Mercedes SLK (saga) : Sportive, Légère et Kompacte, promesse tenue
Pierre Dauvergne / 19 sept. 2020

Mercedes SLK (saga) : Sportive, Légère et Kompacte, promesse tenue

Dans le glossaire de Mercedes-Benz, depuis les années 50, « SL » veut dire sportif et léger. Quand, au début des années 90, la 500 SL (R129), son chauffeur, sa maîtresse et un plein de Super franchissent les deux tonnes, on est en droit de se poser la question d’une si présomptueuse dénomination. Des sièges très épais et motorisés, un V8 qui cube 5 litres, une capote électrique, un arceau mobile bien costaud, on estima alors à juste titre que le « S » de SL symbolisait davantage Sonderklasse que Sport. Au même moment, la Mazda Miata avait révolutionné le concept du roadster 2 places simple et léger « à l’anglaise », et il ne fallut pas longtemps à de nombreux constructeurs pour enquiller avec leur version de l’idée : BMW Z3, Fiat Barchetta, Porsche Boxster, etc.
ALLEMANDE
COUPÉ
MERCEDES-BENZ
Peugeot 204 : révolution chez Peugeot
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 19 sept. 2020

Peugeot 204 : révolution chez Peugeot

À force de l’avoir vue rouler sur nos nationales (elle était encore très courante au début des années 80), on avait fini par oublier combien la Peugeot 204 avait révolutionné la vénérable maison franc-comtoise, mais aussi le marché automobile français au milieu des années 60. On s’en souvient comme d’une honorable berline de milieu de gamme alors qu’en réalité, la 204 fut celle qui permit à Peugeot de s’affirmer comme un véritable constructeur généraliste, tout en imposant la traction “avant” jusqu’alors réservée à l’iconoclaste Citroën ou aux berlines du segment inférieur (Renault 4). En misant sur la modernité, Peugeot changeait alors de dimension et la 204 s’affirmait comme l’une des stars de la deuxième moitié des années 60.
FRANÇAISE
PEUGEOT
BMW 502 : un brin cérémonieuse
Jean-Jacques Lucas / 19 sept. 2020

BMW 502 : un brin cérémonieuse

La calandre de la nouvelle série 4 a fait jaser les amateurs de BMW, comme naguère la malle de la série 7. Mais, il fut un temps où ce constructeur avait quitté ses délicatesses d’avant-guerre pour des coquetteries plantureuses cependant qu’il fourbissait une motorisation de bon aloi. Sous ses atours vite datés à l’orée des années 60, la 502 disposait d’une motorisation cossue et mise à jour par paliers tandis qu’elle gardait ses airs de vieille dame à la Jacques Faizant.
ALLEMANDE
BMW
COUPÉ
Renault 4 F4 et F6 : la reine des fourgonnettes
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 18 sept. 2020

Renault 4 F4 et F6 : la reine des fourgonnettes

Avec la Renault 4 lancée en 1961, Renault entrait dans le monde moderne avec une voiture pratique, économique, séduisante et apte à concurrencer la Citroën 2CV lancée 12 années plus tôt mais toujours en vogue en ville comme dans les campagnes. Et comme pour la 2CV, la Régie n’hésita pas à lancer, en même temps que sa berline, une version fourgonnette. Cette Renault 4 Fourgonnette, qui deviendra plus tard F4 et F6, allait connaître une carrière extraordinaire de longévité et devenir l’un des utilitaires préférés des Français.
FRANÇAISE
RENAULT
Nissan 350Z : retour aux fondamentaux
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 18 sept. 2020

Nissan 350Z : retour aux fondamentaux

Avec la Nissan 300ZX (Z32), la marque nipponne était sans doute allée trop loin dans la sophistication. Certes, la belle avait rencontré un certain succès commercial, mais l’heure était un peu plus grave en cette fin des années 90 : Nissan allait mal et devait impérativement trouver un partenaire et se réinventer pour relancer la machine. Hors de question, dans ce contexte, de lancer une remplaçante “stricto sensu” de la 300ZX. Au contraire, il fallait revenir à plus de raison tout en renouant avec le passé, en offrant un coupé et un roadster ludiques, abordables et performants. Ce sera la mission de la Nissan 350Z pour les années 2000.
JAPONAISE
NISSAN
Citroën Saxo VTS 1.6 16v : la discrète petite bombe
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 18 sept. 2020

Citroën Saxo VTS 1.6 16v : la discrète petite bombe

Malgré une AX si réussie qu’elle perdurera jusqu’en 1996, il fallait bien trouver une remplaçante au bas de la gamme Citroën, tant le poids des ans commençait à devenir évident. Peugeot avait déjà renouvelé en partie sa gamme de citadines en lançant la 106 en 1991. Cinq ans plus tard, c’était au tour de la Saxo de prendre la relève sur une base technique quasiment identique. Toujours convaincus que les deux constructeurs du groupe PSA, Peugeot et Citroën, devaient rester généralistes, les dirigeants décidèrent de construire la gamme Saxo en miroir de celle de la 106, bien qu’un peu plus accessible. Dans cette logique, il fut décidé que la 106 XSi devenue S16 aurait son équivalent chez Citroën en la personne de la Saxo VTS 1.6 16v.
CITROËN
FRANÇAISE
Mercedes-Benz 300 SEL 6.3 (W109) : l’ensauvagement de la bourgeoisie
Nicolas Fourny / 18 sept. 2020

Mercedes-Benz 300 SEL 6.3 (W109) : l’ensauvagement de la bourgeoisie

Si vous connaissez bien la gamme Mercedes-AMG contemporaine, vous aurez sans nul doute remarqué que plusieurs de ses modèles sont dénommés « 63 », sans toutefois que ce nombre corresponde à leur cylindrée. En fait, il s’agit là d’un sympathique clin d’œil à une cylindrée devenue mythique dans l’histoire du constructeur allemand depuis la fin des années 1960 lorsque, de façon inopinée, le V8 de la limousine 600 fut greffé dans la caisse plus modeste de la série W109, donnant ainsi naissance à l’une des plus extraordinaires berlines de son temps. Voici l’histoire d’une auto qui ne s’est pas contentée de marquer son époque mais qui constitue le tout premier jalon d’une longue histoire, laquelle se poursuit aujourd’hui…
ALLEMANDE
BERLINE
MERCEDES-BENZ
Chrysler 160/180/1610/2 Litres : celle dont on ne doit pas prononcer le nom
Nicolas Fourny / 08 sept. 2020

Chrysler 160/180/1610/2 Litres : celle dont on ne doit pas prononcer le nom

Et pourquoi, nous direz-vous, ne doit-on pas prononcer son nom ? Pour une raison très simple : parce qu’elle n’en a pas ! Privée de toute identité lisible dès sa naissance, conçue sous la tutelle de passions tristes, agrégation hasardeuse de composants disparates, la grande Chrysler-Simca-Talbot n’aura jamais joué que les douzièmes rôles durant toute sa carrière. Et pourtant, comme tant d’autres modèles voués à un injuste anonymat, elle n’était pas dépourvue de mérites. Pour parvenir à les discerner, il est indispensable de s’immerger, quelques minutes durant, dans une histoire lugubre à côté de laquelle Sans famille, le célèbre roman d’Hector Malot, apparaît comme un récit du plus haut comique…
AMÉRICAINE
CHRYSLER
Lamborghini Miura : “l’art de savoir aller trop loin”
Jean-Jacques Lucas / 02 sept. 2020

Lamborghini Miura : “l’art de savoir aller trop loin”

Ce titre, c’était celui de José Rosinski pour son premier essai de la Lamborghini Miura dans le Sport Auto n° 69 d’octobre 1967. Une Miura jaune fait la couverture façon psychédélique, un petit côté « Summer of love » ou « Swinging sixties » auxquelles Joe Sackey associe la Miura, tant c’est une évidence. Entre 1966 et 1972, en trois états, 762 (nombre incertain) Lamborghini Miura ont fixé un idéal automobile célébré autant que cette décennie mythifiée.
COUPÉ
ITALIENNE
LAMBORGHINI
Moretti 850 Sportiva : une Fiat en tenue de gala
Maxime Mouliney / 01 sept. 2020

Moretti 850 Sportiva : une Fiat en tenue de gala

Fiat n’a pas toujours une bonne réputation, à tort sans doute. Il faut dire que la vénérable marque turinoise a souvent fait le grand écart entre production populaire (Fiat 500 ou 600) et modèles d’exception (Fiat Dino par exemple). Ainsi, malgré d’excellentes automobiles, des moteurs pétillants et des designs sympathiques, Fiat reste pour beaucoup une marque un peu trop roturière. Pourtant, bien de ses modèles sont à découvrir (ou re-découvrir) tandis que quelques sorciers (comme Abarth) se sont souvent penchés sur leur cas. En l’espèce, c’est l’artisan Moretti qui s’est attaqué à la 850, livrant un séduisant modèle dénommé Sportiva.
FIAT
ITALIENNE
Ford Vedette : un exotisme éphémère
Nicolas Fourny / 31 août 2020

Ford Vedette : un exotisme éphémère

Chacun se souvient de la chanson de Jacques Brel, Ces gens-là, dans laquelle le poète belge étrillait la médiocrité d’une certaine petite-bourgeoisie, « … qu’aimerait bien avoir l’air, mais qui a pas l’air du tout… ». Il y a un peu de ça dans la Ford Vedette, qui fut l’enfant de plusieurs mondes. Durant sa courte carrière, elle aura tenté, avec un certain succès, de flatter les instincts d’un certain public frustré par de bien sombres années et avide de retrouver le goût d’une forme de prospérité — et tant pis si cette dernière ressemblait un peu à ces bijoux en zirconium qui, de loin, peuvent éventuellement passer pour des diamants. Toutefois, si l’on oublie un instant les sinuosités de sa naissance et les aspects parodiques de sa complexion, il reste à apprécier une auto fort attachante dans l’absolu et dont la dégaine d’américaine en réduction ne manque pas de charme…
AMÉRICAINE
FORD
Saab, c’est bien !
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 31 août 2020

Saab, c’est bien !

Pendant cette petite pause estivale, perdu dans mes pensées en surveillant d’un oeil mes enfants et neveux jouant dans les vagues ou construisant un château de sable, je me suis posé une question existentielle : pourquoi j’aime Saab et pourquoi cette marque, malheureusement disparue, s’est avérée différente ? Était-ce dû à la technologie, au design, à la neutralité de son pays d’origine ? Autant de questions que je ne m’étais pas posées jusqu’alors et qui méritaient que je m’y attarde.
BERLINE
SAAB
SUÉDOISE
Citroën 11 : la Traction universelle !
31 août 2020

Citroën 11 : la Traction universelle !

Le titre de cet article rend hommage au club éponyme, fondé dès 1968 et qui, depuis plus de cinquante ans, contribue avec passion et compétence à préserver l’immense patrimoine que représente le parc de Traction Avant survivantes. Cependant, avec les « 11 », il s’agit aussi d’aborder l’histoire de la variante la plus profuse de la série et celle qui aura été produite le plus longtemps : la toute dernière Traction tombée de chaîne, le 25 juillet 1957, était une « 11 »… Moins mythique que la « 15 » et, a fortiori, que la « 22 », plus facile à trouver qu’une « 7 », c’est une auto dont les caractéristiques sont à même de séduire un grand nombre de collectionneurs, mais dont l’histoire, complexe et passionnante, à cheval sur des époques bien différentes, n’a pas fini de nous fasciner…
BERLINE
CITROËN
FRANÇAISE
307 Féline 180 : celle que Peugeot ne voulait pas vendre
Nicolas Fourny / 26 août 2020

307 Féline 180 : celle que Peugeot ne voulait pas vendre

De nos jours, la 307 végète dans les petites annonces de plusieurs sites qu’il est inutile de nommer. Trop vieille pour les uns, trop récente pour les autres, elle traverse cette période grise que connaissent la plupart des modèles, faite d’oubli, d’entretien de plus en plus négligé et de mises au rebut massives à la faveur des primes à la conversion. Et les amateurs de conduite sportive n’y ont jamais réellement prêté attention : trop haute, trop lourde, trop disruptive avec les compactes Peugeot des générations précédentes, l’auto a très vite été rangée dans la catégorie des loukoums dessinés pour attirer les amateurs de monospaces et incapables de dispenser le moindre plaisir de conduite. Et pourtant, si un jour vous avez l’occasion de prendre le volant de sa version la plus méconnue, peut-être changerez-vous d’avis…
FRANÇAISE
PEUGEOT
Fiat 128 : modernité et succès planétaire. 
CARJAGER / 25 août 2020

Fiat 128 : modernité et succès planétaire. 

En 1969, Fiat présente sa 128 et entre assez tardivement dans la modernité. L’attente valut cependant la peine car sa nouvelle venue deviendra tout de suite une excellente référence européenne. Mieux encore, elle se retrouvera sur les marchés du monde entier et, dans ses différentes variantes, sera même produite pendant près de quarante ans !
FIAT
ITALIENNE
Renault Frégate : l’âge de Pierre
Nicolas Fourny / 24 août 2020

Renault Frégate : l’âge de Pierre

De nos jours, lorsqu’on leur demande d’énumérer les berlines haut de gamme développés par Renault depuis la Libération, la plupart des gens sont capables de mentionner la R 16 ou la R 25 — c’est-à-dire des modèles encore très présents dans la mémoire collective. En revanche, hormis une modeste fraction de passionnés du Losange ou, plus simplement, de fins connaisseurs de l’histoire automobile française, peu de monde s’intéresse au cas de la Frégate, aussi appréciée de ses laudateurs qu’elle est absolument ignorée par tous les autres. Son échec commercial, l’inconsistance de sa personnalité, ses flottements techniques et commerciaux ont été maintes fois relatés ; son héritage inexistant, tout comme son absence d’antériorité dans les annales de la Régie, ne permettent pas de la rattacher à un continuum historique clairement identifié. Pourtant, quand on prend le soin d’examiner son itinéraire et de saluer la mémoire de ceux qui l’ont conçue puis portée à bout de bras une bonne décennie durant, c’est un portrait inattendu qui apparaît ; celui d’une auto avant tout malchanceuse, certes inaboutie, mais non dépourvue de qualités. Il n’est pas inutile de s’interroger sur la place qu’il convient de lui réserver dans le cœur des collectionneurs d’aujourd’hui…
BERLINE
FRANÇAISE
RENAULT
Lotus Elan 2 (M100) : les lois de la traction
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 24 août 2020

Lotus Elan 2 (M100) : les lois de la traction

Beaucoup considèrent l’Elan M100 (ou Mk2, ou II, voire 2, “chacun fait fait fait c’qui lui plaît plaît plaît”) comme une hérésie… Traction au lieu de propulsion, design éloigné de la première du nom, moteur Isuzu, et prise de contrôle récente de Lotus par GM au moment de son lancement : autant de petits détails pour vous mais qui veulent dire beaucoup chez l’amateur “puriste” de Lotus. Pourtant, cette petite Elan n’est pas celle que vous croyez. Vilain petit canard ? Elle était pourtant fiable et performante, d’autant que la traction à ce niveau de puissance, lui offrait des qualités routières certes moins joueuses mais plus précises et surtout plus accessibles. Et c’était d’ailleurs l’objectif de cette Elan deuxième mouture : conquérir une nouvelle clientèle. Flash Back.
ANGLAISE
CABRIOLET
LOTUS
Audi 80 : les vertus secrètes de l’abbé Un
CARJAGER / 24 août 2020

Audi 80 : les vertus secrètes de l’abbé Un

Sur les routes européennes d’aujourd’hui, les Audi A4 sont aussi répandues que les épidémiologistes sur les plateaux des chaînes d’information en continu. Cependant, la plupart de ceux qui conduisent cette remarquable berline n’ont probablement aucune idée de ses origines, ni de son héritage technique, ni de l’histoire de ses aînées. C’est fort regrettable car, s’ils se donnaient la peine d’effectuer quelques recherches, ils s’apercevraient qu’il y a près de cinquante ans, l’histoire de la firme bavaroise — et, au-delà, de l’ensemble du groupe VAG — a pris un tournant décisif lors de l’apparition de la toute première 80. Une voiture fort injustement oubliée et dont les derniers exemplaires encore en état de rouler font la joie d’amateurs éclairés. Après avoir lu ce qui suit, vous aurez sans nul doute envie de les rejoindre…
ALLEMANDE
AUDI
Citroën 15 Six : une si austère volupté…
Nicolas Fourny / 24 août 2020

Citroën 15 Six : une si austère volupté…

Dans la mémoire collective, la Traction Avant Citroën présente toujours le même visage : une calandre étroite aux gigantesques chevrons, cernée par deux phares inquisiteurs et des ailes aux volutes ostensiblement séparés du reste de la carrosserie, lui conférant — et pour cause — un parfum d’avant-guerre aussitôt démenti par une fiche technique présentant, pour l’époque, les hardiesses que l’on sait. Pourtant, comme Paul le relate par ailleurs, la première Citroën à roues antérieures motrices a comporté un grand nombre de variantes, dont les différences concernaient la longueur, la largeur et bien sûr la mécanique, donnant naissance à des voitures aux vocations très disparates. Ainsi, la « 22 » à huit cylindres ayant rejoint la patrie mélancolique des autos mort-nées, c’est à la « 15 » qu’a échu, par la suite, le rôle de porte-drapeau d’une gamme aussi mythique que tentaculaire. Interrompue par la guerre, sa trajectoire n’aura réellement scintillé qu’à partir de la fin des années 1940. Nous n’avons pas résisté au plaisir de vous narrer son histoire…
BERLINE
CITROËN
FRANÇAISE
Fiat 128 Rally : la berline en survêt’
CARJAGER / 24 août 2020

Fiat 128 Rally : la berline en survêt’

Au début des années 1970, tout roule pour Fiat qui a rattrapé son retard en matière de technique. Avec sa 128, consacrée Voiture de l’Année 1970, le constructeur entre la tête haute dans la décennie. Pour que son modèle à succès s’aligne sur toutes les tendances, il convient de l’encanailler. La Fiat 128 Rally fera partie de ces gentilles berlines timidement sportives qui écriront la préhistoire des GTI.
FIAT
ITALIENNE
La Triumph TR6, les Allemands et les cerisiers en fleurs
Nicolas Fourny / 24 août 2020

La Triumph TR6, les Allemands et les cerisiers en fleurs

Quelle a été la dernière véritable Triumph ? La TR7 ? La TR8 ? L’Acclaim ? (Non, je rigole). À la vérité, pour bon nombre d’amateurs, c’est la TR6, et elle seule, qui mérite ce titre. Cela peut bien sûr se discuter mais il est vrai que l’auto ressemble beaucoup à la conclusion d’une très belle histoire, aux derniers feux d’une aventure saccagée par l’incompétence, la médiocrité et l’absence de vision des dirigeants de la British Leyland. Déjà esthétiquement abâtardie aux yeux de certains amateurs, la TR6, avec sa carrosserie hétéroclite, son straight six rustique et son concept immuable, exhalait de lourds remugles de fin de race. C’était plus qu’une voiture, c’était un avertissement sans frais (ou presque) : lorsque sa fabrication s’arrêta, rien ne fut jamais plus comme avant…
ANGLAISE
CABRIOLET
TRIUMPH
Maserati : la saga Quattroporte
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 21 août 2020

Maserati : la saga Quattroporte

L’audace de Maserati dans les années 1960, sous la coupe de la famille Orsi, c’est d’avoir osé s’aventurer dans un domaine particulier, celui de la berline aux attributs sportifs. À cette époque, peu de constructeurs s’étaient engagés dans cette voie. Jaguar, avec sa Mk2, s’était d’une certaine manière autoproclamée premier de cordée, avec une certaine réussite. Car jusqu’à la fin des années 1950, soit on roulait sportif en coupé, soit on roulait pépère en berline. L’audace de Jaguar, puis de Maserati, sera de mélanger les cartes et de proposer un produit hybride. Du côté italien, on se contentera d’un nom simple (voire simplissime), mais finalement génial : Quattroporte !
BERLINE
ITALIENNE
MASERATI
Citroën ZX : trop sage pour séduire
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 21 août 2020

Citroën ZX : trop sage pour séduire

Depuis l’arrêt de la GSA en 1986, Citroën ne disposait plus, dans sa gamme, d’une berline du segment C. Pour disposer d’un tel modèle chez PSA, il fallait se fournir chez le cousin Peugeot et sa 309. Or, après avoir renouvelé totalement ses modèles avec la BX d’abord, puis l’AX sur le segment des citadines et enfin la XM sur celui des grandes berlines, il devenait urgent de combler ce dernier “espace” entre les lignes. C’est à la ZX, lancée en 1991, que reviendra donc cette tâche, une voiture pétrie de qualités mais desservie par un physique passe-partout.
BERLINE
CITROËN
FRANÇAISE
Autobianchi A112 : élégance et charme latin
Aurélien Charle / 20 août 2020

Autobianchi A112 : élégance et charme latin

Lorsque la BMC Mini débarque en Italie sur l’invitation d’Innocenti, le groupe Fiat a le poil que se hérisse. La firme nationale turinoise reste toutefois bien trop frileuse pour s’aligner en personne face à ce qu’elle considère encore comme une extravagance. C’est donc sous l’insigne Autobianchi qu’est lancée la contre-attaque planifiée par le grand Dante Giacosa. Plus novatrice que sa British de concurrente, pourvue d’un charme à tomber et envenimée par le sorcier Abarth, l’Autobianchi A112 va réussir à imposer son élégance chic et choc et se faire une place de choix sur les marchés européens.
AUTOBIANCHI
CITADINE
ITALIENNE
Citroën Traction 7cv : la populaire de la gamme
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 31 juil. 2020

Citroën Traction 7cv : la populaire de la gamme

Quand on pense “Traction” on pense souvent 15 avec son 6 cylindres, voire 11, rarement 7 : pourtant, il s’agissait d’une entrée de gamme particulièrement populaire surtout avant-guerre. Avec la 7cv, Citroën poursuivait son entreprise de motorisation de la France, mais il faut bien l’avouer : malgré sa célébrité contemporaine, la Traction n’eut pas un succès immédiat. La 7, vouée à être la plus vendue (enfin en théorie, on le verra), ne restera au catalogue que jusqu’en 1941… Retour sur une Traction méconnue et pourtant essentielle…
BERLINE
CITROËN
FRANÇAISE
Toyota GR Supra A90 : une traîtresse pourtant séduisante
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 22 juil. 2020

Toyota GR Supra A90 : une traîtresse pourtant séduisante

Les fanatiques de voitures sportives japonaises en sont persuadés : cette nouvelle Supra — nom de code A90 — n’est pas une Supra mais juste une BMW rebadgée, et cela ne passe pas. Il faut dire que cette dernière reprend effectivement à peu près tout de sa soeur bavaroise, du châssis au moteur en passant par la boîte de vitesses. Doit-on pour autant blâmer Toyota d’avoir préféré s’allier plutôt que de dépenser sans compter sur un segment de niche, certes porteur d’image, mais pas forcément rentable au regard des investissements demandés ?
COUPÉ
JAPONAISE
TOYOTA
Mercedes 300 SL : « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée »
Jean-Jacques Lucas / 21 juil. 2020

Mercedes 300 SL : « Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée »

Elle fut une reine de la route, une voiture de course remportant toutes ses courses, puis une voiture de route élitiste et rare. N’en retenir que l’effet de ses portières estompe sa finesse constructive. La 300 SL FlügelTüren disqualifie tout contempteur de la chose automobile. Elle n’aurait pas de descendance, si ce n’est la SLR Uhlenhaut de 1955 hors normes. Comme comparer un Mirage III et un Mirage IV.
ALLEMANDE
COUPÉ
MERCEDES-BENZ
Mercedes-Benz 300 SL Roadster : En avant, calme et droit
CARJAGER / 21 juil. 2020

Mercedes-Benz 300 SL Roadster : En avant, calme et droit

Il faudrait en finir avec les poncifs de l’érotisation des voitures et leur disqualification parce que l’univers des formes automobiles en est réduit à de telles facilités. Même l’alètheia  des Grecs est transposable à la culture automobile pour faire tendre vers une vérité contre l’opinion (la doxa). Les ingénieurs savent mieux que quiconque la vérité technique des choses comme les musiciens entendent une partition dès sa lecture. La Mercedes Benz 300 SL Roadster, ou W 198 II pour les initiés, était une voiture d’ingénieur et non une coquetterie, une réussite de grande dignité, de grande tenue technique et esthétique quand le constructeur dut quitter les circuits, couvert du sac et de la cendre en 1955.
ALLEMANDE
MERCEDES-BENZ
Ferrari 275 GTB : beau comme l’antique
Jean-Jacques Lucas / 21 juil. 2020

Ferrari 275 GTB : beau comme l’antique

Ferrari 275 GTB. Elle n’a même pas de nom, mais son moteur porte, par habitude, celui de son lointain fondateur. Elle est une machine désignée par sa cylindrée unitaire, trois chiffres, et sa catégorie de compétition, trois lettres. Une Ferrari n’a pas besoin de nom supplémentaire. Elle est un aptonyme aux récits inépuisables.
COUPÉ
FERRARI
ITALIENNE
Citroën GS 1220 : Des chiffres et des lettres
CARJAGER / 21 juil. 2020

Citroën GS 1220 : Des chiffres et des lettres

La « grosse » GS, c’était la 1 220 (en fait 1 222) — prononcer plutôt « douze-cent-vingt », c’est plus technique que le « mille-deux-cent-vingt » médiéval — la « petite » GS restant l’historique 1 015, 207 cm3 faisant la différence, un tiers de 2cv6. La GS 1 220, qui plus est Club, voire à « convertisseur » devenu C-Matic, répétait partout sur sa caisse qu’elle n’était pas la même GS. Elle a traversé la décennie 70 et bien malin celui qui saurait en croiser une aujourd’hui dans le trafic. Pourtant, sous cette motorisation, elle fut la plus cohérente et la plus produite des GS, avant la mue GSA.
CITROËN
FRANÇAISE
Mercedes-Benz CL (C 216) : et si c’était elle ?
Nicolas Fourny / 16 juil. 2020

Mercedes-Benz CL (C 216) : et si c’était elle ?

Les coupés Mercedes dérivés des générations successives de Classe S ont connu des fortunes diverses. Tantôt admirés pour l’équilibre de leur design, tantôt malmenés en raison d’une ostentation véritable ou supposée, ils suscitent invariablement une forte attente de la part de leur clientèle potentielle comme des observateurs. Incarnant depuis des décennies une idée très spécifique du luxe, du voyage, voire même un certain art de vivre, ces automobiles sont à chaque fois, à en croire la communication de la marque, « only approached by their predecessors ». Pour autant, de la morgue des slogans à la réalité du marché, il y a parfois un gouffre et, plus que beaucoup d’autres, ce sont là des machines condamnées à faire toujours mieux, à tous égards ; en la matière, c’est peu dire que le coupé de la série C 216 a été accueilli avec froideur. Souvent fustigée durant ses huit années de vie commerciale, l’auto a, depuis lors, sombré dans l’oubli et sa traversée du désert ressemble diablement à un injuste supplice. Le recul des années aidant, le moment est sans doute venu de réexaminer son cas…
ALLEMANDE
COUPÉ
MERCEDES-BENZ
Peugeot 405 : best-seller à tout faire
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 16 juil. 2020

Peugeot 405 : best-seller à tout faire

Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. L’automobile en ce temps-là n’est pas encore dominée par de lourds SUV. Dans les années 80, tout juste voit-on apparaître une nouvelle catégorie, le monospace, emmenée en France par l’étonnant Renault Espace, mais la reine de la route reste encore et toujours la berline. Pour Peugeot, après avoir redressé la tête en lançant en 1983 une brillante citadine, la 205, il est temps de renouveler son offre sur ce segment. Pour remplacer la vieillissante 305, la marque au lion va surfer sur sa nouvelle image et frapper à nouveau un grand coup en présentant la Peugeot 405 qui deviendra un best-seller international.
BERLINE
FRANÇAISE
PEUGEOT
Quand Citroën avait de la suite dans les ID
Nicolas Fourny / 15 juil. 2020

Quand Citroën avait de la suite dans les ID

Nombreux sont ceux qui se souviennent du Salon de l’Auto de 1955 — surtout lorsqu’ils n’étaient pas encore nés, à l’instar de votre humble serviteur. Tout a probablement déjà été raconté sur ces fiévreuses journées d’automne au cours desquelles la DS 19, sous les voûtes lumineuses du Grand Palais, s’est dévoilée devant un public souvent conquis, parfois rébarbatif, mais toujours stupéfié par l’audace dont le Quai de Javel avait fait preuve en osant concevoir puis industrialiser une machine aussi avant-gardiste. Tellement avant-gardiste, d’ailleurs, et si peu au point, qu’il fallut développer une variante moins sophistiquée, moins coûteuse et aussi, il faut bien le dire, plus facile à appréhender pour le conducteur moyen. C’est ainsi qu’exactement un an plus tard, en octobre 1956, dans une atmosphère nettement moins festive, apparut l’ID qui, très éloignée du sous-produit auquel on l’assimile trop facilement, apparaît au contraire comme une création décisive, qui joua un rôle-clé dans les deux décennies qui suivirent. Voici son histoire…
BERLINE
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