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Porsche 911 (Type G) 3.2 Speedster : le retour du double bossage

PAUL CLÉMENT-COLLIN - 22 juin 2021

Les années 80 furent une décennie faste pour Porsche, avec une gamme assez large allant des fameuses et décriées Porsche à moteur avant (924 puis 944, 928) jusqu’à l’inamovible 911 (Type G puis, en toute fin, 964). Bien sûr, la marque de Stuttgart n’avait pas encore pris l’ampleur d’aujourd’hui, et ne disposait pas dans sa gamme de SUV ni même de berlines, mais elle bénéficiait à plein du boom économique, des années fric et de l’engouement des golden boys et autres nantis de la planète pour les voitures puissantes, iconiques mais surtout exclusives. C’est dans cette logique parfaitement mercantile que Porsche ressuscita une version oubliée depuis la petite 356 : le Speedster, désormais dans la gamme 911.

Le Speedster Concept de 1987

La deuxième série de Porsche 911 (dite type G) avait succédé à la première (Type 901) en 1973 et n’en finissait pas de durer, se déclinant au fur et à mesure en versions coupé, cabriolet, Turbo (930), Turbo Look, targa et évoluant au fil des ans sans pour autant fondamentalement changer. L’héritière, la 911 Type 964, était encore dans les cartons et pas attendue avant 1989. Après avoir goûté aux séries très exclusives avec la 959, nos amis de Stuttgart se dirent qu’il y avait quelque chose à faire pour profiter encore une dernière fois du modèle G tout en s’en mettant plein les poches : un truc spectaculaire, exclusif, cher, tout à fait ce que recherchaient à l’époque les nouveaux amateurs fortunés de belles bagnoles.

Le souvenir de la 356 Speedster

C’est alors qu’on se souvint, chez Porsche, de l’idée géniale qu’avait eu, dans les années 50, l’importateur Max Hoffman pour proposer à sa clientèle un modèle plus sportif et plus accessible : la 356 Speedster. Si, à l’époque, la voiture était moins chère, son statut de collector fit ensuite exploser sa cote (encore aujourd’hui), rendant désirable et inaccessible celle qui devait être low-cost. L’idée était brillante : proposer une version moderne du Speedster sur une base de 911 Type G, en collant plutôt à l’esprit de collection du modèle original qu’à sa vocation initiale. Il fallait redynamiser les ventes, mais aussi et surtout marger confortablement une fois encore.

Pour préparer les esprits, Porsche présenta en septembre 1987 à Francfort sa 911 Carrera 3.2 Speedster concept (basée, comme son nom l’indique, sur une Carrera 3.2 cabriolet). Plus légère de 70 kg, elle disposait d’un pare-brise démontable et d’un couvre tonneau amovible (façon course) du plus bel effet. La réaction du public fut enthousiaste, convaincant la firme de lancer la production en série du Speedster. La mise au point dura toute l’année 1988. Le Speedster de série conservait ainsi un pare-brise fixe (mais rabaissé) et un double bossage du plus bel effet camouflant la capote : l’effet était saisissant, donnant l’impression d’une voiture plus sportive, plus basse, plus ramassée.

Le Turbo Look des années 80

Autre bonne idée : proposer sur le Speedster la carrosserie Turbo Look très en phase avec les années 80 (même si cela lui donnait un petit air tuning). Avec ce kit carrosserie, la Speedster s’élargissait, prenant des allures de 930 Turbo et s’encanaillant encore un peu plus. Avec le recul, la carrosserie originale “fine” est bien plus élégante, mais à l’époque, cette option fit un carton au point d’engranger la majorité des ventes : 2 103 exemplaires contre 171 en version classique, étroite comme une Carrera. Autres temps, autres mœurs. Cette époque privilégiait le show (et sans doute restait-il suffisamment de kits à refourguer pour forcer un petit peu l’option en concession, malgré les presque 130 000 francs supplémentaires).

Sportive, mais pas trop

Côté moteur, pas de changement. Le Speedster conservait son flat six d’origine de 3.2 litres et développant 231 chevaux (pour les versions européennes) ou 217 sur les versions américaines dotées d’un catalyseur respectant les normes plus drastiques outre-Atlantique. Ainsi gréé, le Speedster n’offrait donc que le look plus que les sensations sportives extrêmes que sa carrosserie laissait supposer, on ne peut pas tout avoir. Mais finalement, peu importait, puisque plus de 2 000 clients se laissèrent séduire par cette ultime version exclusive clôturant la carrière de la G avant l’apparition de la 964, qui s’offrira elle aussi une version Speedster.

Succès commercial donc, mais dans une certaine mesure : avec seulement 2 274 exemplaires vendus, le Speedster reste un objet roulant relativement rare, et ce qui est rare est cher. Certains d’entre vous préféreront la version normale (beaucoup plus rare, on l’a vu), d’autre la voyante Turbo Look, mais dans tous les cas, il faudra mettre largement la main au portefeuille pour s’offrir cette icône des années 80. Cependant, c’est un choix judicieux pour se démarquer de la multitude de Porsche Type G circulant encore aujourd’hui.

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