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Proton Satria Neo R3 Lotus Racing : première berline "Lotus" depuis l'Omega

PAUL CLÉMENT-COLLIN - 8 oct. 2018

En 1996, le constructeur malaisien Proton faisait une excellente affaire en rachetant auprès de Romano Artioli le constructeur de voitures de sport Lotus, en manque de financement. Dans l’escarcelle, Proton trouvait deux perles : le bureau d’étude et la petite sportive Lotus Elise qui deviendra un best-seller. A cette époque, Proton était devenu le premier constructeur malaisien, devant Perodua. Dix années plus tard, il lançait la Satria Neo, puis en 2008, sa déclinaison sportive R3, avec l’aide de Lotus. En 2010, pour fêter ses 25 ans, Proton présentait une série très limitée développée avec Lotus, la Satria Neo R3 Lotus Racing.

Proton, société créée en 1983, avait en effet produit sa première voiture grâce à un partenariat avec Mitsubishi en 1985, la Saga. La marque malaisienne, soutenue par le gouvernement, tenta bien une première fois de ne pas trop dépendre de son actionnaire minoritaire japonais (16 % à l’époque) en signant un partenariat avec Citroën pour la production de l’AX sous le nom de Proton Tiara, sans succès. En 1994, Proton lançait donc pour son cœur de gamme la Satria, sur la base d’une Mitsubishi Mirage/Colt.

Pour la seconde génération de Satria, Proton prenait son indépendance : châssis et ingénierie maison et/ou avec la participations des ingénieurs de Lotus. Il fallait au moins cela pour rattraper Perodua, passé en tête des ventes sur le marché malaisien au début des années 2000, tandis que Mitsubishi avait vendu ses parts en 2004. La Satria Neo revendiquait un style moderne et plutôt sportif. Aussi, quoi de plus logique que d’en dériver une version « péchue » en 2008 sous le nom de Satria Neo R3 (R3 étant le département compétion de Proton : Race Rallye Research). Au menu, un moteur 1.6 litres poussé à 136 chevaux au lieu des 110 de la Satria « classique » la plus puissante jusque là ! Outre des améliorations techniques ou cosmétiques, elle s’offrait une suspension arrière signée Lotus (sa spécialité) : pourquoi s’en priver puisque l’entreprise faisait partie du groupe).

2010 approchant, et par là-même les 25 ans de la marques, ingénieurs, marketeurs, ou les deux à la fois, décidèrent de frapper un grand coup avec une déclinaison très spéciale de la petite bombe locale. Désormais, on allait mettre en avant Lotus, ses couleurs « traditionnelles » british racing green et jaune, pour offrir à une clientèle triée sur le volets une voiture particulièrement désirable : la Satria Neo R3 Lotus Racing, limitée à 25 exemplaires, évidemment. Petit clin d’oeil, l’année 2010 était aussi le 20ème anniversaire du lancement de l’Opel Lotus Omega, dernière berline à porter le nom du constructeur anglais. C’était enfin l’occasion de célébrer aussi le retour du nom Lotus en Formule 1 (par l’intermédiaire de Tony Fernandes, patron d’AirAsia, alors dans les petits papiers de Proton, situation qui ne durera pas). Bref, il y avait beaucoup de raison pour lancer cette Satria nommée Lotus.

Pour l’occasion, les ingénieurs de chez Proton, R3 et Lotus se mirent en 4 pour donner plus de pêche au 1.6 d’origine, réussissant, sans l’utilisation de turbo, à faire grimper la puissance à 145 chevaux (tout le haut moteur est modifié, avec notamment une culasse en titane, et une boîte d’admission d’air en carbone). Une puissance certes limitée, mais la voiture gagnait 62 kg sur la balance, permettant une vitesse maxi de 205 km/h et un 0 à 100 en 9,2 secondes. Le châssis était lui aussi totalement revu, ainsi que les suspensions, tandis que la voiture s’offrait des jantes de 16 pouces.

Une petite sportive tout à fait honorable donc, mais qui valait surtout par sa décoration extérieur et intérieure spécifique. Une seule couleur était disponible, le fameux vert anglais, tandis que le capot moteur était noir (en fibre de carbone, il participait à l’allègement de la voiture). Une large bande jaune courait de la calandre jusqu’au coffre, et des logos Lotus prenaient place sur les flancs (sur fond jaune) et sur la malle arrière. Le mobilier intérieur mariait le noir mat et le vert, le levier de vitesse s’offrait un pommeau en alu, la direction un volant « sport ». Des pédales en alu complétaient la panoplie ainsi que des sièges en cuir noir et vert siglés « Lotus Racing ». La classe non ? Petit hic, ces améliorations se payaient au prix cher, près de 30 % de plus qu’une Satria Neo R3 classique.

Peu importait de toute façon : avec seulement 25 exemplaires à vendre, Proton n’eut aucun mal à trouver son marché, des fans d’automobiles malaisiens, plutôt fortunés, chauvins et que Lotus faisait rêver. Aujourd’hui, cette rareté ne se trouvera qu’en Malaisie, mais il est fort probable que les propriétaires de ces autos ne les lâcheront pas de sitôt ! Sachez que depuis, Proton (et Lotus) est passé dans le giron de Geely, aussi propriétaire de Volvo, Polestar et London Taxi.

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