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Cadillac Eldorado Biarritz 1959 : l’amérique dans toute sa splendeur.

PAUL CLÉMENT-COLLIN - 12 sept. 2022

Je dois avouer un péché mon père : j’aime les Américaines mais n’en voudrais pour rien au monde dans mon garage. Pourtant de nombreux amateurs d’automobiles adorent ces voitures gigantesques (et souvent gargantuesques) qui collectionnent ces pans de leur enfance.

Mon père n’a jamais aimé les bagnoles comme moi je les aime, mais je me souviens de son admiration pour les Américaines qu’on pouvait voir en nombre dans les années 50 ou 60, à l’époque où les troupes américaines étaient encore présentes en France. Simca fut le spécialiste de l’Américaine à la sauce européenne avec ses Vedette ou Versailles, dotées de V8 et singeant le style amerloque.

Les Américaines, encore et toujours plus

Si je ne veux pas d’Américaine dans mon garage, fut-il virtuel, c’est que souvent elles ne correspondent pas à l’idée que je me fais de l’automobile. Pourtant, je reconnais qu’en matière de style, elles en jettent, surtout ces fameuses autos de l’après-guerre. Un modèle m’a particulièrement marqué car il représente bien le style US, son avalanche de chromes, d’appendices et son gigantisme, tout en montrant ses limites.

La Cadillac Eldorado Biarritz de 1959 (oui ce millésime uniquement, aboutissement de la lignée et apogée du design ricain d’après-guerre) en est l’ultime représentante, avant l’arrivée des « muscles cars ». Le plus drôle, c’est que cette icône de l’automobile américaine porte le nom d’une station balnéaire so french, et qui connaît un peu Biarritz sait que l’urbanisme n’y est pas forcément adapté pour une voiture de cette taille. Peu importe, ça fait chic et européen !

L’Eldorado Biarritz se présente comme un cabriolet 6 places (oui vous avez bien lu : SIX places) à mi-chemin entre la voiture de luxe et celle de Batman. Elle se caractérise en effet par ses ailerons arrière futuristes (et donc rapidement démodées). Même à sa sortie, les Américains la trouvaient déjà un poil ridicule… D’ailleurs, ce dernier millésime baroque, celui de 1959, ne sera produit qu’à un nombre d’exemplaires limités, 1320 précisément.

Dotée d’un V8 de 6,3 litres développant 345 chevaux tout de même (attention consommation en rapport), elle n’a pourtant rien d’une sportive : elle est plutôt faite pour cruiser le long de la plage à Miami Beach. D’ailleurs, beaucoup disent qu’elle se conduit comme un poids lourd (en même temps, elle fait 5,71 hem de long, et ne dispose pas de radar de recul pour les créneaux).

Après tout, je peux comprendre qu’elle vous séduise. Elle représente l’Amérique, et je peux m’imaginer à son volant, le long de la route 66, mais pas ailleurs. De toute façon, elle reste inabordable pour la majorité d’entre nous, puisque son statut d’icône et sa faible production ont fait grimper sa côte à des prix incroyables.

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