
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 04 août 2022
JaguarSport XJR (XJ40) : le félin sort ses griffes !
Tom Walkinsaw fut un personnage incontournable du monde automobile durant les années 80 et 90, aussi bien en compétition que dans l’industrie. Si ses affaires périclitèrent dans les années 2000, on le retrouve encore aujourd’hui co-propriétaire de HSV (Holden Special Vehicules) et d’Elfin (lire aussi : Elfin) en Asutralie. Mais dans les années 80, c’est avec Jaguar que Walkinshaw et son entreprise TWR (Tom Walkinshaw Racing) vit une histoire d’amour.
ANGLAISE
JAGUAR
SPORTS CARS

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 03 août 2022
Alfa Romeo Tipo 33 Stradale : rêve inaccessible ?
Pour ceux qui, comme moi, sont nés au mitan des années 70, une Alfa nommée 33 ressemblait plus à une honnête berline taillée à la serpe lancée en 1983, à l’âge où l’on regarde les compteurs pour imaginer la vitesse de pointe ! Forcément, une Tipo 33 dite “Stradale”, née en 1967, ça courait moins les rues pardi ! Quand un médecin me susurre : “dites 33”, c’est donc à la young banale que je songe plus qu’à la fabuleuse sportive des sixties, honte à moi. Revenons donc sur cette dernière qui, bien que rare, marqua son époque.
ITALIENNE
SPORTS CARS

Paul Clément-Collin / 01 août 2022
Aston Martin AM V8 : construite pour durer
Chez Aston Martin, on savait faire des voitures qui durent, du moins à l’époque. Imaginez : la DBS sortie en 1967 avec le 6 cylindres en ligne de la DB5 puis DB6 deviendra DBS V8 en 1969 en récupérant un nouveau moteur. Avec la fin du L6, la voiture recevra un gros restylage en 1972 pour devenir — tout simplement — V8 (nom de code AM V8) et continuer sa carrière jusqu’en 1989 ! Qui dit mieux pour une GT ? Vingt ans de carrière tout de même. Cela méritait bien de se pencher sur son cas, non ?
ANGLAISE
ASTON MARTIN
CLASSICS

Daniel Brooks / 01 août 2022
Collectionneur pour un jour, collectionneur pour toujours
Ce n’est pas parce que l’on se sépare de l’une de ses autos que l’on n’est plus collectionneur dans l’âme. Même si celle que l’on a vendue est une Ferrari. Il faut d’abord regarder ce qu’il reste dans le garage et puis se demander si l’on a envie de remplacer la machine au cheval cabré qui vient de partir. Notre ami Renaud, qui a confié à CarJager la vente de sa Ferrari 308 GTS de 1978, est bien ce collectionneur assidu qui n’a pas abandonné sa passion pour autant.
FERRARI
ITALIENNE
SPORTS CARS

Paul Clément-Collin / 01 août 2022
Méga Monte Carlo : l’ultime Supercar Française !
Dans les années 90, j’avais vraiment cru que la France pourrait trouver sa place en terme d’automobile sportive, d’autant que le marché était encore accessible à des « petits ». Alpine existait encore avec une Alpine A610 pas dégueulasse (mais pas vraiment soutenue par Renault) tandis que Venturi offrait la plus puissante des voitures françaises d’aujourd’hui avec la 400 GT, ses freins en carbones et ses 408 chevaux ! Et puis il y avait la Méga Track, délire tout à fait crédible d’un fabricant de voiturettes devenu constructeur automobile… qui finira par présenter en 1996 une autre Supercar : la Monte Carlo.
FRANÇAISE

Nicolas Fourny / 01 août 2022
Mercedes-Benz SL 65 AMG Black Series (R230) : ainsi meurent les civilisations
Les fans des Beatles savent que Revolution (morceau écrit et composé par John Lennon en 1968) a existé en plusieurs versions, dont les deux plus connues se situent aux antipodes l’une de l’autre. Sur le Double Blanc, en figure en effet une exécution lente, sensuelle et presque grasseyante, tandis que son auteur enregistra en parallèle une variante bien différente, sur un rythme accéléré, les guitares se trouvant à la limite de la saturation et s’efforçant d’inscrire cette chanson dans une forme de sauvagerie conceptuelle. On pourrait en dire autant de la Mercedes SL de la génération R230 (2001-2011) : cette auto a assumé plusieurs identités successives, du paisible cabriolet de plaisance pour octogénaires fortunés au roadster surpuissant mais difficile à maîtriser. Cependant, il faut croire que les 612 chevaux de la SL 65 AMG originelle, qui couronnait pourtant très honorablement la gamme, n’étaient pas suffisants car les ingénieurs d’Affalterbach décidèrent, eux aussi, de saturer leurs instruments et de pousser la plaisanterie un peu trop loin — juste pour voir. Et devinez quoi : il se trouva, quelque part au sein de la direction générale de Daimler, des décideurs assez cinglés pour donner une suite industrielle au résultat de leurs fantasmes ! La Black Series était née…
ALLEMANDE
AMG
MERCEDES-BENZ

CLÉMENT-COLLIN / 30 juil. 2022
Venturi 300 Atlantique : la meilleure de toutes ? (l’Aventure Venturi 5ème partie)
Si vous lisez ce blog depuis quelques temps, vous savez alors combien le Salon de Paris 1994 m’avait impressionné, notamment pour les propositions françaises, ambitieuses et variées, et plus jamais revues depuis. Ainsi, cette année-là, sur le stand Venturi, trône une nouvelle GT, superbe, moderne et désirable : l’Atlantique 300 !
CLASSICS
FRANÇAISE
SPORTS CARS

30 juil. 2022
Porsche 968 : l’accident industriel !
Quand vous produisez 163 192 exemplaires de la 944 entre 1982 et 1991, vous ne pouvez qu’être déçu du rendement du modèle suivant, la 968, avec tout juste 12 776 exemplaires entre 1991 et 1995, conduisant Porsche à abandonner l’idée des PMA (Porsche à moteur avant) initiée par la 928 (lire aussi : Porsche 928). A ce niveau de ventes à Stuttgart, on peut réellement parler d’accident industriel ! Dommage car pour moi la 968 est sans doute l’une des plus séduisantes Porsche !
ALLEMANDE
CABRIOLET
CLASSICS

Paul Clément-Collin / 29 juil. 2022
Alfa Romeo TZ3 Stradale : hérésie à l’italienne
Pour célébrer le centenaire d’Alfa Romeo en 2010, une drôle de voiture était présentée à la Villa d’Este : la TZ3 Corsa, évocation moderne des fameuses TZ et TZ2 des années 60 réalisées par le carrossier Zagato. L’année suivante apparaissait la TZ3 Stradale, série de 9 exemplaires homologués pour la route. Mais entre les deux modèles, tout avait changé. D’une évocation tout à fait réaliste, on passait à un drôle de pastiche illustrant bien les errements du nouveau groupe italo-américain FCA. Retour sur l’Alfa Romeo TZ3 Stradale et ses origines américaines.
ITALIENNE
SPORTS CARS

Paul Clément-Collin / 29 juil. 2022
Aston Martin Virage, Volante, Vantage ou V8 : se prendre pour un Lord anglais
L’Aston Martin V8, première du nom, avait un côté agressif et spectaculaire, mais restait très ancrée, stylistiquement, dans les années 70. Introduite en 1977 comme la « première supercar britannique » (sic), elle commençait à pâtir d’une concurrence plus moderne, plus aiguisée, et plus désirable il faut bien le dire. Aussi, au milieu des années 80, la vénérable firme anglaise encore basée à Newport Pagnell décida-t-elle de moderniser son cœur de gamme. Ainsi naquit la Virage, lancée en 1989.
ANGLAISE
ASTON MARTIN
SPORTS CARS

Paul Clément-Collin / 29 juil. 2022
Jaguar XK8 (X100) : 8 cylindres pour un félin
Dans les années 80 puis 90, Ford va se lancer dans une campagne de rachats de marques premium ou de luxe en Europe pour créer de toute pièce sa division Premier Automotive Group (officielle à partir de 1999) : AC puis rapidement Aston Martin, Jaguar, Volvo et pour finir Land Rover. Si AC est vite revendue pour se concentrer sur Aston Martin, Ford va s’atteler à relancer ses nouvelles filiales européennes. Pour Jaguar, il s’agit de relancer les deux modèles phares, la berline XJ40 et le coupé/cabriolet XJS. Le renouveau passe par le lancement de la berline X300 en 1994, puis de la XK8 en 1996 qui inaugure un tout nouveau V8.
ANGLAISE
JAGUAR
SPORTS CARS

29 juil. 2022
Porsche 928 GTS : l’ultime évolution
La Porsche 928, sortie en 1977, connut une longue carrière qui l’amena à ne quitter le catalogue du constructeur de Stuttgart qu’en 1995, atteignant tout juste les 60 000 exemplaires. Cette GT à moteur avant, dotée d’un V8 qui lui était spécifique, devait supplanter la Porsche 911 en haut de la gamme et trouva, cahin-caha, sa clientèle propre, mais elle ne réussit jamais à atteindre l’objectif qui lui était assigné. Malgré un trio de PMA (Porsche à moteur avant) composé de la 924, de la 944 (puis 968) et de la 928, et censé représenter le futur de Porsche, la 911 fit de la résistance au point d’enterrer ses demi-soeurs. La 928, de son côté, évolua petit à petit vers un peu plus de puissance, voire parfois de sportivité, mais sans jamais réussir à sortir de son embourgeoisement. Afin de relancer une dernière fois le modèle, Porsche présenta en 1992 son ultime évolution, la 928 GTS : une voiture qui restera anecdotique commercialement, mais qui s’avère l’une des plus recherchées aujourd’hui.
ALLEMANDE
PORSCHE
SPORTS CARS

Paul Clément-Collin / 29 juil. 2022
Dauer EB110 S : la plus rare et la plus performante des Bugatti EB110
La Bugatti EB110 est un véhicule rare. Seuls 139 exemplaires ont été contruits entre 1992 et 1995 (lire aussi : Bugatti EB110). Mais il y a encore plus rare : une Dauer EB110 S. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un tuning sur la base de la belle italienne. Au contraire, les Dauer sont assez fidèles au dessin originales malgré quelques différences mineures. Et il s’agit des plus performantes EB110 jamais construites. Voici leur histoire.
BUGATTI
FRANÇAISE
SPORTS CARS

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 28 juil. 2022
Porsche 911 “964” Turbo 3.6 : les mystères de « Bad Boys I »
La sortie prochaine du troisième opus de la série Bad Boys entraîne inévitablement la rediffusion à la télévision du tout premier, sobrement appelé Bad Boys, qui elle-même entraîne les inévitables questions : pourquoi la Porsche 964 Turbo 3.6 conduite par Will Smith a-t-elle des plaques françaises à l’avant (447 DB 75) ? Appartenait-elle vraiment à l’acteur français Tchéky Karyo ? De quelle série limitée parle Will Smith au tout début du film ? Autant de problèmes cruciaux que nous tenterons de résoudre (ou pas) ici.
ALLEMANDE
PORSCHE
SPORTS CARS

28 juil. 2022
Les Ferrari V12 2+2 : douze devant, quatre derrière
Que les mauvais esprits jugulent leur déception : dans ce titre énigmatique, « derrière » s’écrit bien au singulier. De quoi s’agit-il ? De la belle et longue histoire des Ferrari quatre places à moteur V12. Une histoire qui se prolonge encore de nos jours, et qui a commencé un beau jour du printemps 1960, lorsque la firme italienne décida de s’adresser à une nouvelle clientèle.
CLASSICS
FERRARI
ITALIENNE

CLÉMENT-COLLIN / 28 juil. 2022
Quelle est la nationalité de Bugatti ?
S’il est un débat qui anime aujourd’hui le petit monde de l’automobile, c’est bien la « nationalité » de la marque Bugatti…Allemande pour les uns, italienne pour d’autres, française pour la plupart. Voilà une question épineuse à laquelle je vais essayer de répondre.
ALLEMANDE
BUGATTI
FRANÇAISE

CLÉMENT-COLLIN / 28 juil. 2022
Peugeot 505 « Production »: une autre époque du sport automobile
J’ai toujours eu un faible pour les Peugeot 505. Pendant longtemps, je n’ai pas su pourquoi, mais je le sais aujourd’hui : cette berline statutaire (j’aime bien les berlines statutaires) faisait impeccablement le lien entre l’ancien Peugeot (avant les années 80) et le nouveau Peugeot (celui qui sort ses griffes, pendant les années 80) ; à l’ancienne (propulsion), sérieuse (descendante de la 504), classe (V6), sportive (Turbo injection, lire aussi : 505 Turbo Injection), 4×4 s’il le faut (lire aussi : Peugeot 505 4×4 Dangel), américaine (lire aussi : 505 USA) ou chinoise (lire aussi : La 505 en Chine); voiture mondiale quoi qu’il en soit, moderne mais traditionnelle, que bien des amateurs du Lion regrettent aujourd’hui.
COMPÉTITION
FRANÇAISE
PEUGEOT

Nicolas Fourny / 28 juil. 2022
Maserati Bora : l’ancêtre de la MC20 !
Quelle est l’architecture idéale pour une automobile de grand tourisme ? Voilà une question à laquelle, depuis l’après-guerre, des réponses très fluctuantes — et parfois contradictoires — ont été apportées par des firmes aussi différentes que Porsche, Lancia, BMW, Ferrari ou Chevrolet. En particulier à partir de 1966, année de l’apparition de la Lamborghini Miura, les constructeurs italiens se retrouvèrent en face d’un dilemme : fallait-il suivre l’exemple de Sant’Agata Bolognese ou celui de Ferrari, qui devait rester cramponnée au V12 implanté à l’avant pour ses berlinettes sommitales jusqu’au début des années 1970 ? Avec la Ghibli, Maserati sembla emprunter le même chemin que le Cavallino Rampante mais pourtant, dans le secret de son bureau d’études, le Trident n’allait pas tarder à préparer un virage à 180 degrés…
ITALIENNE
MASERATI
SPORTS CARS

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 28 juil. 2022
Triumph TR7 : la « sports car » britannique des années 70 !
L’histoire des marques et des modèles britanniques est souvent un peu compliquée alors même qu’elles étaient quasiment toutes regroupées au sein d’un même groupe dans les années 70 : British Leyland Motor Corporation (BLMC), sorte de fourre-tout automobile comprenant Mini, Austin-Morris, MG, Jaguar, Land Rover ou Triumph, et qui deviendra, après délestage ou disparition de marques le groupe MG Rover.
ANGLAISE
CLASSICS
TRIUMPH

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 28 juil. 2022
Lotus-2-Eleven : une voiture de dingue
Avec son poids plume, son moteur central, sans toit ni pare-brise, entièrement dédiée à la piste (bien que parfois homologuée route), la Lotus-2-Eleven est une dinguerie. Comment peut-on croire un seul moment au succès d’un tel modèle, à moins d’être un constructeur anglais ? Comme si l’Elise ou l’Exige d’alors ne suffisaient pas, la petite firme, alors propriété du constructeur malaisien Proton, n’hésite pas à proposer un modèle encore plus fort, encore plus radical (à défaut d’être plus joli) avec cette 2-Eleven lancée en 2007.
ANGLAISE
COMPÉTITION
SPORTS CARS

Paul Clément-Collin / 22 juil. 2022
Maserati Coupé et Spyder (4200) : le compromis grâce à Ferrari
La firme au Trident, passée des mains de Fiat à celles, plus expérimentées et adroites, de Ferrari, avait pu retrouver un peu de lustre en revisitant les dernières générations de Biturbo (Ghibli II et Quattroporte IV), puis accéder enfin à un peu de modernité avec la 3200 GT à la superbe plastique. Pourtant, il restait encore un peu de l’héritage “De Tomaso” qu’il fallait définitivement faire disparaître. La Maserati Coupé (et son dérivé spyder), notamment appelée 4200 GT, conserve la ligne générale de la 3200 et se « ferrarise ». Cet élan permettait à la marque à la fois de sortir de l’anonymat et de pousser les portes du marché américain.
COUPÉ
FERRARI
ITALIENNE

Nicolas Fourny / 22 juil. 2022
Porsche 996 : la revanche d'une mal-aimée
Il existe deux façons d’aborder la porsche 996 : soit en examinant factuellement son parcours, sa fiche technique et ses prestations routières, soit en lui assignant l’entièreté du poids de l’histoire — nous voulons dire : l’histoire du Porsche d’autrefois, mais celle-ci la concernait-elle encore ? Bien qu’elle ait été moins inédite qu’on l’a beaucoup écrit, l’auto ne se contentait manifestement pas de changer de chapitre ; il s’agissait plutôt de rédiger les toutes premières pages d’un récit tout neuf (sans onze), qui ne concernait pas uniquement le renouvellement d’un modèle mais qui allait profondément transformer son constructeur. Presque entièrement nouvelle mais contrainte d’intégrer à son concept de multiples coercitions architecturales et esthétiques, offrant un confort d’usage exemplaire pour sa catégorie mais ne tournant pas le dos aux exigences de la course, à la fois exceptionnelle pour la plupart mais banale aux yeux de certains, la première 911 « à eau » cumule les paradoxes. Longtemps méprisée par une caste de puristes aveuglés par la mythologie dont ils se sont longtemps prétendus les cerbères, la voici qui revient peu à peu dans la lumière. Voici pourquoi…
ALLEMANDE
PORSCHE
SPORTS CARS

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 24 mai 2021
Toyota GR86 : la remplaçante
En 2012, Toyota présentait sa toute nouvelle GT86, un petit coupé au look passe-partout mais aux qualités indéniables, qui permettait à moindre frais de se faire plaisir, une voiture passion mais raisonnable malgré tout. Neuf années plus tard, la marque japonaise remet le couvert malgré une fiscalité défavorable, en France en particulier. La petite nouvelle abandonne pourtant ses deux lettres GT pour coller à la nouvelle identité sportive de la marque, Gazoo Racing. Devenue GR86, la petite nouvelle compte bien continuer à sillonner les routes européennes et distiller un peu de plaisir partout où la passion respire encore.
JAPONAISE
TOYOTA

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 19 mai 2021
Aznom Palladium : d’un goût douteux
L’envie de lancer une marque automobile de luxe n’est pas nouvelle et nombreux sont ceux qui s’y sont cassé les dents. Pourtant, chaque année apporte son lot d’espoirs et de nouveautés, de beautés éphémères et de monstres pour milliardaires en mal de reconnaissance. Bien peu arrivent à s’imposer dans un monde sans pitié où l’image est aussi importante que le luxe ou la performance. En Italie, c’est au tour d’un préparateur un poil bling-bling de se lancer dans la danse, Aznom, avec un étrange hybride de limousine et de SUV, nommé sobrement Palladium.
AZNOM
ITALIENNE

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 16 déc. 2020
Peugeot 308 GTi : l’extinction d’une espèce
C’est la Peugeot 205 qui écrira la légende des 3 fameuses lettres GTI mais, rapidement, la catégorie supérieure dite des “compactes” verra la 309 s’offrir le même label, en 8 soupapes d’abord puis avec 16 soupapes. Certes, le sigle fétiche cèdera la place à un S16 supposé tout aussi sportif mais moins connoté années 80 sur la 306, cependant l’esprit demeurera encore quelques années avant de disparaître en 2001. C’est la 308 première du nom qui réintroduira le terme GTI dans la gamme à partir de 2011. Cependant, le vrai retour de l’esprit GTI dans la catégorie attendra la sortie de la 308 2ème du nom en 2015. Cette superbe mouture aiguisée par Peugeot Sport se révélera diablement efficace sans savoir qu’elle allait clôturer un état d’esprit, un nom, et une époque, en décembre 2020, après juste cinq années de commercialisation.
FRANÇAISE
PEUGEOT

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 09 déc. 2020
Peugeot RCZ-R : baroud d’honneur
Il est de bon ton de toujours dénigrer les initiatives françaises dans le domaine de l’automobile sportive. Même la récente et très réussie Alpine A110 n’échappe pas à ce mal très français de “l’auto-bashing”. Et si le RCZ, petit coupé dynamique signé Peugeot, manquait de watts à ses débuts, et venait un peu tard après l’Audi TT clairement visée par le constructeur franc-comtois, il ne manquait pourtant pas d’arguments, d’autant plus qu’en 2014, une motorisation enfin punchy venait lui donner la puissance qui lui manquait jusqu’alors. Retour sur cet ovni de la gamme sochalienne, le Peugeot RCZ-R.
FRANÇAISE
PEUGEOT

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 18 sept. 2020
Nissan 350Z : retour aux fondamentaux
Avec la Nissan 300ZX (Z32), la marque nipponne était sans doute allée trop loin dans la sophistication. Certes, la belle avait rencontré un certain succès commercial, mais l’heure était un peu plus grave en cette fin des années 90 : Nissan allait mal et devait impérativement trouver un partenaire et se réinventer pour relancer la machine. Hors de question, dans ce contexte, de lancer une remplaçante “stricto sensu” de la 300ZX. Au contraire, il fallait revenir à plus de raison tout en renouant avec le passé, en offrant un coupé et un roadster ludiques, abordables et performants. Ce sera la mission de la Nissan 350Z pour les années 2000.
JAPONAISE
NISSAN

Nicolas Fourny / 10 juil. 2020
Bentley Continental GT : Angleterre année zéro
« Pas chère pour une Bentley, trop chère pour une Volkswagen », titra la presse automobile anglaise lors de l’apparition de la première Bentley Continental GT. C’était il y a déjà dix-huit ans ; fraîchement rachetée par le groupe allemand, la « Conti » de l’ère moderne bousculait les usages et, dans sa structure comme dans son mode de production, annonçait assez précisément ce que la firme au « B » ailé s’apprêtait à devenir. Aujourd’hui encore, certains puristes ne s’en sont pas remis et, il faut bien le reconnaître, cette nouvelle approche avait de quoi déconcerter plus d’un observateur. C’en était donc fini de l’artisanat, des huit cylindres séculaires et des charmantes approximations ; c’était le glas d’un monde qui, depuis trop longtemps sans doute, regardait en arrière. Le recul des années permet à présent de répondre plus sereinement à cette question fondamentale : s’agit-il réellement d’une Bentley ou, bien au contraire, d’une vulgaire usurpatrice ?
ANGLAISE
BENTLEY

Maxime Mouliney / 17 mars 2020
Peugeot 907 : les ambitions du Lion
Ah la 907… Elle était peut-être sortie de votre mémoire depuis le temps, mais maintenant que vous lisez son nom, nul doute que vous vous rappelez ce concept-car sexy. Pour les plus étourdis, une Peugeot à long capot abritant un moteur V12 et laissant apparaître ses trompettes d’admission. Non, toujours pas ? Alors lisez ce qui suit, et laissez-vous emporter par une supercar française, pour une fois.
FRANÇAISE
PEUGEOT

Julien Hergault / 18 févr. 2020
Acheter une F1 pour épater les copains
Propulsée par ses 1 500 ch, la Bugatti Chiron se présente actuellement comme l’automobile la plus rapide au monde. En revanche, son comportement routier s’apparente à celui d’un char d’assaut comparé au prototype Porsche 919, détenteur des records du tour au Nürburgring et à Spa-Francorchamps. Alors, qui voudra prétendre rouler dans la voiture la plus efficace devra se tourner vers une machine de course. Et comme la Porsche n’est pas à vendre, c’est une Formule 1 qu’il faudra dénicher. Est-possible ? À quel prix ?
F1
F2
SPORTS CARS

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 25 juin 2018
Jimenez Novia : la première supercar à moteur W16
Durant les années 90 en France, on aurait pu se croire en Angleterre tant les petites marques et les artisans foisonnaient malgré une législation moins laxiste qu’outre-Manche. Il y avait des projets ambitieux, comme Venturi, ou bien Hobbycar (lire aussi : Hobbycar B612 et Passport), mais aussi des projets plus artisanaux, comme Coste, De La Chapelle), Hommell ou De Clercq. Et puis, en 1995, apparaissait un ORNI dans la production française, la Jimenez Novia.
FRANÇAISE
JIMENEZ

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 07 mars 2018
Maserati Quattroporte GTS GranLusso : les watts et la ouate
La Quattroporte est une institution dans la gamme Maserati. A chaque époque sa 4 portes, et même si aujourd’hui la gamme s’est considérablement élargie, avec une Ghibli plus petite (j’y reviendrai) et un gros Levante (j’y reviendrai aussi), pouvoir conduire le vaisseau amiral de la marque au trident donne l’impression d’être d’une part un privilégié, et d’autre part de faire partie de l’histoire. Aussi, c’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis rendu en Italie essayer une légende dans sa version la plus récente, mais aussi la plus puissante, la Quattroporte GTS GranLusso.
ITALIENNE
MASERATI

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 02 mars 2018
Maserati Quattroporte V : le renouveau du trident
Depuis 1963, Maserati a toujours maintenu sa présence sur le marché des grandes berlines à tendance sportive, avec plus ou moins de réussite selon les générations. Et pour bien marquer leur différences avec les autres Maserati, la marques au trident n’est pas aller chercher loin en les appelant Quattroporte, tout simplement (je ne vous fais pas l’affront de traduire). En 2003, Maserati devenue totalement la propriété de Fiat, et sous l’égide de Ferrari, nous pondait un chef d’oeuvre pour 5ème génération, continuant l’oeuvre de rupture d’avec l’ère Biturbo initiée par la 3200 GT, et faisant subtilement appel au meilleur du passé des Quattroporte sans tomber dans le néo-rétro. Chapeau.
ITALIENNE
MASERATI