CarJager lance son nouveau département dédié aux Youngtimers
La vogue des youngtimers ne date pas d’hier et, de nos jours, nous sommes tous familiarisés avec cette dénomination, apparue en Allemagne au début du siècle et qui désigne les plus récentes des automobiles de collection – c’est-à-dire celles datant des années 1970, 80 et 90. Comme on va le voir toutefois, le temps passe et, ce faisant, la frontière entre « youngtimers » et « oldtimers » se déplace insensiblement mais la classification demeure pertinente, car elle permet de segmenter clairement le marché. De fait, les amateurs de youngtimers ont souvent l’âge de leurs autos et c’est ce qui les différencie en premier lieu des collectionneurs de grandes classiques ; quels que soient leurs marques et modèles favoris, leurs attentes sont très spécifiques et c’est la raison pour laquelle CarJager vient de créer un département qui leur est dédié.
La vogue des youngtimers ne date pas d’hier et, de nos jours, nous sommes tous familiarisés avec cette dénomination, apparue en Allemagne au début du siècle et qui désigne les plus récentes des automobiles de collection – c’est-à-dire celles datant des années 1970, 80 et 90. Comme on va le voir toutefois, le temps passe et, ce faisant, la frontière entre « youngtimers » et « oldtimers » se déplace insensiblement mais la classification demeure pertinente, car elle permet de segmenter clairement le marché. De fait, les amateurs de youngtimers ont souvent l’âge de leurs autos et c’est ce qui les différencie en premier lieu des collectionneurs de grandes classiques ; quels que soient leurs marques et modèles favoris, leurs attentes sont très spécifiques et c’est la raison pour laquelle CarJager vient de
créer un département qui leur est dédié.
C’est donc en Allemagne, puis au Royaume-Uni et en France que le mouvement youngtimers a débuté il y a une vingtaine d’années – et l’on peut attribuer son avènement à trois facteurs principaux. Premièrement, une nouvelle génération de collectionneurs est arrivée sur le marché, animés par la nostalgie de modèles qu’ils avaient connus dans leur enfance ou leur adolescence et désireux d’en retrouver l’esthétique et les sensations. Deuxièmement, ces amateurs se distinguèrent d’emblée de leurs aînés par leur façon de vivre leur passion, faisant souvent s’estomper la frontière qui sépare les machines d’usage quotidien des objets de collection : ainsi, la plupart des propriétaires de youngtimers roulent le plus souvent possible avec leurs autos, et beaucoup d’entre eux ne possèdent même aucun véhicule contemporain. Troisièmement, cette nouvelle approche a dicté des attentes nouvelles en termes de fiabilité ; contrairement aux amoureux des autos des années 50 ou 60, les collectionneurs de youngtimers privilégient les voitures en excellent état, capables de prendre la route dès leur acquisition, au détriment des longs projets de restauration qu’impliquent les « oldtimers », plus fragiles et souvent bien plus éprouvées par les décennies.
Une temporalité fluctuante
Bien sûr, il faut se méfier des généralisations abusives et il est évident qu’un propriétaire de Lamborghini Diablo GT sortira moins souvent son auto qu’un conducteur de Renault Clio Williams, voire de BMW M5 E39 – des voitures puissantes, rapides et passionnantes à conduire mais également capables d’accepter docilement les affres d’un service quotidien. D’autre part, comme nous l’évoquions plus haut, le concept même de « youngtimers » tend naturellement à évoluer avec le temps et, désormais, les modèles d’intérêt du début de ce siècle ont quitté la catégorie des voitures d’occasion pour, à leur tour, devenir des youngtimers. L’on songe par exemple aux Ferrari 360, aux Porsche 996, aux Aston Martin DB9, aux Alfa Romeo 8C ou aux Mercedes SL R230, sans oublier, parmi les automobiles plus accessibles, les Peugeot 206 S16 ou Renault Avantime. « Des voitures trop récentes », penserez-vous peut-être au sujet de la 8C ou de l’Avantime… Si tel est le cas, détrompez-vous : qu’une auto soit considérée comme un youngtimer ne dépend pas uniquement de son âge ; en l’espèce, c’est le marché qui décide et si, en raison de son pedigree, de son importance historique ou de son originalité, des amateurs décident très tôt de préserver les plus beaux exemplaires de tel ou tel modèle, celui-ci deviendra rapidement un objet de collection. À l’inverse, certaines voitures construites durant les années 70 (Alfa Romeo Montreal, Lancia Fulvia, BMW M1) n’appartiennent aujourd’hui plus à la catégorie des youngtimers.
Pour tous les goûts !
Cela étant, le territoire des youngtimers demeure très étendu, à la fois en matière d’époques – à titre d’exemple, les VW Golf GTI Mk1 en font partie, à l’instar de leurs lointaines descendantes (les GTI Mk4 et Mk5) – et de styles. Sur une période d’environ trente ans allant schématiquement de 1980 à 2010 (soit davantage qu’une génération humaine), l’amateur se voit offrir un large panel de modèles, allant de la citadine populaire à la supercar de haute volée, en passant par des berlines sportives, des roadsters, des breaks de chasse, des coupés et cabriolets de grand tourisme ou des machines de légende qu’il n’est pas rare de croiser dans les ventes aux enchères les plus prestigieuses. Ainsi, dans des genres très diversifiés, l’on peut citer les coupés Mercedes SEC (avec une mention spéciale pour les exemplaires passés dans les ateliers d’AMG), les Renault 5 Turbo, Ferrari F512m, Bentley Arnage, Range Rover P38, Porsche 928, Alfa Romeo 156 GTA, Citroën C6, Jaguar XK « X100 », Audi TT « 8N », Peugeot 205 GTi, BMW M3 E46 ou Maserati 3200 GT. Des voitures très différentes, mais qui se rejoignent sur un point essentiel : elles ont une âme !
