JDM : dommage collatéral de la faillite d'Heuliez
YOUNGTIMERS
FRANÇAISE
HEULIEZ

JDM : dommage collatéral de la faillite d'Heuliez

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 05/03/2014

Dans les Deux-Sèvres, pendant longtemps, on a été fier d’Heuliez. A Cerizay, un complexe industriel permettait à l’entreprise de produire, dans les années 80 ou 90, les Citroën BX et XM et Xantia Break en grande série, et en petite série les Citroën Visa (Mille Pistes, Chrono ou découvrable), Citroën BX 4TC, des limousines (604 et Renault 25), et la mythique Peugeot 205 Turbo 16 Série 200. Heuliez, c’était aussi une division Bus, et une production de véhicules électriques avant l’heure (sans doute dopée par les commandes de la ville de La Rochelle, en pointe en la matière dans les années 90), avec les 106, AX, Saxo ou Clio électriques. En plus de cela, Heuliez fut longtemps en pointe dans l’ingénierie automobile, étudiant notamment le toit rétractable de la Peugeot 206 CC.

Dans les années 2000, Heuliez produit l’Opel Tigra Twintop, et reste fournisseur pour Lamborghini et Volkswagen en toit articulés. Cela n’empêche pas le dépôt de bilan en 2010. Heuliez est racheté par BGI (Baelen Gaillard Industries), et dans la foulée, le nouveau groupe rachète le petit constructeur angevin SIMPA qui produit sous la marque JDM des voiturettes sans permis. Aussitôt dit aussitôt fait, BGI rapatrie l’entreprise à Cerizay… La partie « électrique » d’Heuliez sera rachetée elle par la région Poitou-Charente entre autre, sous le nom médiatique (grâce à Ségolène Royal) de Mia.

SIMPA-JDM ne se porte pas trop mal à ce moment là, avec un chiffre d’affaire de 14 millions d’euros en 2009. Pourtant, les difficultés de BGI/Heuliez vont plomber la trésorerie de ce constructeur pourtant bien placé sur le marché des « voiturettes »… En 2013, la liquidation est proche, et ce n’est que récemment que la marque a pu être sauvée grâce au rachat par la société limousine @l’infini (ce rachat a failli capoter devant le refus de la région de renégocier un prêt de 2,5 millions d’euros, pour partie avancé par la Région, pour l’autre par l’Etat). On peut se réjouir qu’une marque, fut-elle de voiturettes, et fut-elle petite soit sauvée, surtout pour les 40 salariés de l’entreprise.

Autos similaires en vente

Mini 1300 Spi British Open
Mini 1300 Spi British Open
Mini 1300 Spi British Open
Mini 1300 Spi British Open
Mini 1300 Spi British Open
1996 / Manuelle / 123 500 km
Se termine dans
9h 6m
Enchère actuelle
11 750 €
Porsche 911 993 Carrera 4
Porsche 911 993 Carrera 4
Porsche 911 993 Carrera 4
Porsche 911 993 Carrera 4
Porsche 911 993 Carrera 4
1994 / Manuelle / 145 180 km
69 000 €
Stock CarJager
Audi S3
Audi S3
Audi S3
Audi S3
Audi S3
2002 / Manuelle / 132 500 km
14 900 €
Ferrari 612 Scaglietti
Ferrari 612 Scaglietti
Ferrari 612 Scaglietti
Ferrari 612 Scaglietti
Ferrari 612 Scaglietti
2004 / Automatique / 91 100 km
75 900 €

Carjager vous recommande

PAUL CLÉMENT-COLLIN / 03 avr. 2016

Heuliez Wind: sur les traces du Rancho !

La mode est aujourd’hui aux SUV, et l’on peut dire qu’avec le Rancho, Matra avait eu raison avant tout le monde (lire aussi : Matra Rancho). Pour survivre, la firme de Romorantin s’était investi dans toutes les niches possibles, du petit coupé sportif (lire aussi : Matra Murena) au futur monospace Espace (lire aussi : les origines de la Renault Espace). De son côté, la société picto-charentaise Heuliez vivait de la sous-traitance, et se rêvait un destin à la Matra : concepteur de véhicules de niche à destination des grands constructeurs. Pour ce faire, dès la fin des années 60, Heuliez recrute designers et ingénieurs formant l’ossature de ce qui deviendra dans les années 80 le studios France Design (remarquez la similitude avec le nom du designer italien Italdesign).
4X4
FRANÇAISE
HEULIEZ

Vendre avec CarJager ?