Alpine A310 4 cylindres : celle qu’on adore détester, à tort !
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 27 juil. 2022

Alpine A310 4 cylindres : celle qu’on adore détester, à tort !

Ne cherchez plus ! La plus belle voiture des années 70, c’était bien elle ! L’Alpine A310, sortie en 1971, était une merveille de design : un chef d’oeuvre qui sera malheureusement dénaturé avec le passage au V6 en 1976 (lire aussi : Alpine A310 V6). J’ai lu tout et n’importe quoi sur cette voiture : le début du déclin d’Alpine ? Allons, voyons, cette hypothèse ne tient pas à l’examen des chiffres : la Berlinette (1962-1976) s’est vendue à 7176 exemplaires (soit 448 ex par an en moyenne), l’A310 (en 4 et 6 cylindres, 1971-1985) à 11 484 ex (soit 717 ex par an de moyenne) et la V6 Turbo « GTA » (1985-1991, lire aussi : Alpine GTA) à 6494 ex (soit 928 ex par an)… Le vrai déclin intervient en fait avec l’A610 à partir de 1991 (lire aussi : Alpine A610). Alors ? Que reproche-t-on vraiment à cette A310 ?
ALPINE
CLASSICS
FRANÇAISE
Les Mercedes dans la série « Dallas »
Nicolas Fourny / 27 juil. 2022

Les Mercedes dans la série « Dallas »

Il y a quarante ans comme aujourd’hui, rouler en Mercedes-Benz permettait d’afficher une certaine forme de réussite matérielle. Les producteurs de « Dallas » — dont la diffusion s’étendit sur CBS de 1978 à 1991, nous parlons bien sûr de la série originale et non pas de son pathétique revival de 2012 — l’avaient bien compris et eurent largement recours aux voitures de Stuttgart afin d’inscrire leurs personnages dans l’univers d’opulence et de luxe propre à une série qui, bien plus qu’une simple production télévisuelle, fut l’un des phénomènes de société de la décennie 1980. Chacun se souvient évidemment du célèbre roadster rouge de Bobby Ewing mais plusieurs autres modèles à l’étoile eurent l’honneur du célèbre feuilleton, suivant assez fidèlement l’évolution de la firme allemande. En voici la recension exhaustive, dans le désordre des plaques d’immatriculation…
ALLEMANDE
CLASSICS
MERCEDES-BENZ
Véhicule de rêve : En attendant sa Lamborghini, pourquoi pas une Porsche 944 S ?
Daniel Brooks / 27 juil. 2022

Véhicule de rêve : En attendant sa Lamborghini, pourquoi pas une Porsche 944 S ?

Tout le monde se souvient de sa première auto de collection. Cela fait partie des étapes que l’on doit franchir pour atteindre une certaine « maturité », si l’on peut dire. Et si l’on est passionné de bagnoles, la première ancienne n’est pas toujours celle dont on rêve le plus mais c’est certainement un modèle qui nous plaît, tout en restant abordable. Le budget y est toujours pour quelque chose quand on s’engage dans son premier achat.
ALLEMANDE
CLASSICS
PORSCHE
Peugeot 304 : une arnaque si désirable
CLÉMENT-COLLIN / 27 juil. 2022

Peugeot 304 : une arnaque si désirable

Petit, vous l’avez adorée… Elle a rythmé vos vacances, vous paraissait rutilante avec sa couleur grise, et son intérieur marron, et votre père, ce héros de l’enfance, avait fière allure à son volant. Vous avez souvent joué au conducteur, à l’arrêt, bruitant un moteur bien plus puissant dans votre esprit qu’il ne l’était en réalité, et puis un jour, patatras, tout s’écroule, le mythe se fissure : vous venez de découvrir que la peugeot 304 de votre père n’était qu’une immense arnaque, une escroquerie. Celle que vous croyiez plus proche d’une 504 grâce à son regard quasi identique se révèle n’être qu’une 204 rallongée (2 cm à l’avant, et 13 à l’arrière), dotée d’un nouveau tableau de bord, de moteurs plus puissants, et bien entendu un peu plus lourde (65 kg).
CLASSICS
FRANÇAISE
PEUGEOT
Pur Sang « Bugatti » Type 35 : la réplique parfaite ?
CLÉMENT-COLLIN / 27 juil. 2022

Pur Sang « Bugatti » Type 35 : la réplique parfaite ?

Dans le domaine de la réplique de voitures anciennes, il y a deux écoles : ceux qui, puristes, rejettent tout ce qui n’est pas strictement d’origine, et ceux qui savent admirer le travail bien fait. Dans le cas de Bugatti, c’est encore plus flagrant, tant les vrais modèles sont rares et chers. L’alternative pour celui qui désire rouler en Bug’ reste celle de s’offrir une réplique, quitte à passer pour un félon.
BUGATTI
CLASSICS
ITALIENNE
Citroën SM : la chute de « Sa Majesté »
Paul Clément-Collin / 21 juil. 2022

Citroën SM : la chute de « Sa Majesté »

Avant de parler plus précisément de la fabuleuse Citroën SM à moteur Maserati qui revient en force dans le cœur des amateurs de voitures aujourd’hui, autant tordre le cou à un mythe : non, la SM n’est pas morte à cause de la crise pétrolière de 1973 ! Bien sûr, comme toutes les voitures de forte cylindrées à la consommation importante, une telle crise n’arrangeait pas ses affaires, mais les vraies raisons de l’échec et de la fin de ce modèle ne sont pas là.
CITROËN
CLASSICS
FRANÇAISE
Saab 900 Classic : la voiture de ceux qui savent
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 21 juil. 2022

Saab 900 Classic : la voiture de ceux qui savent

Certains constructeurs possèdent une telle identité qu’un seul modèle peut à lui seul influencer des générations d’amateurs d’automobiles décalées. C’est le cas de Saab qui, patiemment, a construit sa réputation depuis l’Ursaab d’après-guerre jusqu’à ces années 80 et son chef-d’œuvre ultime : la 900. Par petites touches, modèle après modèle, Saab a réussi à imposer sa différence, sans grands moyens mais avec patience et compétence. Aussi étrange que cela puisse paraître, la 900 dite Classic ou OG (par opposition à la NG sortie en 1994) n’est pas une voiture totalement nouvelle à sa sortie mais elle améliore l’existant pour devenir, en un peu plus d’une décennie, une icône suédoise aux côtés de sa rivale et compatriote, la Volvo 240.
CLASSICS
MOTEUR
SAAB
Facel-Vega HK 500 : celle que la France ne méritait pas
Nicolas Fourny / 20 juil. 2022

Facel-Vega HK 500 : celle que la France ne méritait pas

À la fin du mois d’octobre 1964, Facel-Vega a cessé d’exister, abandonnée par des pouvoirs publics incapables de soutenir comme ils l’auraient dû la dernière marque française de prestige. La tentative de Jean Daninos aura laissé indifférents des technocrates incapables de s’extraire de la logique mortifère d’une économie planifiée. Le bilan, on le connaît : à l’exception de la très éphémère Monica 560, plus aucun constructeur hexagonal ne s’est aventuré par la suite sur un territoire étroitement balisé par des pays comme l’Allemagne, l’Italie ou le Royaume-Uni qui, quant à eux, n’ont jamais capitulé, malgré les difficultés financières, les crises, les alternances politiques et les soubresauts de l’histoire. Au moment où nous en sommes réduits à nous extasier sur les sièges massants ou l’horloge pivotante d’une DS 9, contempler puis conduire une HK 500 peut susciter autant la sincérité de l’admiration que l’amertume du regret… 
CLASSICS
FACEL VEGA
FRANÇAISE
L’Aston Martin DBS V8 : le choix du Connaisseur ou l'auto de la télé?
Daniel Brooks / 20 juil. 2022

L’Aston Martin DBS V8 : le choix du Connaisseur ou l'auto de la télé?

Comment définir la quintessence du connaisseur ? Il faut une culture adéquate, l’envie d’acquérir de la connaissance, et peut-être le privilège d’être né avec un héritage familial retraçant des siècles d’innovations technologiques et industrielles. Alors, quelle voiture attirerait la convoitise de ce collectionneur si cultivé et assidu ? L’Aston Martin DBS V8 de 1971 !
ANGLAISE
ASTON MARTIN
CLASSICS
Facel Véga Facel II : la der des der
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 20 juil. 2022

Facel Véga Facel II : la der des der

Entre 1958 et 1961, Facel Véga, marque de prestige française créée par Jean Daninos, s’impose grâce à sa berline Excellence et surtout au grand coupé HK 500. Après la disparition de prestigieuses marques comme Delahaye ou Bugatti, Facel Vega devient l’unique artisan français sur le créneau et compte bien devenir l’équivalent de Rolls-royce en France. Malgré son succès indéniable, la HK 500 commence à vieillir, particulièrement d’un point de vue stylistique, tandis que la Facellia rencontre quelques difficultés. Jean Daninos décide donc de créer un nouveau modèle, la Facel Véga Facel II remplaçant la HK 500 et empruntant le style de la Facellia.
CLASSICS
FACEL VEGA
FRANÇAISE
Lancia Florida I : le nouveau style Pininfarina
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 29 juin 2021

Lancia Florida I : le nouveau style Pininfarina

Les nouvelles générations d’amateurs d’automobiles ne s’en souviennent peut-être pas mais la Lancia Florida, présentée en 1955, fut un événement majeur. Certes, il ne s’agissait que d’un concept-car mais il allait consacrer définitivement Pininfarina comme le designer le plus en vogue pendant de longues années (voire des décennies). La Florida, d’abord présentée en version coupé 2 portes puis sous la forme d’une berline à 4 portes, influencera non seulement les directions stylistiques de Pininfarina mais aussi celles d’autres designers, faisant entrer l’automobile dans une nouvelle ère. Il convenait donc de présenter ce chef-d’œuvre.
ITALIENNE
LANCIA
Rolls-Royce Silver Dawn : de la haute couture au prêt-à-porter
Nicolas Fourny / 21 juin 2021

Rolls-Royce Silver Dawn : de la haute couture au prêt-à-porter

Aujourd’hui, les Rolls ne sont plus du tout Silver — au charme aristocratique de ce préfixe officiellement utilisé pour la première fois en 1925, elles préfèrent dorénavant la vulgarité du bling bling. La filiale de BMW s’est spécialisée dans les paquebots lourdingues pour nouveaux riches tout en exhumant d’anciennes appellations du glorieux catalogue sur lequel les Bavarois ont mis la main en 1998, à l’issue d’une bataille homérique contre le groupe Volkswagen. De la sorte, le beau nom de Dawn (l’aube en français) désigne actuellement un cabriolet dont l’encombrement et le design rappellent fâcheusement ceux d’un Saviem VAB mais, il y a sept décennies de cela, les choses étaient bien différentes ; la berline Silver Dawn dissimulait son luxe derrière une physionomie qu’un esprit superficiel pourrait facilement trouver austère et guindée. Ce qui n’empêcha pas les carrossiers ayant survécu à la guerre d’exercer leur art sur ce châssis que la flamboyante épopée des Silver Cloud a injustement expulsé de la mémoire collective. Puissent ces quelques lignes contribuer à le ramener dans la lumière…
ANGLAISE
ROLLS-ROYCE
Fiat 130 : une perdante magnifique
Nicolas Fourny / 31 mai 2021

Fiat 130 : une perdante magnifique

Rêvons un peu : imaginez qu’au prochain Salon de Genève, Fiat présente une berline tricorps de cinq mètres de long, animée par un six-cylindres à essence de 300 chevaux, tout en proclamant que son nouveau modèle ambitionne de concurrencer la Mercedes-Benz Classe E et la BMW Série 5. Il ne fait guère de doute qu’une telle initiative laisserait dubitatif plus d’un observateur, tant l’image de la firme turinoise semble associée pour l’éternité aux automobiles populaires et accessibles au plus grand nombre. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi et, il y a un peu plus de cinquante ans, les Italiens s’efforçaient encore de croiser le fer avec les grandes routières germaniques, et pas seulement chez Lancia, Maserati ou Alfa Romeo : en témoigne la trajectoire atypique de la 130, une voiture qui — comme tant d’autres — aurait mérité mieux que le cuisant échec commercial qu’elle a connu !
FIAT
ITALIENNE
Alfa Romeo Giulia GT 2000 Véloce coupé Bertone : ‘Ma come no ?!’
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 25 mars 2021

Alfa Romeo Giulia GT 2000 Véloce coupé Bertone : ‘Ma come no ?!’

Et si l’on ne pouvait acheter qu’une seule et unique ancienne ? Pas deux, une seule. À vie. Qu’est-ce que l’on achèterait ? Quels sont les candidats sur cette liste? Une Jag Type E ? Du moins quelque chose certainement avec le moteur XK. Peut-être donc le roadster XK140. Sinon ? Une Porsche 911. Un des premiers modèles ou bien une 356 carrément. Voilà pour les anglaises et les allemandes. Mais chez les italiennes ? Un coupé Bertone. Ma come no ?!
ITALIENNE
TÉMOIGNAGES
Renault 12 : “Une Renault douce que conduisait ma maman”
Jean-Jacques Lucas / 08 déc. 2020

Renault 12 : “Une Renault douce que conduisait ma maman”

Quitte à paraphraser Henri Salvador, la paisible Renault 12 a dû souvent être l’auto venant quérir les enfants à la porte des écoles, l’auto des promenades, l’auto de la famille. Au cours des années 60, par étapes, Renault renouvelait son offre et ouvrait des voies divergentes et complémentaires. Le tout à l’arrière était consommé, la multimodalité des R4 (1961), R6 (1968) et R16 (1965), la plus innovante, dépourvue de la connotation utilitaire de ces deux-là, devenait la dominante chez Renault. Lorsque la R12 paraît, en 1969, la R5 est en gestation depuis au moins deux années et ouvrira un nouveau segment qui perdure un demi-siècle plus tard. La R12 a eu une vocation affichée dès l’ouverture du projet en 1963. Sa simplicité de conception et sa qualité de fabrication devaient la rendre, non pas directement exportable, mais « assemblable » sur des marchés que l’on qualifierait aujourd’hui d’émergents. Le procédé n’était certes pas nouveau, Ford ou Fiat l’avaient fait avant-guerre en France par exemple. Mais l’idée d’une production multipliée et délocalisée sur des marchés prometteurs parce qu’en développement fit le fond de l’affaire de la R12, vers ce que l’on appelle aujourd’hui les Suds, mais aussi les  PECO (Pays d’Europe Centrale et Orientale) ou les MPMO (Maghreb, Proche et Moyen-Orient). La nature même du projet de la Renault 12 dit sa modernité plutôt que sa ligne très sage mais très étudiée, ou ses cocasseries, comme le moyeu du volant de la TL en accordéon.
FRANÇAISE
RENAULT
Renault 5 LS et TS : l’invention d’un style
Nicolas Fourny / 21 nov. 2020

Renault 5 LS et TS : l’invention d’un style

Peut-on faire du tourisme et du sport en même temps ? Pour la Régie Renault, la réponse à cette question était manifestement positive et, après les 16, 12, 15 et 17, la petite 5 eut elle aussi droit à sa variante TS (née LS), lui conférant des performances sans rapport avec celles de ses sœurs de gamme. Haut de gamme fugitif et rapide, chaleureux et frêle, elle aura longuement écumé nos départementales dans le vrombissement familier d’un moteur dont la litanie a accompagné tant de nos anciens voyages. À présent, les survivantes sont tendrement choyées par les collectionneurs et évoluent avec la grâce précaire de spectres en sursis. Éclipsée par la gloire des Alpine, Turbo et Turbo 2, détruite sans vergogne des centaines de milliers de fois, c’est pourtant l’une des versions les plus intéressantes d’une gamme qui fut joyeusement foisonnante. En voici l’histoire…
FRANÇAISE
RENAULT
Renault : du logo interdit à la légende Vasarely
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 29 sept. 2020

Renault : du logo interdit à la légende Vasarely

À l’orée des années 70, la Régie Renault est en pleine mutation. Tournant définitivement le dos à la propulsion pour se convertir au tout à l’avant, elle se lance dans une politique de nouveaux modèles dans l’air du temps. Utilisant le losange comme logo depuis 1925, celui-ci n’a connu que deux évolutions minimes, en 1946 et en 1959. Il est désormais temps de s’offrir une nouvelle image, plus en phase avec l’évolution de la société et de la gamme elle-même. C’est ainsi qu’un nouveau logo fait son apparition en 1971. Ce logo ne restera pas longtemps sur les capots de la marque : contesté par un sous-traitant, il disparaîtra l’année suivante pour laisser place en urgence à un logo de légende.
FRANÇAISE
RENAULT
Renault 4CV : une motte de beurre pour la Régie
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 26 sept. 2020

Renault 4CV : une motte de beurre pour la Régie

S’il est une voiture symbolique du renouveau français de l’après-guerre, c’est bien la Renault 4CV. Développée pendant la guerre, c’est la première automobile “moderne” à sortir des usines hexagonales, dès 1947. Avec cette petite voiture parfaitement en phase avec son temps, Renault, fraîchement nationalisée, va prendre son envol sous la direction d’un patron visionnaire et charismatique, Pierre Lefaucheux, allant jusqu’à tenter de conquérir l’Amérique ou le Japon. Voici donc l’histoire de la première pierre de la Régie Nationale des Usines Renault (RNUR), la populaire Renault 4CV.
FRANÇAISE
RENAULT
Renault 4 F4 et F6 : la reine des fourgonnettes
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 18 sept. 2020

Renault 4 F4 et F6 : la reine des fourgonnettes

Avec la Renault 4 lancée en 1961, Renault entrait dans le monde moderne avec une voiture pratique, économique, séduisante et apte à concurrencer la Citroën 2CV lancée 12 années plus tôt mais toujours en vogue en ville comme dans les campagnes. Et comme pour la 2CV, la Régie n’hésita pas à lancer, en même temps que sa berline, une version fourgonnette. Cette Renault 4 Fourgonnette, qui deviendra plus tard F4 et F6, allait connaître une carrière extraordinaire de longévité et devenir l’un des utilitaires préférés des Français.
FRANÇAISE
RENAULT
Chrysler 160/180/1610/2 Litres : celle dont on ne doit pas prononcer le nom
Nicolas Fourny / 08 sept. 2020

Chrysler 160/180/1610/2 Litres : celle dont on ne doit pas prononcer le nom

Et pourquoi, nous direz-vous, ne doit-on pas prononcer son nom ? Pour une raison très simple : parce qu’elle n’en a pas ! Privée de toute identité lisible dès sa naissance, conçue sous la tutelle de passions tristes, agrégation hasardeuse de composants disparates, la grande Chrysler-Simca-Talbot n’aura jamais joué que les douzièmes rôles durant toute sa carrière. Et pourtant, comme tant d’autres modèles voués à un injuste anonymat, elle n’était pas dépourvue de mérites. Pour parvenir à les discerner, il est indispensable de s’immerger, quelques minutes durant, dans une histoire lugubre à côté de laquelle Sans famille, le célèbre roman d’Hector Malot, apparaît comme un récit du plus haut comique…
AMÉRICAINE
CHRYSLER
Moretti 850 Sportiva : une Fiat en tenue de gala
Maxime Mouliney / 01 sept. 2020

Moretti 850 Sportiva : une Fiat en tenue de gala

Fiat n’a pas toujours une bonne réputation, à tort sans doute. Il faut dire que la vénérable marque turinoise a souvent fait le grand écart entre production populaire (Fiat 500 ou 600) et modèles d’exception (Fiat Dino par exemple). Ainsi, malgré d’excellentes automobiles, des moteurs pétillants et des designs sympathiques, Fiat reste pour beaucoup une marque un peu trop roturière. Pourtant, bien de ses modèles sont à découvrir (ou re-découvrir) tandis que quelques sorciers (comme Abarth) se sont souvent penchés sur leur cas. En l’espèce, c’est l’artisan Moretti qui s’est attaqué à la 850, livrant un séduisant modèle dénommé Sportiva.
FIAT
ITALIENNE
Ford Vedette : un exotisme éphémère
Nicolas Fourny / 31 août 2020

Ford Vedette : un exotisme éphémère

Chacun se souvient de la chanson de Jacques Brel, Ces gens-là, dans laquelle le poète belge étrillait la médiocrité d’une certaine petite-bourgeoisie, « … qu’aimerait bien avoir l’air, mais qui a pas l’air du tout… ». Il y a un peu de ça dans la Ford Vedette, qui fut l’enfant de plusieurs mondes. Durant sa courte carrière, elle aura tenté, avec un certain succès, de flatter les instincts d’un certain public frustré par de bien sombres années et avide de retrouver le goût d’une forme de prospérité — et tant pis si cette dernière ressemblait un peu à ces bijoux en zirconium qui, de loin, peuvent éventuellement passer pour des diamants. Toutefois, si l’on oublie un instant les sinuosités de sa naissance et les aspects parodiques de sa complexion, il reste à apprécier une auto fort attachante dans l’absolu et dont la dégaine d’américaine en réduction ne manque pas de charme…
AMÉRICAINE
FORD
Fiat Ritmo : espèce en voie de disparition
Aurélien Charle / 15 mai 2020

Fiat Ritmo : espèce en voie de disparition

Après s’être mis tardivement à la modernité avec sa 128, Fiat se retrouve à nouveau distancé par la concurrence à coup de hayons et de pare-chocs en plastique. Turin met alors le paquet en concevant une berline bicorps moderne munie d’une esthétique des plus singulières. Pourvue de nombreuses qualités, la Fiat Ritmo se distingua également par une piètre finition et une carrosserie biodégradable…
FIAT
ITALIENNE
Jeep Willys MB : le 4x4 victorieux
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 14 mai 2020

Jeep Willys MB : le 4x4 victorieux

S’il est bien un véhicule identifiable entre tous et par tous, c’est bien la Willys MB. Symbole de l’Amérique toute puissante, mais surtout de la victoire alliée en 1945, elle a gravé l’imaginaire des gens de son époque, mais aussi celle des générations suivantes, soit par les films de guerre (comme Le Jour le plus long ou Un pont trop loin, voire, plus tard, Il faut sauver le soldat Ryan), soit tout simplement par le passage obligé qu’était le service national. Son surnom, Jeep, deviendra une marque à part entière et sa silhouette caractéristique sera maintenue jusqu’à aujourd’hui avec la descendance Wrangler. Fruit d’une compétition aussi intense que rapide et produite par deux constructeurs en même temps, la Jeep est à elle seule toute une histoire.
AMÉRICAINE
JEEP
Peugeot 203 : la berline prudente
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 09 avr. 2020

Peugeot 203 : la berline prudente

Quand on n’a qu’un seul modèle au catalogue, il ne faut pas se louper. Lorsqu’en octobre 1947 Peugeot présente sa première berline d’après-guerre, il est obligatoire de séduire la clientèle sous peine de disparaître rapidement. L’enjeu est donc crucial pour la 203 qui va logiquement jouer la carte du classicisme et de la fiabilité : des caractéristiques qui seront longtemps rattachées à Peugeot. Point de révolution à Sochaux, juste une voiture sérieuse comme un notaire de province, exactement ce qu’il fallait pour redémarrer prudemment.
BERLINE
FRANÇAISE
PEUGEOT
Fiat 850 Spider (et Sport Spider) : vedette latine
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 18 mars 2020

Fiat 850 Spider (et Sport Spider) : vedette latine

Fort heureusement, les temps changent un peu (mais lentement) : les Fiat commencent à sortir des limbes, devenant collector aussi pour le profane dans le sillage de la 500. Petit à petit, il faut bien l’admettre : le géant turinois n’a pas fait que des boîtes à savon mal finies, loin de là. Pourtant, les préjugés ont la vie dure et la mémoire est courte : une Fiat Dino (qu’elle soit coupé ou cabriolet), c’était pas de la gnognote ! Une 130 Coupé non plus, et l’on pourrait citer ainsi des dizaines de modèles qu’on préfère oublier sur l’autel d’une Ritmo bizarrement fagotée, d’une Croma un peu trop terne, d’une Panda trop populaire (et pourtant c’est un chef-d’oeuvre, ne vous y trompez pas), voire d’une Uno au châssis chewing-gum, mais non dénuée de qualités. Dans cette nuée de modèles qu’on a préféré – à tort – oublier figure en bonne place la 850 Spider, dérivée de l’étonnant coach 850 et dessinée par Gandini pour Bertone.
FIAT
ITALIENNE
Renault Dauphine : success story à la française
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 02 mars 2020

Renault Dauphine : success story à la française

La Renault Dauphine, lancée en 1956, est une voiture charnière : à cheval entre les années 50 et 60, au style certes relativement moderne, mais encore empreint des rondeurs de l’époque précédente, elle semble le trait d’union entre l’après-guerre difficile et spartiate et les sixties un peu folles. Moins biscornue qu’une 4CV, et plus grande aussi, moins carrée qu’une Renault 8, elle a cependant marqué son époque comme le démontre, par exemple, la bande dessinée avec pour porte-étendard Gil Jourdan. Retour sur une petite gloire française qui ira jusqu’à tenter de conquérir l’Amérique.
FRANÇAISE
RENAULT
Ashley : des kits pour l'Austin Healey Sprite et MG Midget
Maxime Mouliney / 25 févr. 2020

Ashley : des kits pour l'Austin Healey Sprite et MG Midget

Fruits de la jalousie de MG pour l’Austin Healey Sprite, dite Frogeye, la MG Midget et sa sœur Austin Healey Sprite MkII sont joliment dessinées. Mais pour vous qui voulez sortir du lot, il existe une alternative, grâce à l’adaptation d’un kit Ashley.
ANGLAISE
AUSTIN HEALEY
CLASSICS
BMW 700 : la dernière chance de Munich
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 03 févr. 2020

BMW 700 : la dernière chance de Munich

Décembre 1959 : au siège de BMW, à Munich, c’est le soulagement. Le conseil d’administration s’oppose définitivement, malgré les pressions gouvernementales, à l’idée d’une fusion (en fait un rachat) avec son concurrent de Stuttgart, Daimler-Benz. Le groupe, propriétaire de DKW, comptait bien mettre la main sur les installations de BMW, mais aussi sur ses ouvriers qualifiés afin de répondre à la demande grandissante pour la DKW Junior. Si au début de l’année BMW était aux abois, la présentation du coupé 700 au salon de Francfort change la donne, avec 25 000 commandes dans la foulée, tandis qu’un actionnaire jusqu’alors minoritaire, Herbert Quandt, investit lourdement pour permettre à BMW de rebondir. Si la Neue Klasse allait relancer la marque au début des années 60, c’est bien la BMW 700 qui redonna l’espoir, presque par hasard !
ALLEMANDE
BMW
CLASSICS
Mercedes C111 : les flèches oranges
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 26 nov. 2019

Mercedes C111 : les flèches oranges

À la fin des années 60 et durant les années 70, la firme allemande Mercedes-Benz développe un véhicule expérimental qui, décliné en plusieurs versions, allait explorer le champ des possibles technologiques : moteur Wankel à piston rotatif, moteur diesel ou aérodynamique poussée. Les premiers prototypes marquèrent les esprits par leurs lignes extraordinaires et leurs portes papillon, laissant supposer (à tort) qu’un successeur à la fabuleuse 300 SL était en préparation. Ces concept-cars portaient le nom de C111, et voici leur histoire.
ALLEMANDE
CLASSICS
MERCEDES-BENZ
Mercedes 190 SL : la “baby” SL
14 nov. 2019

Mercedes 190 SL : la “baby” SL

Bien évidemment, tout amateur de voiture ancienne rêve d’être propriétaire d’une Mercedes 300 SL (W198) mais il s’agit pour beaucoup d’un rêve inaccessible, que ce soit le coupé “Gullwing” ou le roadster. Il faudra alors se résoudre à opter pour sa petite soeur, la Mercedes 190 SL (W121 BII), qui s’en rapproche visuellement tout en coûtant dix fois moins cher. Certains diront qu’elle est à la W198 ce que le Canada Dry est à l’alcool, mais à mon sens, elle distille un autre parfum, moins sportif mais tout aussi désirable, particulièrement bien adaptée à son marché principal : les Etats-Unis.
ALLEMANDE
CLASSICS
MERCEDES-BENZ
Renault Frégate : naufrage dans le haut de gamme
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 21 oct. 2019

Renault Frégate : naufrage dans le haut de gamme

On ne peut pas réussir à tous les coups. Dans les années 50, Renault cartonne avec sa petite 4CV (qui sera même produite au Japon par Hino), mais son vaisseau amiral, la Frégate, galère dans le segment supérieur. Joliment dessinée et pétrie de qualité, la “grande” Renault n’aura jamais réussi à gommer ses erreurs de jeunesses ni à s’imposer face à une concurrence plus en phase avec la clientèle. Voici l’histoire de cette voiture un brin poissarde.
FRANÇAISE
RENAULT
Mercedes-Benz “Ponton” : le retour de l’étoile
PAUL CLÉMENT-COLLIN / 23 mai 2019

Mercedes-Benz “Ponton” : le retour de l’étoile

La seconde guerre mondiale aurait pu avoir comme conséquence la destruction totale de l’industrie automobile allemande. Les bombardements avaient gravement touché les usines, les actifs avaient largement servi au paiement de dommage de guerre et la séparation de l’Allemagne entre l’ouest et l’est avait contribué à la perte des usines du secteur soviétique, nationalisées. Il fallait donc un miracle pour que l’automobile teutonne en général et Mercedes-Benz en particulier puissent se redresser. Et pourtant, dès les années 50, la marque à l’étoile revenait sur le devant de la scène avec la 300 « Adenauer », la 300 SL mais surtout la fameuse “Ponton”, best-seller de la décennie.
ALLEMANDE
BERLINE
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