MASERATI for sale

Il importe tout d’abord, et cela vaut pour une Maserati ancienne comme pour n’importe quelle auto, de vous enquérir de la situation administrative du véhicule : sa carte grise doit être en règle et la voiture ne doit faire l’objet d’aucune opposition administrative. De surcroît, l’état général de la voiture doit être cohérent avec la description rédigée par le vendeur. Si, par exemple, la voiture n’est pas matching numbers (c’est-à-dire qu’elle ne possède plus son moteur et/ou sa boîte de vitesses d’origine), ou si elle a été substantiellement modifiée, ces points doivent être explicitement mentionnés – d’où l’importance de l’historique évoqué plus haut. Si cela vous est possible, disposez l’auto sur un pont afin de pouvoir l’examiner de façon approfondie, idéalement en vous faisant accompagner par un expert ou un bon connaisseur du modèle dont vous envisagez l’acquisition. Enfin, un essai routier (une vingtaine de kilomètres peuvent suffire) est impératif. Il vous permettra d’évaluer le comportement routier du véhicule, les réactions du moteur, de la transmission et des freins, ainsi que le bon fonctionnement de l’ensemble des équipements et accessoires. Bien sûr, ces conseils deviennent inopérants si vous choisissez de faire appel aux services de CarJager, dont la vocation consiste justement à vous apporter une complète tranquillité d’esprit dans le choix de votre future Maserati ancienne !

Après la (relative) descente en gamme des années Biturbo, les Maserati ont retrouvé leur statut de GT d’exception depuis la fin du siècle dernier. Les coupés et cabriolets GranTurismo et GranCabrio, pour la plupart animés par des V8 d’origine Ferrari, sont donc des collectors en puissance, de même que les berlines Quattroporte des cinquième et sixième générations (hormis les variantes Diesel pour cette dernière). N’oublions pas la berlinette MC20 – récemment rebaptisée MCPura – présentée en 2020 et animée par un V6 développé sur une base Alfa Romeo, qui a renoué avec les Maserati à moteur central.

Si l’on se cantonne à la période s’étendant de l’après-guerre à la fin des années 1990, l’on se trouve en présence d’une longue série de coupés, de cabriolets et de berlines de grand tourisme aux mécaniques sophistiquées ne tolérant pas l’à-peu-près en matière d’entretien et dont l’ingénierie générale ainsi que la fabrication fleurent bon l’artisanat – lequel, comme chacun sait, à ses bons et ses moins bons côtés… Moyennant quoi, ces autos requièrent un certain nombre de précautions d’usage, liées notamment au respect des temps de chauffe et, pour la plupart d’entre elles, sont peu adaptées aux contraintes de la circulation moderne, notamment en milieu urbain. Il est donc plutôt recommandé de cantonner votre Maserati ancienne à une utilisation du type « collection ».

Dans la mesure où la firme a mis un terme à ses activités en compétition dès 1957, ce n’est pas sur leur palmarès en course que s’établit le pedigree de la plupart des Maserati anciennes, mais sur la noblesse de leur mécanique – souvent issue de la compétition –, leur signification historique et leur design. À titre d’exemple, l’intemporelle beauté et la modernité de la Ghibli première du nom en font l’une des GT les plus célébrées (et les plus cotées) de son temps, si bien que les exemplaires négligés ou à reprendre sont devenus fort rares… mais toujours convoités ! Pour d’autres Maserati classiques, moins recherchées mais tout autant dignes d’intérêt, et étant donné le coût d’une restauration intégrale, des critères usuels redeviennent primordiaux, tels que la conformité à l’origine, l’état général et le degré de connaissance de l’historique du véhicule.

Si la firme a été fondée en 1914, il a fallu attendre les lendemains de la Seconde Guerre mondiale pour voir apparaître les premières Maserati assemblées en petite série, faisant sortir peu à peu le constructeur modénais de son statut de petit artisan. Souvent conçues en collaboration avec les plus grands carrossiers italiens, les Maserati classiques comptent dans leurs rangs des modèles mythiques tels que la somptueuse 5000 GT (assemblée à seulement 34 exemplaires entre 1959 et 1965), la Ghibli de 1966, la Bora à moteur central de 1971 ou, plus près de nous, la 3200 GT de 1998, animée par le dernier V8 de la marque.