Caisse de lecteur: la Rolls Royce Silver Shadow de Denis !
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Caisse de lecteur: la Rolls Royce Silver Shadow de Denis !

Par PAUL CLÉMENT-COLLIN - 04/01/2016

Aujourd’hui, Boîtier Rouge vous présente l’étonnante Rolls Royce Silver Shadow rose bonbon de Denis, et qui mieux que lui même pour en parler et vous donner l’envie de rouler vous aussi comme une tête couronnée ou une star de la pop des années 70 !

Quand j’etais tout jeune permis (dans les années 80) je rêvais déjà d’une Rolls, mais mes moyens me permettaient tout juste d’espérer rouler en vieille Mercedes classe S, chose qui fut faite rapidement car j’aime les grosses berlines des années 70/80, et dans les années 90, ce genre de bestiole ne se négociait pas très cher à cause de la vignette notamment… A cette époque j’avais un ami plutôt aisé habitant Cannes, qui avait possédé quelques Rolls de ces années là, c’est à cette occasion que j’ai pu gouter à « ça » ! et depuis tout ce temps j’ai cette idée saugrenue en tête sans trop y croire…jusqu’à ce jour d’octobre 2012 !

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Un copain m’envoie une annonce du Bon Coin pour une Rolls Royce Silver Shadow de 1976 à 3000€. Comme par hasard, la voiture n’est pas loin de chez moi chez un revendeur de voitures british que je connais… Il se moque un peu de moi car la voiture est rose bonbon…Peu importe, j’ai les 3000 euros à disposition et je me dis que c’est l’occasion ou jamais d’en avoir une…. Rendez­-vous fut pris immédiatement ! Arrivé sur place j’inspecte la voiture rapidement, un petit essai qui me confirme immédiatement que la voiture est saine ….

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Cette voiture, délaissée par son propriétaire anglais après avoir traversé l’Angleterre et une partie de l’Europe au profit d’une œuvre caritative, le Screwball Rallye (ce qui laisse augurer une certain fiabilité), semble en bon état. Elle est là, peu rutilante, avec des traces d’autocollants partout, sans enjoliveurs, sans statuette, sans tapis conducteur, les pieds sur la tôle, et sentant un peu le moisi. Pas vraiment glamour la Rolls, mais en automobile j’ai pas mal d’expérience de rénovation et énormément d’imagination. Je dis donc banco. Bien sûr, elle dispose de plaques anglaises et d’une conduite à droite, pour faire peur à tous les pisses-vinaigre. Il va de soi qu’elle n’a aucun historique à part la clé et les papiers d’immatriculation.

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Je récupère malgré tout cette beauté cachée et m’en retourne à la maison. Depuis, je roule de temps en temps avec sans AUCUN problème. J’ai évidement fait pas mal de petits travaux, changé certaines pieces pour plus de tranquillité, en faisant tout moi même bien entendu car il m’est inconcevable de mener cet engin chez un spécialiste, et puis j’aime bricoler mes voitures, et en général je me débrouille très bien tout seul. Pour finir, je lui offre une belle peinture neuve qui change tout. J’ai délibérément choisi de lui conserver sa teinte rose bonbon. J’aurai pu la refaire en bleu clair métal comme à l’origine, mais dans sa couleur acidulée, je trouve qu’elle a un succès fou. Elle attire l’oeil et le bon, car il ne faut pas se le cacher, rouler en Rolls n’est pas évident dans la circulation, surtout à l’époque actuelle. Dans une Rolls, même si elle a 40 ans, on est censé « puer le fric » et cette couleur casse cette image parvenue, et je trouve ça positif voire…rigolo !

Aujourd'hui, le seul voyant qui s'allume sur cette Rolls, c'est celui de la jauge d'essence !
Aujourd’hui, le seul voyant qui s’allume sur cette Rolls, c’est celui de la jauge d’essence !

Au total, trois ans auront été nécessaires pour arriver à ce résultat, car maintenant tout fonctionne sur la voiture : elle est immatriculée, peinte et je ne vais plus rien avoir à faire dessus. Désormais, j’ai envie d’en trouver une autre, peut-être une Silver Spur. Car le problème d’une rolls c’est que quand on y a goûté, tout paraît fadasse à coté, et sans grand intérêt. J’ai pourtant eu des Mercedes 560, Jaguar, Daimler, ou de grosses BMW : c’est très beau mais ce n’est pas une Rolls ! Et si je n’ai qu’un conseil à vous donner achetez en une, il en existe encore des pas trop chères, et passés les 39 chevaux fiscaux, les 25 litres au cent et quelques pièces un peu chères (et encore en Angleterre tout est trouvable à des prix vraiment étudiés), il ne reste plus que du plaisir.

 

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