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Hobbycar Passport : en route pour le futur

PAUL CLÉMENT-COLLIN - 4 mars 2014

Hobbycar était un constructeur français atypique qui produisait dans son usine du Loir et Cher une curieux engin, le B612, lancé en 1992. S’il s’agissait officiellement d’une voiture (dôtée de 4 roues, d’un volant et d’un moteur Peugeot, lire aussi: Hobbycar B612), c’était aussi un bateau grâce à ses capacités amphibies. Désireuse d’élargir sa gamme et d’augmenter ses volumes de production, la marque au Petit Prince (présent sur son logo), présentait en 1994 le Passport .

Si aujourd’hui rien ne paraît révolutionnaire, habitués que nous sommes à voir circuler des monospaces compacts, voire très compacts, ce fût à l’époque un choc : la Renault Scénic n’était pas encore sortie, et les monospaces rimaient encore avec Renault Espace, ou Chrysler Voyager, capables d’emmener sept personnes au long cours. D’autres s’étaient essayés au luxe sur le créneau, mais sur avec des ambitions plus grandes, comme le De La Chapelle Parcours.

Le Hobbycar Passport est original à plus d’un titre. D’une part son traitement luxueux (intérieur cuir, téléphone et fax) désigne clairement une cible « business » ce qui tranche avec l’idée « familiale » que l’on se fait à l’époque du monospace. D’autre part, ses caractéristiques techniques la classe d’emblée parmi les sportives, avec son 2 litres turbo d’origine Opel développant 204 ch et permettant d’accrocher les 220 km/h, sa boîte 6 vitesses et surtout sa transmission intégrale (le moteur comme la transmission venaient de l’Opel Calibra 4×4). Enfin, son système original de portes coulissantes sans montant central permettait d’accéder facilement à toutes les places. Son prix : 280 000 F HT à l’époque.

Malheureusement, ce modèle n’entrera jamais en production (malgré des prévisions de 1200 véhicules pour 1996), la société rencontrant des problèmes financiers dus à la fiabilité aléatoire du B612 (et à certains contrats manqués dans les pays du Golfe). La marque disparaîtra en 1996, et le projet Passport avec elle, et c’est bien dommage. Le magazine Youngtimers a pu en faire un essai récemment… Les veinards !

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