasiment inférieur de moitié par rapport à ses concurrentes européennes. En quelques années, la GT-R est devenue un mythe aux yeux de nombreux amateurs.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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MG Midget : adorable lilliputienne
Sportif, roadster, et anglais. La Sainte Trinité pour beaucoup de collectionneurs, qui se couple avec un budget raisonnable tant le choix est large : Healey, Sunbeam, Triumph… et, bien sûr, les MG. La branche sportive de Morris, dont la réputation est née à la faveur de ces petits roadsters adorés des GI’s américains qui les ont ramenés en masse au pays. Après les avoir laissés sans descendance pendant quelques années, MG va revenir sur le devant de la scène avec la série des Midget.
Maxime Mouliney - 19/08/2022
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Porsche : de 901 à 911, les vraies raisons de la colère de Peugeot
Demandez à n’importe quel amateur de voitures aujourd’hui les raisons du nom 911 pour désigner la remplaçante de la Porsche 356, il vous répondra tout de go. C’est d’ailleurs écrit noir sur blanc sur le site même de Porsche, invoquant le “véto de Peugeot” pour l’utilisation d’un zéro central. À force de le lire, on finit par n’y voir qu’un conflit mineur alors qu’en réalité, il s’agissait d’une douce vengeance de la part du constructeur français qui ne fit pourtant pas d’esclandre quand d’autres marques utilisaient un zéro central. Retour sur une inimitié qui créa la légende.
PAR PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Alpina B7 Turbo E28 : une alternative à la M5 !
En 1984, BMW Motorsport sortait sa M535i E28 (voire lien en bas d’article), au look sportif et au 6 en ligne de 218 ch. La même année, le constructeur de Buchloe présentait de quoi satisfaire vraiment les sportifs : l’Alpina B7 Turbo. Si de loin les deux voitures pouvaient se ressembler (Alpina est reconnu « constructeur » depuis 1983 mais travaille sur des bases BMW, lire aussi : Alpina), tout les opposait !
PAR PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Mercedes 190 E 2.3-16 : révolution de palais
La Mercedes 190 E (W201, lire aussi : Mercedes 190 E Azzurro) était en soi une petite révolution pour la marque à l’étoile qui descendait en gamme pour élargir son marché. Lancée en septembre 1982, elle proposait un style résolument moderne et pourtant totalement en phase avec la tendance stylistique. Avec la Baby-benz, Mercedes cherchait à rajeunir son image, à toucher une nouvelle clientèle, certes, mais aussi à récupérer une touche de sportivité qui lui manquait un peu. Robuste, sérieuse et luxueuse parfois (mais pas tout le temps), la marque de Stuttgart manquait de sex-appeal qu’une version ouvertement sportive pouvait apporter. En présentant au Salon de Francfort en 1983 la 190 E 2.3-16, Mercedes initiait le concept de la berline familiale sportive.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Citroën BX Leader : une série spéciale bien dans son époque
Entre 1985 et 1987, la Citroën BX est déjà bien installée sur son marché. La Renault 21 n’apparaît qu’en 1986 tandis que la cousine Peugeot 405, elle, débarque en juin 1987. Malgré sa ligne taillée à la serpe, cette familiale de chez Citroën ne fait pas que de la figuration et sauve aussi sûrement PSA que la Peugeot 205 sortie un an après elle en 1983. Quand en 1985 sort la série spéciale Leader, la BX a déjà plus de 3 ans, et l’arrivée de nouvelles concurrentes tout aussi modernes oblige la marque à faciliter les ventes avec des séries spéciales. Comme pour la CX (en fin de carrière) et la Visa (itou), elle récupère donc la livrée Leader, écho des années 80 glorifiant les cadres et la réussite : il faut être un leader, il faut conduire une Leader.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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BMW E30 320iS : presque une M3, mais encore plus rare
S’acheter une BMW M3 E30 aujourd’hui demande un sérieux portefeuille. Même si je reconnais qu’en posséder une me plairait, je la trouve malgré tout un peu trop voyante, loin de mes aspirations à la sportivité discrète. Mais alors comment s’offrir une E30 puissante et sportive en même temps sans tomber dans la démesure d’une M3 ? Il y a bien entendu la possibilité de s’offrir une 325i, dotée du 6 cylindres en ligne de 170 chevaux, mais peut-on la classer parmi les sportives ? (lire aussi: BMW Série 3 E30)
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Monteverdi High Speed 375 : Grand Tourisme helvétique
De l’argent, des voitures, de la trahison, un soupçon de mégalomanie, ne manque plus qu’une histoire de fesses pour faire de l’histoire de la Monteverdi High Speed 375 un scénario hollywoodien parfait. Cette GT suisse à la robe italienne et au moteur américain, élégante et puissante, n’aura pourtant séduit qu’un petite centaine de clients entre 1968 et 1976. Entre difficultés de production, crise pétrolière, coût prohibitif et taux de change pénalisant, la Monteverdi High Speed 375 n’aura pas connu le même succès qu’une Jensen Interceptor utilisant pourtant la même recette.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Daimler Chrysler : le mariage « raté » du siècle !
Dans notre série d’été « fusions manquées », nous avons abordé celle, avortée, de Renault et Volvo (lire aussi : L’échec de la fusion Renault-Volvo). Passons aujourd’hui à celle, consommée, de l’allemand Daimler-Benz et de Chrysler, fusion du siècle en 1998 et divorce du siècle en 2007 !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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DS : une marque en voie de disparition ? (histoire et analyse)
Alors que Peugeot monte ostensiblement en gamme avec succès, grâce à ses 308, 3008 ou 508 (présentée récemment à Genève, lire aussi : la nouvelle Peugeot 508), que Citroën ose un nouveau positionnement plutôt intéressant (vus les premiers succès enregistrés par les C3 et C3 Aircross), tandis qu’Opel vient renforcer le groupe sur les marchés nord-européens et semble s’installer entre les deux marques françaises, le positionnement de la marque – dite premium – DS semble de plus en plus improbable malgré le lancement de la DS 7 Crossback. Avec la présentation des résultats du groupe PSA, et la révélation des chiffres de ventes pour l’année 2017, il nous a semblé intéressant de réfléchir au cas DS qui, avouons-le, questionne depuis la présentation du concept DS Inside en 2009.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Volkswagen K70: la première traction avant de VW !
La Volkswagen K70 n’est pas à proprement parlé une inconnue, puisqu’elle s’est tout de même vendue à 211 127 exemplaires. Pourtant, même parmi les amateurs de voitures, peu la connaissent, sans doute parce qu’elle est née à une période compliquée, qu’elle fut pensée pour une marque mais vendue par une autre, coincée dans une gamme qui n’était pas la sienne et qui lui faisait parfois concurrence, et qu’elle était dotée d’un profil certes élégant et agréable à l’oeil, mais particulièrement passe-partout.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Talbot Express : la dernière Talbot s’est éteinte en 1992 !
En ce dimanche de mobilisation, je n’ai pas le temps d’écrire un long article. Cependant, j’ai pour vous une petite information, qui vous fera sourire (peut-être) ou qui vous apprendra quelque chose (sûrement). Comme beaucoup (et comme moi), vous pensiez que la marque Talbot avait disparu en 1986 en France, et au plus tard en 1987 en Espagne ? Et bien vous aviez faux, car la marque Talbot a survécu jusqu’en 1992.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 19/08/2022
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Volkswagen Vento VR6 : on se risque sur le bizarre
Dans l’histoire de l’automobile, il est des modèles auxquels la gloire se refuse obstinément. Que dis-je, la gloire ? Même la notoriété la plus primaire leur est interdite. Leur carrière se déroule dans la pénombre puis, dès que leur fabrication s’achève, ils sombrent dans un oubli dont la longueur ressemble beaucoup à une forme d’éternité. Il en va ainsi de la Vento, sœur aussi massive qu’infortunée de la Golf III et qui, bientôt trente ans après son apparition, ne retiendrait guère l’attention si ce n’est dans sa version la plus inattendue et la plus attachante — j’ai nommé la VR6 ! Greffé dans cette caisse aux proportions improbables et à l’identité flétrie dès sa naissance, le célèbre six-cylindres VW semble a priori autant à sa place qu’André Rieu sur un album de Black Sabbath, mais il importe de se méfier des idées reçues et, à la vérité, ce singulier cocktail wolfsbourgeois (dans tous les sens du terme) mérite bien une nouvelle dégustation…
Nicolas Fourny - 19/08/2022
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Volkswagen Scirocco : l’attraction de la traction
Difficile d’imaginer qu’en ce début des années 70, Volkswagen soit une marque moribonde. Certes, la Coccinelle est un succès mondial mais VW dépend trop d’un modèle ancien, techniquement dépassé et dont les ventes baissent inexorablement. Grâce au rachat de NSU, l’entreprise va toutefois mettre la main sur une pépite lui permettant de s’engager dans une nouvelle voie : celle de la traction. Dans un réflexe de survie, Volkswagen va donc se lancer dans un renouvellement complet de sa gamme, dans un laps de temps très court : K70, Passat mais aussi développement de la Golf dont Giugiaro espère dériver un coupé qui deviendra le Scirocco. Ce dernier n’est pas vraiment prévu, mais l’artiste italien finira par convaincre Wolfsburg. Retour sur l’histoire de ce petit coupé attachant.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/08/2022
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Peugeot 204 Coupé : la nostalgie des sixties
Au début des années 60, Peugeot n’est que la 4ème marque française, derrière Renault, Citroën et Simca. Avec pour seul modèle une grande berline, robuste mais consensuelle, la Peugeot 404, difficile d’espérer pouvoir profiter des 30 glorieuses et de la motorisation en masse de la société française. La marque au Lion va donc décider d’élargir sa gamme en lançant en 1965 la “petite” 204, plus adaptée pour conquérir le marché. Et pour couvrir encore plus les besoins ou désirs des Français, elle va décliner sa nouveauté en break, commerciale, mais aussi coupé et cabriolet en 1967. C’est un coupé 204, mené par Mathieu Sentis (journaliste à l’Argus) et Gilles Vidal (directeur du design de Peugeot), que nous avons suivi durant le Tour Auto Optic 2000 2019.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 18/08/2022
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Volvo ECC : le retour du gazogène ?
Au début des années 1990, la gamme Volvo est en pleine mutation. Après les berlines compactes de la série 400, la marque s’apprête à présenter son deuxième modèle à traction avant, la 850. Cette gamme de berlines et breaks bien dans la tradition Volvo pourrait remplacer la série 240 qui va fêter ses vingt ans de bons et loyaux services. Cette transition n’est pas facile, on ne remplace pas une icône comme la 240, qui elle même est dérivée de la 140, si facilement. La 850 est donc entièrement nouvelle et fait faire un bond en avant autant technologique qu’esthétique à la marque de Göteborg. Maintenant que ce nouveau jalon est implanté, il faut voir plus loin et aussi penser au renouvellement du haut de gamme de la série 700 qui vient d’être encore améliorée et rebaptisée 900 afin de pouvoir logiquement intégrer la 850, clairement positionnée dans la gamme inférieure.
Dimitri Baumgartner - 18/08/2022
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Renault (RTD) Sherpa Light : le gros contrat « français » dont personne ne parle !
Après le scandale du Ford Ranger, commandé en 2015 à 1000 exemplaires par l’armée française (lire aussi : Ford Ranger, le faux scandale !), j’attendais depuis janvier qu’un média non-spécialisé reprenne « l’autre information », celle qui prouve que, s’il le faut, on sait et peut acheter français. Mais comme rien n’est venu, et que j’avais envie depuis longtemps de parler du Renault Sherpa, il serait temps de vous le dire : l’armée française a passé commande à Renault Truck Defense (ex RVI, mais regroupant aussi Panhard General Defense et Acmat, le tout filiale de Volvo Trucks, donc sans lien avec Volvo Automobile qui appartient, de son côté, au chinois Geely) de 443 véhicules à destination des Forces Spéciales.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Harris 244 : le mystère des Aro irlandais !
Il a fallu que je tombe sur une image étonnante pour que je ruine mon après-midi. Une seule image ou plutôt deux, issues d’un catalogue présentant un curieux 4×4, sous la marque J. Harris Road & Land Vehicles. Pas difficile de reconnaître sous la peinture bi-ton blanche et bleue un Aro 244, de fabrication roumaine (lire aussi : La fin sans gloire du roumain Aro). Mais si j’avais entendu parler des Portaro portugais, ou des Hisparo espagnoles, je n’avais encore jamais entendu dire que des Aro avaient été produits en Irlande !
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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FASA-Renault 8 TS : La Gordini à l’aspartame.
Au milieu des années 1960, le marché espagnol n’était pas encore prêt à accueillir une auto populaire sur-vitaminée. La Fasa-Renault lança toutefois la Renault 8 TS, aux performances timidement dopées mais suffisantes pour se faire de belles frayeurs sur le réseau routier vétuste de l’époque et donner accès au sport auto à peu de frais. Elle connut un succès comparable à la mythique Gordini et eut même le toupet de lui survivre jusqu’en 1976 !
Aurélien Charle - 16/08/2022
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Renault 15 et 17 : coupés décalés
Il fut un temps où lancer un coupé 4 places populaire ne relevait pas du rêve, mais bien de la réalité, un temps où les SUV n’existaient pas, pas plus que les monospaces. A cette époque, une ligne légèrement sportive trouvait sa place et sa clientèle, même avec de petits moteurs. Dans ces années 70 encore autophiles, malgré deux crises pétrolières en début et fin de décade, Renault n’hésitait pas à dériver pas moins de deux coupés de sa berline moyenne 12 sous les noms de 15 et 17 : deux voitures qui, mine de rien, trouvèrent près de 300 000 clients.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Renault 11 : la boule à neige
On aurait pu titrer « Quand Renault paraphrasait Citroën ». Il fallait oser utiliser le chiffre « 11 » pour désigner une auto. « T’as quoi comme auto toi ? — Ben une 11 — La légère ? L’AL ou la BL ? — Mais non nigaud, la dernière de chez Renault, avec une bulle, j’te dis que ça ! » Et pour leur succéder, Renault n’y était pas allé de main morte non plus. Comme chez Citroën, plus de 30 ans auparavant, la 19 avait remplacé la 11. Mais, 11, quel chiffre ingrat, à peine au-dessus de la moyenne. Cela n’a pas empêché cette jumelle compacte de la 9 de traverser les années 80, celles des montres à cristaux bleus, des baladeurs Sony, du Minitel et des TGV orange. Tiens, l’annuaire sur le Minitel, c’était 3611, comme la Renault. Fuego, 11, 25, la singularité de ces autos reste leur bulle coiffant la malle comme un couvercle de châsse. On aurait aimé avoir la taille d’un Gargantua des autos pour les remuer et voir la neige retomber à l’intérieur.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Renault 16 : pas monacale pour autant
Ses phares de format presque rectangulaire contribuent à la dater : des phares comme ceux des Ford Taunus (15M P6), comme ceux des Renault 10 modèle 68, puis des Renault 12 de 1969. La Renault 16 fut une auto de rupture dans l’offre automobile française des années 60, puisqu’elle bouleversait les conventions. Il fallait que l’automobile serve autant par ses fonctions explicites qu’implicites, en avoir pour son argent et son usage, gagner en autonomie. Le leitmotiv Renault des années 80 (« une voiture à vivre ») doit très largement à cette auto. La R16 est une jolie voiture, pimpante et lumineuse, multimodale par l’articulation et le chargement par l’arrière de l’habitacle. Renault entretiendra dès lors deux voies parallèles entre la berline bicorps (la R16, duo de R20 et R30, R25 et Safrane par la suite) et les berlines tricorps à moteur à l’avant (R12 à partir de 1969, continuée par la R18 voire la la R21). Entre les deux s’ouvraient des gammes médianes puisant aux deux familles avec la R14 (1976) puis les R11 et R9. 1 850 000 R16 produites entre 1965 et fin 1979, en presque 20 années, ne disqualifient d’ailleurs pas le quasi million de R14 produites en moins de huit années (1976-1983). Les compactes comme la R14 sont issues de cette pensée de la mobilité traduite par la R16 et sa contemporaine Simca 1100 dans un autre segment.
Jean-Jacques Lucas - 16/08/2022
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Mitsubishi GTO / 3000 GT : le missile nippon
La fin des années 80 marque une nouvelle étape pour les constructeurs japonais. Jusque-là, ils s’étaient contentés de fournir l’Occident en placides berlines ou citadines, sans jouer d’autre partition que la fiabilité, le prix. Acheter une japonaise était un choix pragmatique avant tout et dans l’esprit (étriqué) de certains, la technologie nippone n’était sûrement pas au niveau des Européens : à tort. Pourtant, les marques japonaises avaient déjà démontré leur savoir-faire, mais il fallait désormais frapper les esprits une bonne fois pour toutes. Chacune se mit à produire sa propre sportive, séduisante et performante. NSX chez Honda, 300 ZX chez Nissan, RX7 chez Mazda, Supra chez Toyota… Pour Mitsubishi, la sportive démontrant sa technologie s’appellera, elle, GTO (au Japon) et 3000 GT (ailleurs).
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 16/08/2022
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Citroën CX Reflex et Athéna : un mariage de raison
Il fut une époque où l’on choisissait une Citroën comme on entrait en religion et ç’a singulièrement été le cas de la CX, grande routière résolument atypique et qui imposait à sa clientèle — pardon, à ses disciples — des sensations de conduite, des précautions d’usage et des coutumes fonctionnelles invariablement déroutantes pour qui venait de chez Volvo, Ford ou Peugeot. La direction, la suspension, les freins et l’ergonomie générale imposaient ainsi une acclimatation qui n’était pas forcément évidente pour tous, tandis que, dans le même esprit, le vocabulaire esthétique retenu par les concepteurs de l’auto tournait délibérément le dos au classicisme. Il en résultait un engin dont les qualités routières et le confort dominaient tant la concurrence qu’ils permettaient, jusqu’à un certain point, de passer sous silence les archaïsmes d’un moteur sénescent avant même la naissance du modèle. Jusqu’à ce que, bénéficiant des synergies industrielles mises en place entre PSA et Renault, le Quai de Javel se décide enfin à moderniser une entrée de gamme dont la désuétude mécanique devenait chaque jour moins acceptable. C’est ainsi que, dès l’année-modèle 1980, l’œuvre du motoriste Jean-Jacques His se retrouva sous le capot des CX Reflex et Athéna !
Nicolas Fourny - 15/08/2022
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W/Bombardier 183 Iltis : un putois bien désirable !
Parfois, j’aimerai pouvoir voyager dans le temps, et me retrouver en 1978 dans un des bureaux d’Ingolstadt le jour où il a été décidé d’appeler le Volskwagen 183 du doux nom de Iltis. Qu’est-il passé par la tête de ces ingénieurs et marketeurs pour trouver géniale l’idée d’appeler le futur 4×4 de l’armée allemande « le putois » ? Il y a des mystères de l’histoire que j’aimerai vraiment percer ! Mais le 183 avait suffisamment de qualité pour surmonter le handicap et connaître une brillante carrière militaire et sportive. Il faut dire qu’à part cette fameuse réunion, tout jouait en sa faveur.
PAUL CLÉMENT-COLLIN - 15/08/2022
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