PGO Cévennes C: coupé décalé !
PGO fait partie des marques qui intéressent particulièrement Boîtier Rouge : française, artisanale, méconnue mais offrant une alternative originale pour les amoureux de distinction. L’inconvénient, avec de telles marques, c’est que la communication est souvent minimaliste, par manque de moyens ou de temps. Il faut compter parfois sur leurs dynamiques distributeurs pour essayer ces véhicules. C’est donc grâce à Thibault Girost, distributeur PGO à Troyes, que l’on voit fleurir sur tous les blogs des articles sur la marque d’Alès. Bien sûr, je n’avais pas attendu cette occasion pour parler de PGO (lire aussi : PGO, injustement méconnue et PGO, le retour de la marque d’Alès), et même si je n’aime pas faire la même chose que tout le monde au même moment, j’ai tellement apprécié la démarche sympathique de Thibault que j’ai décidé de participer au concert des blogs. Je vous recommande particulièrement l’essai de Renaud et Floriance sur Petites Observations Automobiles pour voir la petite bestiole en vidéo (voir : Essai PGO Cévennes C sur POA).
Comme je ne pouvais pas me rendre à Troyes, j’ai décidé de faire appel à un autre blogueur, Benjamin, maître de cérémonie chez News d’Anciennes (voir : News d’Anciennes). Preuve s’il en est qu’entre nous, on se connaît et se file des coups de main, l’occasion d’un article à 4 mains, sur 2 sites, et à l’unisson :
La PGO Cévennes C: un profil étonnant, mais plaisant ! « Aujourd’hui on essaie une PGO. Comme ça n’arrive pas tous les jours, on se renseigne un peu avant. Pas la peine d’en parler aux copains, le peu qui connaissent vous envient mais n’ont jamais posé leur postérieur dans les sièges de ces ORNI (Objet Roulant Non Identifié, ndlr).
Un popotin séduisant, qui cache un 4 cylindres BMW ! Après avoir révisé ses gammes sur ce qu’est PGO, on s’intéresse au modèle en particulier. Ici on va avoir entre les mains pour quelques heures une Cevennes C. La Cevennes, c’est le coeur de la gamme où cohabitent le Speedster et le Coupé, tous deux « évocation » de la Porsche 356. Un autre coupé est présent dans la gamme, l’Hemera, sorte de petit break de chasse original mais clivant. Ici on a une bête de petite taille, avec une carrosserie composite, un châssis tubulaire, un moteur BMW en position centrale arrière et une boîte 6. Quand on parle chiffre, ça devient intéressant. 990 kg pour 190 ch !
Direction la concession Girost Auto (http://girost-automobiles.fr/) pour prendre possession du bolide. Petit tour du propriétaire, c’est en fait assez rapide. Il faut juste s’habituer au fait que le coffre c’est devant. Le reste est simple; on découvre une voiture étonnamment bien finie (par rapport à l’image artisanale) avec une belle ergonomie, qui demande quand même des contorsions pour s’installer, ouvrir les fenêtres et s’attacher du « mauvais côté ».
On se met en route et en fait, la voiture réagit très bien ! Facile à conduire, l’embrayage est progressif quand on a pris ses marques et le moteur peut évoluer sur un filet de gaz sans trop nous assourdir. Le modèle d’essai a quand même un échappement sport qui rappelle aux autre usagés que « si ça fait du bruit, ça veut dire au-revoir ».
On se balade en centre ville, l’engin est bas mais passe facilement les dos d’âne, la direction est ultra légère, bref, ça roule très bien.
Arrive ensuite la rocade. Sitôt sur la bretelle, on regarde autour, on a de la place. On accélère et, houla, déjà la zone rouge, ok, pareil en seconde ! Les accélérations sont démoniaques et lorsqu’on se croit arrivé à la vitesse limitée, on se rend compte qu’en fait, et bein va falloir freiner ! La voiture est tellement facile qu’on ne se doute pas qu’on puisse être à de telles vitesses ! Les reprises sont bonnes en 6e, et avec cette vitesse, le 110 km/h n’est pas trop bruyant dans l’habitacle.
On règle le GPS sur Montgueux, qui accueille chaque année sa course de côte et on se retrouve vraiment sur les routes faites pour la voiture. Ça tourne bien, ça tourne vite, ça relance, ça joue du levier de vitesse au débattement court, un vrai kart. On a beau appuyer, l’arrière est difficile à bouger même si on sent l’amorce de dérobades au bout d’un certain temps. Les Michelin Pilot Sport remplissent leur rôle !
On est vraiment dans la voiture qu’on imaginait, une petite voiture de sport très agréable et faite pour les petites routes plus que pour les grands trajets. C’est d’ailleurs là qu’on entend le mieux le moteur, rageur, qui demande des tours et dont l’effet Turbo est bien prononcé, aidé en plus par une dump valve qui donne un petit truc en plus.
Pour finir, petit tour sur la prise en main. Le volant fait la bonne taille, le levier de vitesse tombe sous la main et le système Pioneer est très bien. La porte passager va nous jouer quelques petits tours mais rien de grave. Idem pour les essuie glace, mais heureusement, il reprennent du service une fois la voiture rendue…
En bref, une bonne voiture qui devrait toucher de plus en plus de monde maintenant que le réseau grandit, que la gamme s’élargit. Alors si vous avez la possibilité de vous en offrir une, n’hésitez pas, la personnalisation est suffisante pour vous concocter une voiture au look vintage et prête pour les voyages ou une petite sportive pour les journées club ! »
Texte et images : Benjamin P (News d’Anciennes)
