Rover Série 100 Cabriolet : un amour de canard boîteux

Non ne riez pas, je me laisserai tenter un jour, surtout que sa côte n’est vraiment pas haute, et ne risque pas de s’envoler ! Je m’imagine la laisser à l’année sur mon lieu de villégiature balnéaire, et en profiter l’été ! J’imagine les regards des estivants, s’étonnant devant cette petite voiture décapotée, cherchant au fond de leur mémoire de quelle marque il s’agit.

Mon petit faible vis à vis de cette série 100 cabriolet tient sans doute à son origine british, sa tendance au vert anglais, son intérieur chaleureux (mais à la finition douteuse) et sa capote électrique. Il vient aussi de sa relative rareté. Que ce soit en version 111i (1,1 litre de 60 chevaux) ou 114i (1,4 litre de 75 chevaux), la belle se fait rare.

Sa production n’est pas connue dans le détail. Produite de 1994 à 1996, on estime qu’environ 2 à 3000 exemplaires seraient sortis d’usine (sans certitude), ce qui n’est pas énorme et en fait un vrai collector. D’ailleurs, une petite recherche rapide sur Le Bon Coin ne m’a proposé qu’une seule annonce en France.

Certes, la série 100 possède le titre peu envié de la voiture la moins sûre, avec une seule étoile aux crash-tests Euro NCAP, mais après tout, c’est toujours un titre, et cela suffit à rendre cette voiture collector. Certes, la série 100 descend de l’antédiluvienne Metro, mais peu importe, elle garde une singularité qui me plaît.

Si comme moi, rouler ne veut pas forcémment dire frimer, si comme pour moi, les canards boiteux vous attendrissent, si comme moi vous souhaitez de tout cœur un petit cabriolet, alors laissez vous tenter par la Rover Série 100 Cab ! En y collant un autocollant Boîtier Rouge, on dira de vous que vous avez du style !