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YOUNGTIMERS

5 tout-terrain pour s’amuser en pleine nature

PAUL CLÉMENT-COLLIN - 27 févr. 2019

L’hiver se termine, mais cela n’empêche en rien le désir d’un engin passant partout et par tous les temps. La neige risque de retomber, la pluie aussi, tandis qu’une balade en plein soleil, en montagne ou ailleurs, par monts et par vaux, reste tentante quelle que soit la saison. Voici donc une petite sélection de “tout-terrain” soit cultes, soit méconnus, histoire de se faire plaisir de façon décalée.

Mercedes Classe G

Comme le Land Rover Defender ou le Toyota Land Cruiser, le Classe G est un mythe de l’automobile, l’un des derniers représentants des 4×4 à l’ancienne, conçu pour un usage militaire ou utilitaire mais devenu au fil du temps la coqueluche des riches de ce monde. Mais l’avantage avec une telle voiture, c’est que sa longévité et sa large production permettent d’être accessible à toutes les bourses.

Lancé en 1979 par Mercedes et Steyr-Puch (qui produit l’engin à Graz, en Autriche, le G portant son nom Puch sur certains marchés “alpins” comme l’Autriche, la Suisse ou la Slovénie), il s’agissait de répondre à l’appel d’offre de l’armée allemande (raté) puis iranienne (encore ratée, la révolution étant passée par là). Heureusement, le marché civil semblait prometteur, tandis qu’un accord avec Peugeot permettait au 4×4 allemand de se grimer en française (avec un moteur de 504 et une boîte de 604) pour 15 000 exemplaires sous le nom de P4.

Utilitaire à ses débuts, le G-Wagen (qui deviendra classe G à l’apparition de la Classe C en 1993) s’embourgeoisera d’année en année pour devenir le produit le plus hype (et le plus inutile, vrai 4X4 reclu en pleine ville) à la puissance et au luxe revus sans cesse à la hausse. Disponible en version courte, cabriolet, longue, en diesel ou en essence, du 4 au 12 cylindres, roots ou “deluxe”, il y en a pour tous les goûts sans jamais qu’il ne perde son aura ni ses capacités de franchissement.

Bertone Freeclimber

Voilà une curiosité intéressante : fruit du design (et du besoin de remplir ses lignes industrielles à Grugliasco) de Bertone, d’une mécanique allemande (BMW, en essence ou en diesel) et d’un 4×4 japonais (Daihatsu Rocky), le Freeclimber était un produit de niche, un véhicule de connaisseur, alliant capacité de franchissement, qualité japonaise, fiabilité mécanique allemande et luxe à l’italienne.

Voilà le véritable intérêt du Freeclimber : être un véhicule pointu, mais utilisable au quotidien, particulièrement en montagne. Relativement compact, assez rare (2 795 exemplaires de la première série, 2 860 de la deuxième), le petit 4×4 signé Bertone, qui remplace sur les lignes le X1/9, le Spider Europa et la Ritmo cabriolet, est un caprice d’initié : ne pas avoir le même que tout le monde, c’est tout de même amusant.

La première série, produite de 1989 à 1992, est plus “lourde” esthétiquement tandis que la deuxième série, portée par le restyling de Daihatsu et les retouches de Bertone, semble plus aérienne. Un 4×4 à ne pas négliger à l’heure du choix.

International Harvester Scout

Voici un tout-terrain peu connu : International Harvester est une marque qui n’a jamais vraiment traversé l’Atlantique, si ce n’est par des importations sporadiques, voire des “versions européanisées” confidentielles, comme la Monteverdi Safari. Aux Etats-Unis en revanche, le Scout était le concurrent direct des Jeep CJ par exemple, avec un look très sixties sentant bon les Beach Boys.

Né en 1961 dans une logique utilitaire, mais doté de bon gros V8 à l’américaine, le Scout va petit à petit conquérir le coeur des américains et évoluer vers toujours plus de civilité. En 1971 il devient Scout II, avec un design modernisé et un L6 Diesel Nissan en complément du V8 AMC, mais les deux crises pétrolières de 1973 et 1979 auront raison de lui, quittant la scène automobile en 1980 plutôt discrètement après presque 200 000 exemplaires vendus.

Si vous aimez le dépaysement sans pour autant renier le franchissement, si vous aimez les gros V8 et l’Amérique sans vouloir sacrifier l’utilitaire, voilà un engin fait pour vous. Le plus délicat sera sans doute d’en trouver un exemplaire en Europe. Mais à coeur vaillant rien d’impossible.

Santana Samuraï

Voilà un petit 4×4 tout craquant qui saura remplir deux missions : vous emmener partout tout en servant de voiture de plage, et vice versa, une excellente alternative à la sempiternelle Méhari, mais dotée de 4 roues motrices et d’une bouille séduisante et moderne. Un temps distribué en France sous la marque espagnole Santana, cheval de Troie de Suzuki en Europe dans les années 80 lorsque sévissaient les quotas, le Samuraï (ou SJ410) sait tout faire.

Véhicule branché à la ville, utile à la campagne, indispensable en montagne, le Samuraï n’est pas le guerrier que son nom laisserait croire : il s’agit d’un petit gabarit, à des années lumière des SUV qui envahissent nos villes. Rustique, économique (à l’achat comme à l’entretien), ne rechignant jamais à la tâche tout en faisant tourner les têtes des passants se rappelant de Gérard Depardieu dans “Mon père ce héros” (entre autres), voilà un choix décalé et rationnel en même temps.

On en trouvera à tous les prix, sous la marque Suzuki ou plus souvent Santana, de quoi se faire plaisir à bas prix tout en épatant les voisins. Un 4×4 multitâche qui s’avère un choix de connaisseur.

Citroën C15

Il suffit de se balader un peu dans nos campagnes pour s’apercevoir que le vrai tout-terrain / tout-chemin en vogue depuis 1984, c’est le Citroën C15. Avec son look de demi Visa, l’utilitaire aux chevrons aura traversé les décennies au point de peupler encore les champs et les chemins de nos belles provinces.

Pas besoin d’aller vérifier, le C15 est partout et malgré l’absence de transmission intégrale, il réunit tout le savoir faire de Citroën pour passer partout en toutes circonstances, en 2CV, en Dyane ou en Acadiane. Bien entendu, le C15 n’a pas encore vraiment réussi à être à la mode, sans doute parce qu’il est encore utilisé à la ferme, à la chasse ou sur les marchés, confirmant son image paysanne, mais il fait partie des rares véhicules que tout le monde connaît aujourd’hui : qui n’a pas de souvenir en C15 lève le doigt et se dénonce !

A l’heure où les utilitaires prennent déjà de la valeur (les 2CV AU, AZU, AK et AKS, mais aussi les Acadiane), parier sur un C15 à la robustesse éprouvée peut-être une bonne façon d’allier l’utile à l’agréable, non ?

D’autres alternatives crédibles : Hummer H1 ou bien Lamborghini LM002


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